Nouvelles du réseau

 

Découvrez l’Espace de l’Art Concret à Mouans-Sartoux

Espace de l’art concret (Photo Sudoc-PS)

L’équipe Sudoc-PS a visité fin mars un établissement intéressé par l’intégration au réseau Sudoc-PS : la bibliothèque de l’Espace de l’art concret à Mouans-Sartoux. Nous avons été accueillis par Christine Jouffroy, chargée du fonds documentaire.

L’Espace de l’Art Concret (l’eac) a vu le jour grâce à la générosité de deux collectionneurs suisses : Gottfried Honegger et Sybil Albers. Commençant à collectionner des œuvres d’art dans les années 1960, ils mettent leur collection à disposition du public à partir de 1990, dans le château de Mouans-Sartoux.  Au début des années 2000, ils poursuivent leur action philanthrope en faisant le choix de donner leur collection à l’État français. A cette occasion, un nouveau bâtiment est construit à proximité du château du XVe siècle, dans l’enceinte du parc. Il est inauguré en 2004. A la donation Albers-Honegger s’ajoutent les donations d’Aurélie Nemours, de Gilbert Browstone et de plusieurs autres artistes. La collection compte plus de 700 œuvres représentatives des multiples tendances de l’art concret et l’abstraction géométrique.

Selon les vœux de Gottfried Honegger, l’eac n’est pas seulement un lieu de conservation et de valorisation des œuvres, mais également un lieu de recherche, de rencontre, d’éducation et de sensibilisation à l’art de notre temps. Dans cette optique, l’eac organise des ateliers pédagogiques et permet également aux artistes de résider et créer sur place.

Le fonds documentaire de l’eac est constitué d’environ 10 000 ouvrages et se veut exhaustif concernant l’abstraction géométrique. Mais il cherche à s’élargir aux arts plastiques dans toute leur diversité y compris dans le domaine de l’architecture, de la photographie, de la mode, du design etc.

Au départ il a été constitué avec les monographies et les catalogues d’expositions acquis par Sybil Albers et Gottfried Honegger. Par la suite il s’est enrichi par les dons d’artistes et des acquisitions régulières (notamment lors de la préparation de nouvelles expositions). A partir de 2004, une politique d’échanges de publications a été mise en place avec les centres de documentation, les centres d’art, les fondations et les écoles d’art.

A part les ouvrages généraux sur l’art des XXe et XXIe siècles et les catalogues d’expositions, le fonds contient aussi des livres d’artistes, des ouvrages rares et précieux, des documents audio-visuels et des abonnements de presse spécialisée (L’Œil, Journal des Arts, Art Forum, Art Press, etc.).

Christine Jouffroy constitue en outre des dossiers documentaires sur des artistes de la collection Albers-Honegger. Ils contiennent, entre autres, les dossiers de presse et les dossiers pédagogiques d’expositions monographiques, la biographie, la bibliographie, la filmographie, les articles de presse collectés – en bref toutes sources documentaires disponibles sur l’artiste. Elle consacre quelques heures par jour à la bibliothèque partageant son temps de travail pour l’accueil du public et la médiation avec le reste de l’équipe. Actuellement, 14 personnes travaillent à l’eac.

Le catalogue des collection de l’eac est informatisé, on peut faire des recherches via le catalogue de la médiathèque de Mouans-Sartoux. En passant par la recherche avancée, il est possible de sélectionner directement le site de l’Espace de l’art concret. Le fonds est ouvert à tout public sur rendez-vous (en s’adressant à christine@espacedelartconcret.fr ) et consultable uniquement sur place.

Nous remercions chaleureusement Christine Jouffroy pour son accueil et espérons travailler bientôt avec la bibliothèque de l’eac dans le réseau Sudoc-PS.

Le château de Mouans-Sartoux, qui accueille l’Espace de l’art concret dans son parc (photo Sudoc-PS)

 

Le rapport d’activité 2018

Hupao « Dreaming of the Tiger », Spring in Hangzhou, China. Crédits : Sh1019 [Wikimedia Commons, CC BY-SA 3.0].

Chaque année le Centre du réseau Sudoc-PS Paca/Nice rédige un rapport d’activité dans le cadre de la convention sur objectifs Sudoc-PS signée avec l’ABES. Vous pouvez consulter ici le rapport d’activité 2018.

Les points forts présentés dans ce rapport sont :

  • La 6e Journée annuelle du Réseau : organisée à la Bibliothèque Louis Nucéra (BMVR) à Nice le 6 novembre 2018, elle a réuni 54 participants venus de 28 bibliothèques du réseau.
  • L’équipe du Centre Régional a profité de cette journée de rencontre pour présenter une première version de l’outil d’analyse des collections (partie sur les unica), répondant aux objectifs annoncés dans la convention 2018-2020 avec l’ABES. Une table ronde autour de 3 projets régionaux de numérisation de collections était également organisée.
  • Grâce à l’utilisation de Colodus par les bibliothèques du réseau, le chiffre des nouveaux titres de périodiques localisés par notre réseau dans le Sudoc est en hausse de 15 %. Le signalement des unica a augmenté de 3 %.
  • L’outil Cidemis va prendre une importance toute particulière prochainement dans le cadre de notre projet de valorisation des collections du réseau. En effet nous allons enrichir les notices bibliographiques du catalogue national Sudoc avec les données produites par le réseau, et notamment attribuer un numéro ISSN à chaque notice de périodique qui entre dans notre cadre de travail.

Le rapport présente également les objectifs pour l’année 2 de la convention 2018-2020 signée entre le CR et l’Abes, et notamment les prochaines étapes du projet de valorisation et visualisation des données du CR.

Merci à toutes et à tous pour votre participation active au réseau Sudoc-PS PACA/Nice !

 

Le Centre Régional de Documentation Occitane

L’équipe Sudoc-PS a visité le Centre Régional de Documentation Occitane (CRDO) à la Médiathèque de Mouans-Sartoux en février. Nous avons été accueillis par Michel Gourdon, principal initiateur de la création du fonds occitan et son responsable actuel.

Le CRDO a été créé en 1981. Il est géré par le Centre d’Activités culturelles occitanes, association créée à Mouans-Sartoux en 1977, dont la vocation est la reconnaissance et la mise en valeur de l’identité culturelle occitane. Si vous l’ignoriez, l’occitan est une langue romane qui regroupe six grands dialectes : l’auvergnat, le gascon, le languedocien, le limousin, le provençal et le vivaro-alpin. Il est parlé dans le tiers sud de la France, les Vallées occitanes et Guardia Piemontaise en Italie, le Val d’Aran en Espagne.

Parçans e regions d’Occitània. Pèir Eravathnauta [CC BY-SA 4.0]

Le CRDO regroupe la documentation sur le domaine occitan de Bordeaux à Nice et également les vallées occitanes d’Italie. Les fonds sont actuellement hébergés dans les locaux de la Médiathèque de Mouans-Sartoux : les ouvrages édités après 1960 sont en accès direct dans la salle (classement Dewey) ; les ouvrages anciens, les périodiques et les photos sont conservés dans les réserves et consultables sur rendez-vous en contactant Michel Gourdon. La totalité du fonds est en consultation sur place et les collections sont décrites via le logiciel Filemaker et consultables en ligne via ce lien.

Le fonds du CRDO est composé de :

  • Plus de 7000 ouvrages, publiés entre XVIIème siècle et aujourd’hui, aux thématiques variées (littérature, histoire, géographie, sociologie, ethnologie, art, pastoralisme, généalogie, etc.)
  • 746 titres de périodiques, en occitan, catalan, piémontais ou français. La plupart des titres ont été dépouillés et font l’objet d’une fiche bibliographique dans le fichier général du CRDO.
  • 3500 photos anciennes (1890-1960) sur l’ensemble du département des Alpes-Maritimes, le Var et les Alpes de Haute Provence.
  • Un fichier de plus de 30 000 toponymes du département des Alpes-Maritimes. Les noms de lieux ont été recueillis dans les documents d’archives (XII – XIXème siècle) ou dans les enquêtes orales. Le fichier est régulièrement enrichi de nouveaux toponymes relevés au fil des recherches.
  • Un fichier d’auteurs occitans (près de 420 auteurs) avec, pour chaque auteur, une fiche avec la photo, une courte biographie et la liste de ses principaux ouvrages et articles publiés dans les revues.

Ce fonds très riche a pu être créé grâce à l’aide de la commune, de la région, du CNL (Centre national du livre) et, bien sûr, aux dons de particuliers (Claude Barsotti, Gérard Gouiran, Paul Castela, Sylvain Joseph, Michel Gourdon et autres).

Un grand merci à Michel Gourdon qui nous a chaleureusement accueilli et a partagé avec nous sa passion pour l’histoire locale, si importante dans un monde toujours plus tourné vers l’avenir et la modernité.

Centre Régional de Documentation Occitane. Photo E. Rauzy.

 

Le Centre de documentation de l’Institut européen de Nice

Centre de documentation de l’Institut européen. Photo E. Rauzy

Dans le cadre de nos visites aux établissements du réseau Sudoc-PS, notre équipe a visité fin janvier le Centre de documentation de l’Institut européen, 81 rue de France à Nice.

Le Centre de documentation comprend un fonds spécialisé dans les relations internationales, l’intégration européenne, et le fédéralisme. Les étudiants ont à leur disposition plus de 6 000 ouvrages, de nombreux périodiques d’actualité, des périodiques en ligne, des mémoires d’étudiants, ainsi que des dossiers thématiques en ligne.

L’IE·EI, Institut européen·European Institute, est un département du CIFE (Centre international de formation européenne), établissement d’enseignement supérieur privé enregistré auprès de l’Académie de Nice.

Cet établissement s’attache à :

  • L’excellence académique
  • La professionnalisation
  • L’interdisciplinarité
  • Le multiculturalisme
  • La tolérance
  • Étudier et vivre en Europe : le cursus des étudiants est partagé entre Nice, Canterbury, Berlin, Rome, Istanbul ou Tunis (selon la filière choisie).

La 1ère promotion date de 1964, à Nice. Depuis, environ 2000 étudiants venus d’une centaine de pays ont obtenu leur diplôme. Ils sont désormais au service d’institutions européennes, d’organisations internationales, d’organisations non gouvernementales, d’universités, d’administrations publiques et d’entreprises.

Le Diplôme des Hautes Études Européennes et Internationales (DHEEI) s’adresse à des étudiants ayant terminé un 1er cycle d’études (Bac+3) et son objectif est de donner une vision des problèmes politiques, sociaux, économiques et culturels du monde d’aujourd’hui. Il est accessible sur dossier. Pour chaque filière, le programme d’études dure 1 an (avec production d’un mémoire) et se déroule dans plusieurs villes européennes. Les étudiants sont souvent inscrits dans la bibliothèque des campus qu’ils sont amenés à fréquenter durant leur cursus.

 

La Bibliothèque spécialisée du Musée d’Anthropologie préhistorique de Monaco

L’équipe du Sudoc-PS a visité la Bibliothèque spécialisée du Musée d’Anthropologie préhistorique (M.A.P.) de Monaco en décembre 2018. Cette bibliothèque fait partie du réseau depuis les origines, dans les années ’80. Nous avons été accueillis par François Burle[1] et Elena Rossoni-Notter[2] qui ont eu l’amabilité de rédiger un texte de présentation de leur établissement, retraçant son histoire de 1902 à 2018.

Mapmc [CC BY-SA 4.0], from Wikimedia Commons

La Bibliothèque du Musée d’Anthropologie préhistorique voit le jour à Monaco en même temps que le premier Musée d’Anthropologie préhistorique, fondé officiellement en 1902 sous l’impulsion du Prince Albert Ier. Spécialisée, sa fonction principale consiste à conserver et mettre à disposition des demandeurs (e.g. chercheurs internationaux, scientifiques et étudiants) toutes les publications en lien avec les recherches en Préhistoire-Archéologie.

Depuis sa création, de nombreux ouvrages sont venus enrichir le fonds existant. La bibliothèque inventorie à ce jour un fonds précieux, des monographies internationales, des actes de colloques et de congrès, des publications scientifiques, des périodiques, des revues et des magazines sur la recherche scientifique (français et étrangers), la géologie, la spéléologie, l’archéologie et la préhistoire, ainsi que des périodiques et des magazines sur l’actualité culturelle de Monaco.

Le M.A.P. est par ailleurs éditeur depuis 1954 ; il publie chaque année un bulletin scientifique constitué d’articles multilingues de référence, soumis à un comité de lecture international (reviewer).

Un système d’échange d’ouvrages a été mis en place avec des bibliothèques, des universités, des laboratoires et des associations afin de diffuser ces revues (n°58 en 2018) et Hors-séries (n=7). La Bibliothèque du Musée comptabilise à ce jour 134 institutions abonnées (i.e. 31 françaises et 103 internationales) en plus de ses ventes auprès de libraires et de particuliers.

En parallèle des travaux récents d’inventaire, de classification de conservation et de (re)conditionnement, un intérêt particulier a été apporté à la numérisation des ouvrages précieux/ anciens et autres documents-archives, à des fins de sauvegarde et de consultation. Une grande partie des bulletins du M.A.P. (premiers numéros) ont en ce sens également fait l’objet de numérisation.

Bulletin MAP No 58

Le M.A.P. accueille tous étudiants et stagiaires intéressés par la recherche, la communication/médiation et les archives.

[1] Commis-Archiviste, Musée d’Anthropologie préhistorique de Monaco, 56 bis bd du Jardin exotique, 98 000 Monaco, fburle@gouv.mc

[2] Directeur, Chercheur-Archéologue, Musée d’Anthropologie préhistorique de Monaco, 56 bis bd du Jardin exotique, 98 000 Monaco, erossoni-notter@gouv.mc

 

Retour sur la 6e Journée annuelle du Sudoc-PS Paca/Nice (novembre 2018)

Portrait. Thomas Leth-Olsen (Flickr, CC BY 2.0).

La 6e Journée annuelle du Centre du Réseau Sudoc-PS PACA/Nice s’est déroulée le mardi 6 novembre dernier. Nous étions reçus par la Bibliothèque Louis Nucéra (Bibliothèque Municipale à Vocation Régionale de Nice), où de nombreux collègues se sont mobilisés pour nous offrir le meilleur accueil. Merci à eux/elles !

La journée a rassemblé 54 participants venus de 28 établissements des Alpes-Maritimes, du Var, et de Monaco.

Après une présentation des actualités du Réseau, nous avons fait un point d’étape sur le projet de développement de notre interface de visualisation des données du réseau, pour une amélioration du signalement et une valorisation des collections de presse locales rares (unicas) et anciennes. Nous avions exposé les contours de ce projet lors de la Journée annuelle 2017, et depuis 3 billets ont été publiés sur ce blog pour vous tenir au courant de son évolution. Vous pouvez vous reporter au tout dernier billet (3/5) pour la synthèse de ce qui a été dit le 6 novembre.

Ensuite, les participants ont pu assister à une table ronde « retours d’expériences » autour de 3 projets régionaux de numérisation de collections :

Chaque intervenant a pu aborder les questions de choix et de préparation des collections, de procédure en lien avec le prestataire, de mise à disposition du public via une interface en ligne, etc.

L’après-midi, les participants ont pu visiter les locaux de la Bibliothèque Nucéra (Tête carrée, salles de lecture, bibliobus, magasins et collections…), mais aussi la Bibliothèque d’étude et du patrimoine Romain Gary (bd Dubouchage), tout récemment rénovée.

Toute l’équipe du Centre du Réseau Sudoc-PS Paca/Nice espère vous retrouver nombreux lors de notre prochaine édition en 2019 !

Pour ceux/celles qui ne l’ont pas encore complété, notre enquête de satisfaction est toujours accessible. Vous pouvez aussi exprimer vos souhaits de thématiques à aborder pour la prochaine Journée Sudoc-PS. Merci d’avance !

6e Journée du réseau SUDOC-PS Paca/Nice, le mardi 6 novembre 2018

Portrait. Thomas Leth-Olsen (Flickr, CC BY 2.0).

A vos agendas ! La 6e Journée des bibliothèques du réseau SUDOC-PS du Centre régional PACA/Nice aura lieu le mardi 6 novembre 2018, de 9h à 16h30. Vous êtes cordialement invité·e·s à participer à cette journée d’information et d’échanges sur les actualités du Centre Régional et nos pratiques professionnelles.

Cette année c’est la Bibliothèque Municipale à Vocation Régionale (BMVR) qui nous accueille. La journée se déroulera à la Bibliothèque Louis Nucéra, 2 place Yves Klein à Nice.

La matinée sera consacrée aux informations professionnelles. L’après-midi, 2 visites guidées sont prévues : la bibliothèque Louis Nucéra et la Bibliothèque patrimoniale Romain Gary (21 boulevard Dubouchage), actuellement en cours de rénovation.

Déroulement de la journée :

9h00 : Accueil des participants à la Bibliothèque Nucéra autour d’un café et de viennoiseries.
9h30 : Début des interventions. Introduction de la Journée. Actualités du Centre Régional et du réseau.
10h10 : Avancement du projet de visualisation des données du réseau Paca/Nice.
Pause
11h10 – 12h30 : Table ronde autour de 3 projets régionaux de numérisation de collections :
* projet de la Société d’études scientifiques et archéologiques de Draguignan et du Var, avec la BNF et Gallica
* projet du Service Commun de la Documentation de Nice
* bibliothèque numérique d’Aix-Marseille : Odyssée – focus sur les corpus de périodiques
12h30 – 14h : Pause déjeuner (buffet offert).
14h : Deux visites guidées en alternance, par groupes : Louis Nucéra (magasins de périodiques, fonds locaux, Tête carrée) et Romain Gary (bd Dubouchage).
16h30 : Fin de la Journée.

Précision importante pour l’accès le matin : la Bibliothèque L. Nucéra ouvre ses portes à 10h les mardis. A 9h l’entrée des participants se fera du côté de l’auditorium, boulevard Risso (en face du n°60 et de l’hôtel Campanile).
Accès en transports publics : tramway ligne 1, arrêt Garibaldi. Lignes de bus : 4, 7, 9, 10, 17, 22, 30.
Parking payant le plus proche : Parking Promenade des Arts.

Pour faciliter l’organisation de cette rencontre, merci de bien vouloir confirmer votre participation auprès de sudocps-scd@unice.fr avant le 6 octobre.

N’hésitez pas à nous contacter pour toute demande de renseignements complémentaires.

 

Le Centre de recherche et de ressources du sport, au Musée du Sport de Nice

Musée National du Sport (photo E. Rauzy)

Le Musée national du Sport a été créé en 1963. A l’origine basé à Paris, il est maintenant installé à Nice depuis 2014, sous le stade Allianz Riviera (6 boulevard des Jardiniers). Ce musée comprend également un Centre de recherche et de ressources du sport, à disposition du public.

Ce centre de documentation est ouvert sur rendez-vous aux chercheurs et au grand public. Il dispose d’une grande salle de travail pour la consultation des documents (sur place uniquement). Les demandes de recherches envoyées par mail sont également traitées.

Le Centre a pour missions principales :

  • la collecte et la conservation de la documentation et des archives du sport,
  • la valorisation de ce patrimoine sportif (expositions, publications),
  • la promotion et la diffusion de la recherche sur le fait sportif (publications et colloques).

Les collections développent tout particulièrement les thématiques de l’histoire du sport français du XIXème siècle à nos jours, et la sociologie du sport.

Quelques chiffres :

  • 18 000 ouvrages
  • 1100 périodiques (équivalent à 150 000 fascicules), dont quelques abonnements en cours
  • 100 000 photographies
  • 1000 films anciens

Un important travail de rétroconversion et d’inventaire des fonds a été mené à bien avant le déménagement à Nice, pendant plusieurs mois. Plusieurs bases de données internes décrivent les collections d’ouvrages, de périodiques, de photos. Un magasin entier est consacré à la conservation des documents, dans de très bonnes conditions physiques et matérielles (boîtes de conservation).

Musée National du Sport – Magasins (photo E. Rauzy)

Une politique d’acquisition est menée tous les 3 ans. De nombreux dons sont présents dans les collections, notamment provenant de collectionneurs et de fonds d’archives privés (exemple : bibliothèque personnelle de Renaud de Laborderie, journaliste français spécialisé dans la Formule 1).

En projet :

  • La réalisation et mise en ligne d’un portail documentaire pour mieux faire connaître les collections auprès du public et les mettre en valeur.
  • Des projets de numérisations ont été menées à bien en collaboration avec la BNF, et d’autres sont en cours.
  • Un travail de désherbage est à l’étude.

Merci à toute l’équipe du Centre, entreprenante et dynamique, pour cette belle découverte. Ce service de documentation participera très bientôt à notre réseau de bibliothèques Sudoc-PS (signature de convention en cours). Nous lui souhaitons la bienvenue et espérons que cette nouvelle collaboration sera fructueuse.

Musée National du Sport – Salle de consultation (photo E. Rauzy)

 

Le rapport d’activité 2017

Dans le cadre de la convention sur objectifs Sudoc-PS signée avec l’ABES, un rapport d’activité est rédigé chaque année. Vous pouvez consulter ici le rapport d’activité 2017.

Les points forts présentés dans ce rapport sont :

  • Les formations aux outils Colodus et Cidemis portent leurs fruits puisque les mises à jour d’état de collection sont en progression de 78%, améliorant significativement la qualité du signalement des périodiques du réseau. Par ailleurs, 15 demandes ont été traitées par le Centre Régional via Cidemis, et le signalement des unica a augmenté de 2%.
  • La 5e Journée annuelle du Réseau : organisée à la Bibliothèque municipale Villa Saint-Hilaire de Grasse le 9 novembre 2017, elle a réunit 49 participants représentants 21 bibliothèques du réseau.
  • L’équipe du Centre Régional a utilisé cette journée de rencontre pour présenter son projet de valorisation de presse locale ancienne et de création d’un outil de visualisation des données du CR.

Le rapport présente également les objectifs pour l’année 1 de la nouvelle convention 2018-2020 signée entre le CR et l’Abes, et notamment les prochaines étapes du projet de valorisation et visualisation des données du CR :

  • Travail d’inventaire et de signalement spécifique sur les unicas et les périodiques locaux.
  • Consolider les critères de définition du corpus en lien avec les établissements.
  • Travailler sur un prototype d’outil de visualisation des données, moteur de recherche qui permettra l’analyse des collections des bibliothèques du CR.

Merci à toutes et à tous pour votre participation active au réseau Sudoc-PS PACA/Nice !

Photo : Bees / Sy (Flickr, CC BY-NC-SA 2.0)

 

Mission : enrichir et faire parler les données du CR (1/5)

Ce billet, introductif d’une série d’autres billets sur le sujet, vise à développer un des projets présenté dans la Convention sur objectifs 2018-2020 du Centre Régional Sudoc-PS Paca/Nice (CR).

Ce projet comprend la création de deux interfaces web :
* une interface publique destinée à présenter, visualiser, interroger (voire éditorialiser) les données des bibliothèques du CR.
* une interface à usage interne centrée sur la qualité des données dans une optique d’outil de pilotage et d’amélioration.

Au stade où nous en sommes, celui de la formalisation des besoins et de la spécification des fonctionnalités attendues, les contours du projet génèrent encore beaucoup de questions et de tâtonnements. C’est justement l’objectif de cette série de billets que de partager nos réflexions, tests, méthodes de travail, choix d’outils, calendriers, ratés… Toutes les étapes qui rythment le cycle de vie d’un projet.

Concernant le travail sur la qualité des données, l’idée est de se doter d’un tableau de bord de type web qui aura les caractéristiques suivantes :
* reproductibilité : mise à disposition du CR d’une page web dotée d’un formulaire d’injection d’une liste de ppn qui génère un tableau de résultats à la volée.
* interrogation en temps réel des notices du catalogue national Sudoc.
* informations synthétisées sur les critères de qualité retenus en amont par l’équipe (par exemple présence ou non d’un ISSN) et production de listes de titres servant de base de travail pour les corrections.

En résumé, un service de type AlgoSudoc personnalisé et adapté aux notices de périodiques. Techniquement parlant et à ce stade, les choix liés aux types de langages, environnements ou frameworks, ne sont pas arrêtés. Cependant cette partie du projet n’est pas la plus ambitieuse et ne nécessite pas forcément beaucoup de moyens. Voici par exemple une page html (en mode prototype bien sûr) que l’on peut produire avec une simple feuille de style xsl appliquée à une liste de 1000 ppn formatée en xml :

(librairie javascript utilisée pour les graphiques : morris.js)

En revanche le deuxième volet du projet s’annonce plus complexe, puisqu’il s’agit de proposer :

  • une interface de visualisation (= de la dataviz),
  • dotée d’un moteur de recherche (= de l’indexation),
  • plutôt attractive (= du framework web),
  • qui rende visible sur le web les données qu’elle intègre (= des données embarquées dans les pages web, s’appuyant sur du RDFa notamment), à l’instar, n’ayons peur de rien, de ce que propose data.bnf
  • tout en proposant un type de navigation exploratoire (= de la modélisation en graphe, ou du moins une structuration de données autorisant un parcours de type graphe)
  • donc par conséquent, s’appuyant sur des données modélisées selon le modèle LRM et les standards du web de données.
  • sans oublier bien sûr de se raccrocher aux deux autres objectifs du CR : la valorisation des unicas et de la presse locale

Si on essaie d’articuler l’ensemble de ces éléments, certaines interrogations se posent d’emblée :

  • quel périmètre de données ? Notre réflexe naturel est bien sûr de se concentrer sur les données bibliographiques, mais il y a un fort intérêt à également pousser au même niveau les données locales sur les exemplaires ainsi que les données sur les bibliothèques (= les notices RCR), notamment si l’on considère que le réseau du CR, par nature très hétérogène, comprend aussi des structures de tailles et moyens modestes qui ne sont pas dotées de site web et pour lesquelles une telle interface assurerait une présence et une indexation sur le web.
  • quelles sources utiliser pour ces données (Sudoc, ISSN, databnf…), notamment en fonction des récentes évolutions du portail ISSN et des modalités d’exposition des données proposées par ISSN ?
  • quel workflow peut-on mettre en place : extraction dynamique ou base de données avec mise à jour ? Et dans le cas de mises à jour, avec quelle fréquence ?
  • quelle modélisation opérer, sachant qu’autant FRBR que LRM sont beaucoup moins opérants sur les publications en série que sur les monographies ?
  • quelle interface côté utilisateur ? Du « fait maison », du framework web léger, du logiciel open source ?
  • quelle articulation avec l’animation de réseau du CR : dans l’idéal le mode collaboratif est bien sûr plutôt envisagé, mais comment le mettre en œuvre ?

En résumé : un vaste et beau chantier devant nous !

Quoi qu’il en soit, pour illustrer notre propos lors de la présentation du projet à la dernière Journée du Centre Régional (Grasse, nov 2017), nous avons opté pour une visualisation expérimentale avec le logiciel Omeka (dans un usage quelque peu détourné de sa fonction principale d’outil de bibliothèque numérique), qui fournit d’ores et déjà une piste intéressante… A suivre !

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