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Liberté – Egalité – Fraternité et les devises du monde
Dans le hall de la BU DROIT, l’exposition sur LA LAICITE EN QUESTIONS émanant de la BNF (Bibliothèque Nationale de France) est à votre disposition depuis lundi 30 janvier. Pour ceux qui n’auront pas le loisir de s’attarder sur place, voici le site où vous pourrez lire son contenu : BNF laicité en questions.
Rappelons qu’il existe une Journée nationale de la laïcité le 9 décembre, cette date coïncidant avec le vote de la loi de séparation de l’église et de l’état en 1905.
“Je veux l’Eglise chez elle et l’Etat chez lui”. Victor Hugo – Discours à l’Assemblée Nationale en 1850-.
Pour prolonger cette exposition, nous vous proposons les devises nationales (pas toutes officielles) sur les différents continents. Leur thème reflète l’histoire et la culture de chaque pays. Une devise peut-être résumée ainsi : une formule brève qui indique une règle de conduite dans une nation.
« Liberté, Égalité, Fraternité ». Tout le monde connaît la devise de la France. Certainement la plus belle, la plus raisonnée… avec ces trois beaux concepts ! A quel prix cependant… Elle est originaire de la Révolution française et sera officialisée sous la IIIe République. C’est également à cette période que les privilèges ecclésiastiques ont commencé à être abolis dans la Déclaration des droits de l’homme. L’enseignement public devenant laïque, une instruction morale et civique remplace la morale religieuse.
C’est donc la loi du 9 décembre 1905 qui codifie les principes de la laïcité en France. Elle confirme dans son article 1er du Titre 1er Principes, la liberté de conscience, déjà présente dans l’article 10 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, et le libre exercice des cultes. Enfin, selon l’article 2 du même Titre 1er : « La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte.
En conséquence, à partir du 1er janvier qui suivra la promulgation de la présente loi, seront supprimées des budgets de l’État, des départements et des communes, toutes dépenses relatives à l’exercice des cultes.»
Connaissez-vous les devises des autres pays ?
Les devises africaines
Les thèmes qui priment sont le travail, l’unité, la justice et la liberté, par ex. : « Unité, Travail, Justice » (Gabon) …
Les devises asiatiques
Les thèmes les plus récurrents dans les devises sont généralement basés sur la puissance, la religion et la paix, par ex. : “Compter sur ses propres forces” (Chine)…
Les devises nord et sud-américaines
La foi en Dieu est très représentée, tout comme la fierté de la nation, la liberté et la force, ex . : « La patrie ou la mort, nous vaincrons » (Cuba)…
Les devises océaniques (Australie, etc.)
La paix et Dieu reviennent régulièrement, ex. : (« Dieu et Tonga sont mes héritages« ) (Ile Tonga)…
Les devises européennes
Les thèmes sont plus diversifiés selon les pays, ex. : « Encore et au-delà » (Espagne)… – « Unie dans la diversité » (Union européenne)…
Les devises originales
Certains pays ont trouvé des devises un plus originales , ex. : « Que tombent les pluies » (Botswana) – « Paix dans la maison, paix dans le monde » (Turquie) …
Vous trouverez aussi la liste mondiale avec ses drapeaux :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_devises_nationales
Testez vos connaissances avec ce jeu sous forme de Quizz !
ek & mn
Sources :
http://www.journee-mondiale.com/421/journee-nationale-de-la-laicite.htm (consulté le 06/02/2017 )
https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_la%C3%AFcit%C3%A9_en_France (consulté le 06/02/2017)
https://scribium.com/julien-poncelet/les-devises-nationales-dans-le-monde-8fq2az (consulté le 06/02/2017)
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Exposition « La métamorphose du livre… en balade »
Réalisée par le collectif d’artistes d’ARTSENS en collaboration avec l’association CARREFOUR DES PAILLONS dont Yvonne PACHIAUDI est présidente, l’exposition présentée actuellement à la BU Droit donne une troisième vie aux livres.
Une seconde vie est offerte aux livres dont les particuliers ne veulent plus dans leur bibliothèque personnelle. L’association ARTSENS collecte ces livres pour ensuite les proposer en don dans des lieux de vie (commerces, cafés, salles d’attente de médecins…) dans le cadre de l’opération « Livres en balade ». De la même manière, dans le hall de la BU Droit, des livres dont l’association Emmaüs ne sait plus que faire, sont mis à disposition des étudiants. Dans les deux cas, chacun, à sa guise, peut choisir et emporter des livres, en déposer de nouveaux…
Mais que faire des livres abimés, obsolètes, démodés ? C’est une question à laquelle les bibliothécaires sont régulièrement confrontés. Les ouvrages au contenu périmé ou dépassé ne peuvent plus être maintenus en rayon. Ils sont donc désherbés c’est-à-dire qu’ils sont retirés des rayons pour être relégués en magasin ou pilonnés.
Plutôt que d’être jetés, les livres collectés par ARTSENS vont connaître une transformation, une métamorphose entre les mains d’artistes. Le recyclage était déjà au cœur de leur travail, ils détournent ici les livres pour en faire des objets du quotidien ou même des œuvres d’art. Romans abîmés et encyclopédies obsolètes sont transformés en luminaire, guéridon, tableau, gravure ou objet poétique par Corinne Reinsch, Nathalie BROYELLE, Emelle, Arnaud GUILLIAMS, Sacha DI BLASI, Benoit ROUSSEAU, Christian NICOT, Magali LE DOZE, Véronique ORENGO, Laurence DALBERA et d’autres encore.
Ainsi des livres destinés au pilon s’exposent et se donnent à voir dans leur troisième vie.
Pour en savoir + : consulter le le communiqué de presse et article de « Pays des Alpes-Maritimes »
Les œuvres exposées sont en vente au profit du réseau UNESCO 06 pour la création d’ateliers contre l’illettrisme : voir le le CATALOGUE de l’exposition
Exposition présentée jusqu’au 20 juillet 2016, du lundi au vendredi de 9h à 17h, à la Bibliothèque universitaire de Droit, 28 avenue Emile Henriot, 06000 Nice. Entrée libre et gratuite
Des photographies de l’exposition sont visibles sur le site d’Artens.
Un illustrateur de SF à la BU : Olivier Sanfilippo
Aujourd’hui nous faisons la connaissance d’Olivier Sanfilippo, dit Akae, un artiste niçois, comme beaucoup de ceux qui participent au festival Nice fictions de cette année. Il est le responsable du pôle Expositions, Graphisme et Illustrateurs.
Olivier Sanfilippo à droite de la photographie, avec Jérôme Gayol l’un des responsables du festival, lors de l’accrochage de son exposition à la BU de Saint Jean.
Le site pour découvrir notre talentueux illustrateur
Tandem : Olivier pouvez-vous nous parler de votre parcours ?
Olivier : Alors mon parcours est assez éclectique ; après un bac littéraire option arts plastiques j’ai fait deux années aux Beaux Arts avant de me rendre compte que l’académisme artistique ce n’était pas pour moi !
J’étais dans un cursus d’arts traditionnels, bref absolument pas adapté à mes goûts au niveau formation, à savoir à ce moment la BD et l’illustration.
Du coup j’ai opté pour ma seconde passion après le dessin : l’Histoire. Je me suis du coup inscrit en fac et j’ai poussé jusqu’au doctorat.
En parallèle je n’ai jamais lâché le dessin couplé à mon amour du jeu de rôle. J’ai donc commencé à œuvrer au sein de fanzines, webzines et autres productions en amateur avant de voir mon premier projet professionnel édité en 2008.
Ensuite ça s’est progressivement enchainé et j’ai multiplié les boulots édités. J’ai intégré l’équipe initiale du projet des Ombres d’Esteren pour lequel je travaille toujours et qui a été plusieurs fois primé aux USA notamment pour son excellence graphique (Best Art Interior, etc.).
En 2012 j’ai été sélectionné et ai reçu le Prix Jeune Illustrateur Zone Franche/Art&Fact. Ce prix m’a permis d’élargir mon champs d’activité au milieu littéraire et de fréquenter plus encore les salons, festivals (Les Imaginales, La GenCon, etc.) et de multiplier les expositions (Musée National de l’Education de Rouen, Zone Franche, Nice Fictions, Japan Auréa, Festival de la Sainte Narcisse, Entreprise Thalès, etc.).
Depuis mon activité s’est développée, je travaille désormais à plein temps en tant qu’illustrateur pour de nombreux professionnels du milieu du jeu français ou même étrangers (Alderac Entertainment Group (USA), Plaisir d’Histoire (Suisse), etc.), notamment le jeu de rôle. Mais aussi plus largement je travaille le jeu de société, pour des éditeurs littéraires ou encore pour de multiples autres intervenants privés ou institutionnels !
En plus de mon activité d’illustrateur, je suis très attaché et impliqué dans le tissu associatif. Avec mon épouse nous avons animé une section Jeu de Rôle dans un centre culture et loisir durant près de 15 ans. J’ai intégré le GRAAL (Groupement Azuréen des Associations Ludiques) depuis ses débuts, que ce soit en tant que petite main puis à divers postes de responsabilité depuis les débuts (Responsable Pôle Jeu de Rôle, Trésorier, gestion des partenariats, etc.).
Depuis 2008 je suis aussi membre du Comité de direction du studio créatif Forgesonges (à l’origine de nombreux projets édités : Les Ombres d’Esteren, Mississippi, Le Recueil des Démiurges en Herbe, etc.) et je fais parti des fondateurs du GEAR (Groupe d’Entre-aide des Auteurs Rolistes) ou encore de diverses associations communautaires liées à des jeux comme la Voix de Rokugan (autour du jeu Legends of the Five Rings).
Et en ce qui nous concerne j’ai été appelé par Sybille à rejoindre dès ses débuts la merveilleuse aventure de Nice Fictions. Elle m’a confié la gestion et la responsabilité du pôle expositions et graphiques du festival.
Tandem : Vous dessinez, vous jouez, vous écrivez ! ?
Olivier : Oui tout ça ! Je dessine, je joue et j’écris.
Alors, Je dessine beaucoup, ça vous vous en doutez, je joue au Jeu de Rôle au moins une fois par semaine et sinon il m’arrive aussi de pousser de la figurine de wargames.
J’ai la chance d’être marié à une « roliste » toute aussi fan, du coup ça facilite amplement la gestion du planning familial !
Pour l’écriture en fait c’est uniquement lié à mon activité autour du jeu de rôle. Je n’ai absolument pas la plume, ni l’âme d’un écrivain, mais j’adore écrire pour du jeu, développer des univers, des intrigues, et autres éléments de contexte. L’exercice n’est pas du tout identique à l’écriture littéraire. Du coup pour l’écriture je ne marche qu’au plaisir et à l’envie et pas à la commande.
Si j’ai un projet, je travaille, le plus souvent en équipe. J’adore le travail d’équipe, malgré ses contraintes, et j’embarque le plus souvent Aldo Pappacoda dans mes délires !
On a commis plusieurs choses dont une fan-production d’un supplément pour un jeu très connu des « rolistes » : Legend of the Five Rings (un jeu médiéval-fantastique japonisant) qui a reçu un accueil merveilleux de la communauté mais aussi des ayants droits du jeu ! On travaille actuellement sur la suite de ce supplément mais aussi sur un projet avec d’autres amis : La Geste des Dieux-Machines.
Tandem : Comment êtes-vous devenu illustrateur en SF et fantasy ?
Olivier : En fait, ma passion pour le dessin s’est développée en parallèle avec ma passion du Jeu de Rôle. Du coup il ne m’est jamais venu à l’idée de travailler sur autre chose que de la SF, de la Fantasy ou des univers de l’imaginaire. Il était évident pour moi que si un jour j’arrivais à travailler en tant qu’illustrateur, ce serait d’abord pour le Jeu de Rôle, puis dans tous ces univers qui agitent mon imagination et ma cervelle à longueur de journée.
Tandem : Quelles sont vos influences artistiques et pourquoi le Japon ?
Olivier : Elles sont multiples et variées. Et fait je me nourris de tout ce qui m’entoure et je me fais influencer très facilement.
Je fais l’éponge, même si j’essaye de garder le plus possible mon identité graphique.
J’ai toutefois une série d’artistes plus présents, que ce soit dans mon travail, ma technique ou les thématiques que j’aborde ou simplement comme constituant de mon univers mental et graphique.
L’Asie et plus encore le Japon, occupe une place d’honneur dans ces influences. Le tout premier qu’il m’est impossible de renier tant je suis fan et tant il participe à m’alimenter c’est Hayao Miyazaki et les Studios Ghibli. Je suis admiratif de leur travail. Leurs univers, leurs sujets, leurs thématiques, me parlent et me touchent. Princesse Mononoke, Le Voyage de Chihiro, Le Château Ambulant, Mon voisin Totoro, Nausica, etc., tant d’œuvres que j’ai en permanence à l’esprit et que je ne me lasse jamais de repasser.
A tel point que lorsque j’ai des jeunes en stage à la maison, il faut obligatoirement que je leur fasse visionner certaines des œuvres clefs qui m’influencent. Ils se plaignent rarement ! Le Japon me fascine, j’en suis amoureux, à tel point qu’une partie importante de ma thèse d’histoire portait dessus.
De ce fait je suis un fan de toute la production d’estampes de l’ère Edo, les Ukiyo-e, et des artistes tels Kiyonaga, Utamaro, Hiroshige, Hokusai, quelques uns parmi les plus célèbres.
Plus actuels, il y a aussi des artistes très célèbres qui ont travaillé dans le jeu vidéo ou l’animation (entre autre) par exemple comme Yoshitaka Amano dont le travail me renvoie inconsciemment à Alfons Mucha peintre et publiciste très connu que j’adore.
Pour citer encore des artistes européens ou contemporains qui m’inspirent ou m’influencent je dois citer le travail des artistes romantiques du XIXe qui me fascinent, notamment par leur ambiance et leurs compositions.
Pour les plus contemporains Sergio Toppi, Gérard Trignac ou encore des artistes comme le non moins célèbre Andy Goldsworthy (artiste photographe/sculpteur/plasticien de la mouvance du Landart) mais aussi des célébrités de notre milieu tel Aleksi Briclot, Marc Simonetti, JungGi Kim, Claire Wendling et tellement d’autres.
Et ce sans compter tous les collègues qui m’entourent avec lesquels je travaille ou que je fréquente et auprès desquels j’agis comme un vrai buvard ou encore tout l’art architectural qu’il soit italien, français, japonais, ancien ou contemporain (les cités italiennes sont une autre de mes passions tout comme les monstres tentaculaires aux contrastes incroyables que sont les cités asiatiques comme Shanghai, Tokyo, Hong Kong, etc.!).
Tandem :Pouvez-vous définir le rolisme ?
Olivier : héhé! C’est la première fois que l’on me parle de « rolisme ».
Ce terme me renvoie à une communauté, une tendance, une mouvance autour du Jeu de Rôle. Je ne sais pas si l’on peut parler de « rolisme » sans parler de jeu avant tout. Sans le « Jeu » pas de « Rôle ».
Notre activité passe avant tout par cette composante essentielle : le jeu. C’est ce qui nous distingue des « jeux de rôles » qu’on peut faire en thérapie chez un psy, en école de commerce, ou encore sur une scène de théâtre.
J’utilise le terme « roliste » pour nous désigner, par raccourci, du coup je pense que sans m’en rendre compte je nous colle une étiquette « communautaire » et du coup « rolisme » prend un peu de sens.
Bref comme le cyclisme, c’est avant tout la pratique qui nous regroupe, pour le reste, les profils sont tellement divers. Du coup, le « rolisme » en tant que tel, isolé de sa pratique ça ne me parle pas. Il n’empêche que j’adore le jeu de rôle et qu’il fait partie des activités, comme pour certains le sport, dont je ne pourrai me passer.
Du coup si je devais définir le « rolisme », je parlerai de création et d’imagination, de voyages, de stimulation et de rencontres mais surtout et avant tout de jeu.
Tandem : Quelle place tient-il dans votre création ?
Olivier : Le jeu de rôle tient une place essentielle.
En fait, le jeu de rôle est un média des plus complets. Il permet de jouer, de s’amuser, de créer. Il stimule l’imagination et mobilise de nombreuses compétences. Notamment sa pratique mais aussi l’aspect créatif. La création de jeu de rôle c’est complet : littéraire, game design, graphisme, scénarisation, etc.
C’est pour moi le Graal du créatif dans le sens où l’on peut y trouver nombre de domaines de la création et que cette création prend vie ensuite dans les mains et l’esprit des joueurs. C’est génial. Quand je bosse, je me fais forcément plaisir. C’est un stimulus incroyable pour mon imaginaire. C’est dire la majeure partie de mon travail, l’est pour des clients de l’industrie du jeu et majoritairement du Jeu de Rôle. C’est simple je travaillerai toujours pour du Jeu de Rôle, que ce soit pour des éditeurs ou sur des projets personnels.
Donnez libre cours à votre inspiration pour le Printemps des Poètes
Et si on se distrayait lors d’une pause pendant les 2 semaines que dure « le Printemps des Poètes« , du 5 au 20 mars ?
Sur le thème de « Vous et votre B.U. », nous vous proposons d’écrire quelques lignes sur le tableau en liège à l’accueil de la BU Droit. Papiers et crayons sont à votre disposition pour épingler votre prose sur le tableau.
Vous pouvez ajouter votre humble petite pierre dans les écrits du XXe , XXIe. A vos alexandrins, calembours, calligrammes… haïkuns, haïkus, senryus… prose libre…vers libres…!
Les 3 meilleures créations se verront attribuer une surprise… Inscrivez vos coordonnées derrière votre écrit afin d’être contacté si vous êtes sélectionnés.
Voici quelques sites où cette tradition s’éclate :
- A la ville de Nice pour commencer : https://www.nice.fr/fr/actualites/le-18eme-printemps-des-poetes?type=articles&parent=root
- A la Bibliothèque Nationale de France BNF : http://blog.bnf.fr/lecteurs/index.php/2016/03/le-printemps-des-poetes-a-la-bnf/
- Le site officiel : http://www.printempsdespoetes.com/ et leur page Facebook : https://www.facebook.com/Printemps.des.Poetes.Coordination.France/
Le cœur des hommes est une bibliothèque où s’alignent les romans tragiques, les idylles, les livres gais et aussi quelques livres légers : une bibliothèque rangée sans ordre apparent, mais complète. De Henri Duvernois / Edgar
Pour parler droit, il ne faut pas être tordu.
Là où le rat passe, le droit trépasse.
Si vous possédez une bibliothèque et un jardin, vous avez tout ce qu’il vous faut. De Cicéron
Un intellectuel c’est quelqu’un qui entre dans les bibliothèques publiques même quand il ne pleut pas. De André Roussin
Un festival culturel sur le campus Saint Jean d’Angely ce printemps: Nice Fictions 2016
Depuis avril 2015, le campus de saint-Jean d’Angely se transforme, l’espace de quelques jours, en une vaste scène dédiée aux genres du fantastique, de la fantasy et de la Science-fiction. Au printemps dernier, les amateurs ont pu jouer, rencontrer des peintres illustrateurs et des écrivains, assister à des tables rondes, écouter un concert, échanger sur leurs passions…
Ce festival se veut ouvert à toutes les créations artistiques (écriture, BD, musique, cinéma, peinture, jeux). Son originalité vient de ce qu’il réunit artistes et universitaires, et permet de passer d’un jeu de rôle captivant à une table ronde ou une conférence qui ne le sont pas moins autour de tous les aspects de la SFFF. Processus de création, conférences sur les films, crédibilité scientifique de la navigation spatiale, tout ce qui ouvre sur la société du futur.
Installé sur tout le campus, ce festival est aussi une occasion d’enrichir la vie culturelle et sociale des étudiants de Saint-Jean d’Angely, tout en l’intégrant dans la vie du quartier et de la ville.
La BU de Saint-Jean d’Angely s’y est associée dès 2015, en recevant des expositions des peintres de SF et une compétition d’écriture. Depuis septembre, la bibliothèque expose désormais des peintres et héberge un atelier d’écriture de nouvelles.
Mais passons la parole à sa directrice, Sybille Marchetto.
Sybille, pouvez-vous vous présenter ?
Nouvelliste dans les genres de l’imaginaire et anthologiste, je dirige une toute petite maison d’édition (Les Vagabonds du Rêve), publiant entre autres des jeux de rôle, et je suis également responsable du festival Nice Fictions.
Avec qui travaillez-vous ?
Dès que le projet a été connu, il a suscité une véritable adhésion parmi les amateurs d’imaginaire, mais y collaborent plus spécialement :
- le comité littéraire, qui chapeaute la programmation des tables rondes et rassemble plusieurs écrivains de la région niçoise : Ugo Bellagamba, Hélène Cruciani, Merlin Jacquet, Léo Lallot et Hélène Marchetto ;
- Olivier Sanfilippo, illustrateur mentonnais et auteur de l’affiche de notre 1ère édition, est en charge des expositions ;
- Jérôme Gayol, directeur-adjoint et régisseur. Il est également président du GRoupement Azuréen des Associations Ludiques qui assure le pôle Jeux de Simulation au Festival International des Jeux de Cannes ;
- des bénévoles des associations ludiques, membres du GRAAL, et plus spécialement les Voix d’Eidôlon, C’est Pas D’Rôle et On Sort Le Grand Jeu.
La nouveauté de cette édition 2016, est l’ajout d’un pôle Sciences dont est chargé Stéphane Guibert, docteur en astrophysique.
La BU Saint-Jean-d’Angely et le CROUS sont aussi partenaires, ainsi que la Bibliothèque municipale Nucéra qui va lancer le festival par une journée cinéma.
Pourquoi Saint-Jean-d’Angely ?
C’est un campus moderne, ouvert par définition à la culture et idéalement situé, à quelques pas du Vieux Nice et sur le tracé du tram. De plus, il a l’habitude et la vocation d’accueillir salons et colloques.
Parlez-nous de la philosophie de ce festival.
Nice Fictions est un festival ouvert et communautaire, sur l’idée forte que la culture appartient à tous et doit être accessible à tous. L’entrée est libre. Nous dédions le vendredi aux scolaires et aux universitaires et les deux autres jours du week-end sont plus ouverts aux familles et grand public.
Nous montrons la richesse des genres de l’imaginaire qui investissent tous les supports de l’art : littérature, jeux, cinéma, arts plastiques…
Un retour sur les événements de l’année dernière ?
- La Saturday Gaming Night a accueilli tous types de jeux une bonne partie de la nuit et un concert du groupe Kerion, groupe de métal symphonique ;
- la conférence Weightless présentée par Richard Taillet, astrophysicien sur le traitement de l’apesanteur dans les films de science-fiction, a eu beaucoup de succès ;
- les expositions d’œuvres, dont certaines illustrations directement issues du jeu de rôle. En partenariat avec la Bibliothèque Universitaire de St-Jean d’Angély, l’expostion Le retour de l’enfant prodigue de Gilles Francescano, invité d’honneur 2015, est resté plusieurs semaines proposée au public ;
- la projection de Noob, le film, sur grand écran.
Que nous préparez-vous pour avril 2016 ?
Bien évidemment, on retrouvera la structure proposée en 2015 : conférences, tables rondes, dédicaces et rencontres, expositions, jeux en démo, tournois, mais il y aura aussi quelques nouveautés, comme une plus forte présence de la Science évoquée plus haut ou, dès le mercredi, une journée cinéma qui démarrera le festival à l’auditorium de la Bibliothèque municipale Louis Nucéra.
A noter également que le festival est partenaire du concours de nouvelles du CROUS et que la remise des prix se fera le vendredi soir.
Pour en savoir plus, lien vers le site : http://nice-fictions.fr