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Trois revues d’art niçoises, périodiques remarquables de notre réseau

Dans ce billet nous présentons 3 revues d’art éditées à Nice. Ce type de publication reproduit et assemble des créations artistiques, inédites ou reproduites, et sert de médiation entre artistes, et entre les artistes et le public. Il permet de créer du discours sur la culture et sa diffusion, et sur l’art en lui-même. Les revues choisies ici ont été publiées à 3 périodes différentes, et constituent un reflet des capacités éditrices de leur époque et des différents publics qu’elles visent.

Couvertures de L’Olivier

La première revue est L’Olivier, publiée entre 1912 et 1914. Il s’agit d’une publication indépendante de 10 numéros par année contenant des poèmes, des critiques d’art et des publications inédites de correspondances entre artistes. Bien qu’ayant une publication courte, l’équipe de L’Olivier s’est donné les moyens de produire pour chaque numéro 25 exemplaires spéciaux imprimés sur papier Japon, plus coûteux, plus épais, mais aussi pour notre intérêt plus faciles à conserver. L’objectif était d’en faire un bel objet, dans la mesure de leurs moyens et avec la limitation d’une impression exclusivement textuelle. Comme dans la majorité des revues d’art, la rédaction est composée d’artistes, comme l’auteur Bernard Barbery ou le peintre Paul Audra, mais également de personnes impliquées dans la politique culturelle locale comme Joseph Levrot qui fut rédacteur en chef de Nice Historique de 1909 à 1914 et ayant travaillé au sein des bibliothèques et des archives de la ville de Nice. L’Olivier est aujourd’hui conservé dans un grand nombre d’établissements (dont 6 du réseau PACA/Nice) et un numéro est consultable sur Gallica.

Page d’un numéro de Méditerranéa

La deuxième revue présentée a fait l’objet d’un article dans Les Cahiers de la Méditerranée par notre collègue Dominique Laredo. Il s’agit de Méditerranéa, publiée de 1927 à 1940. Une revue qui a eu pour objectif de légitimer une culture méditerranéenne en promouvant les artistes locaux, mais également en se faisant le relais d’expositions à travers le monde par des reproductions d’œuvres. On y retrouve, en plus des reproductions citées, des textes inédits mais également des illustrations originales qui en font un objet de grande valeur. Son impression de qualité (bien que monochromatique) lui a permis de se bâtir une solide réputation et avoir la reconnaissance et l’appui de certains députés. Il parait évident que cette revue initiée par Paul François Castéla, qui n’en était pas à son coup d’essai, a créé une certaine effervescence, un mouvement qui coexista avec la création du Centre Universitaire Méditerranéen inauguré en 1933. Au vu de son intérêt, elle est conservée dans un grand nombre d’établissements (dont 5 du réseau PACA/Nice), et elle a également pu bénéficier d’une grande opération de numérisation à la BMVR de Nice, qui nous a été présentée pendant la journée professionnelle du Sudoc-PS de 2019, elle est consultable sur la plateforme patrimoniale NICEA. Certains numéros sont également sur Gallica et un numéro spécial dans les Fonds Anciens de Grasse.

Première page d’un numéro d’Evidence

La dernière revue est un objet particulier. Là où les deux précédentes revues voulaient se rendre légitimes et donc avaient un certain standard d’édition, Evidence est un périodique qui se rapproche plus du fanzinat, artisanal dans sa conception. Avec son arrangement à base de collages accompagnés de dessins d’artistes et de poèmes, avec en son cœur un mini-magazine à plier soi-même dans chaque numéro. Son esthétique punk a une origine évidente : il est édité par Bramstocker Association, fondée par les membres du groupe punk niçois Bramstocker, composé originellement de Fréderic Vidal (le rédacteur en chef), Jean-Paul Albert, Christian Leblond, Jean-Luc Zerbib et Patrick Douillon. Evidence a pour vocation de parler à la jeunesse de Nice (tirages importants à bas prix) pour promouvoir l’activité culturelle locale et porter également des revendications de démocratisation de la culture. Publié uniquement de 1981 à 1982, ce périodique est conservé dans 3 établissements du réseau et ne possède pas encore de version numérisée.

N’hésitez pas à aller consulter ces titres dans les établissements du réseau les possédant ou bien à accéder à leur numérisation. Chaque type de périodique a son histoire, ses variations, et peut inspirer aux lecteurs une curiosité ou des idées de recherches dans leurs domaines scientifiques. Evidence met d’ailleurs en avant l’idée d’Initiative Culturelle : l’accès à la culture est nécessaire pour que d’autres s’en saisissent et la fassent vivre.

Mini-magazine pliable dans chaque numéro d’Evidence

 

LillOnum : la bibliothèque numérique patrimoniale de l’Université de Lille

Illustrations Bibliothèque numérique LillOnum

LillOnum est la bibliothèque numérique patrimoniale de l’Université de Lille. Elle propose des collections numérisées d’ouvrages conservés par le Service Commun de la Documentation, par d’autres bibliothèques de l’université, ou bien par des partenaires régionaux ou transfrontaliers. Des milliers de livres et de revues des 19e et 20e siècles sont accessibles.

Cette bibliothèque numérique s’articule autour de trois grandes collections thématiques : Histoire régionale (Hauts de France, Belgique), Histoire industrielle et des techniques (avec un focus sur les industries régionales), Histoire des sciences. Les recherches peuvent se faire de plusieurs façons, et notamment grâce à une indexation par sous-collections thématiques.

Des expositions virtuelles sont également programmées. La 1ère disponible est consacrée a une société savante locale : la Société géologique du Nord.

A noter : les documents numérisés relèvent dans leur grande majorité du domaine public et sont librement réutilisables. La réutilisation des documents ne relevant pas du domaine public est soumise à autorisation. Les collections de Lillonum sont signalées dans le SUDOC et accessibles via l’interface de Gallica, bibliothèque numérique de la Bibliothèque nationale de France.

Bibliothèque numérique LillOnum

 

La bibliothèque numérique de la Ville de Grasse

Nous vous invitons aujourd’hui à découvrir la très belle bibliothèque patrimoniale numérique de la Ville de Grasse qui donne accès à la numérisation de textes, archives, presse ancienne, manuscrits, partitions, documents iconographiques et autres provenant des collections de la Villa Saint-Hilaire (Médiathèque de Grasse), du Musée d’Art et d’Histoire de Provence (MAHP) et du Musée International de la Parfumerie (MIP), 3 établissements adhérents au réseau Sudoc-PS que nous avons eu le plaisir de visiter en 2017 lors de notre 5e Journée professionnelle du Centre régional Paca/Nice.

Côte d’Azur : la cueillette du jasmin. [Carte postale. ©coll.Villa Saint-Hilaire, Grasse]

Les documents ont été sélectionnés pour leur intérêt local et patrimonial. Pour la presse ancienne (1858-1944), l’enjeu n’est pas seulement une meilleure diffusion mais aussi la préservation des collections, la numérisation évitant désormais d’avoir recours aux originaux. Retrouvez ainsi en ligne l’ensemble des titres de presse (presse politique et d’information générale) de Grasse et du pays grassois, soit 52 000 pages de presse numérisées, représentant 22 titres de journaux et une revue destinée au tourisme.

Pour les amateurs, la partie Cabinet de curiosités présente des documents ou objets remarquables appartenant à chacun des établissements partenaires. Le site donne également accès à des expositions virtuelles très complètes.

Bon à savoir : toutes les images présentées sur le site sont libres de droits, téléchargeables en basse définition et gratuites (la haute définition est payante, disponible sur demande). Elles peuvent être utilisées à condition de mentionner leur provenance. L’utilisateur peut se créer un compte et ainsi conserver un panier d’images sélectionnées.

Pour une utilisation optimale du site, rendez-vous sur la page du tutoriel.

 

La presse ancienne à l’honneur à Rouen

Nous attirons l’attention des membres du réseau sur les conférences des Journées du patrimoine écrit 2022 qui se tiendront les 23 et 24 juin à Rouen. Elles seront retransmises en ligne sur la chaîne YouTube de Normandie Livre & Lecture, Agence de coopération des métiers du livre en Normandie (où elles seront probablement visibles également ultérieurement).

En effet la journée du jeudi 23 juin, Numériser, valoriser et conserver la presse ancienne, entre en résonance avec les différentes thématiques que nous avons abordé ces dernières années autour de la presse locale ancienne.

Nous vous invitons à suivre notamment :

♦ 11h – 12h30 : Les enjeux juridiques et le signalement de la presse ancienne : des préalables indispensables à la numérisation

⇒ Le cadre juridique régissant la numérisation de la presse, exposé par David Pouchard, adjoint à la cheffe du bureau de la propriété intellectuelle (Service des affaires juridiques et internationales, ministère de la Culture)

⇒ Table ronde sur le signalement de la presse (enjeux autour du catalogue collectif national des publications en série SUDOC PS ; le portail « Presse locale ancienne »)

♦ 14 h – 16h : Numériser les collections de presse : comment coordonner les différents programmes nationaux et locaux ?

⇒ Table ronde sur la coordination des programmes de numérisation nationaux et locaux et la diffusion numérique de la presse ancienne

♦ 16 h – 17h30 : Quel avenir pour la conservation physique des collections de presse ?

⇒ Table ronde sur le projet de centre de conservation de la BnF à Amiens et les plans de conservation partagée

Retrouvez le programme détaillé des 2 journées ici : https://www.eventbrite.fr/e/billets-journees-du-patrimoine-ecrit-2022-319314828247

Presse numérisée : quelles sont vos attentes ?

Les journaux collectent des informations sur les événements culturels, politiques et sociaux d’une manière très détaillée. Ils ont toujours été un moyen important pour la diffusion des opinions, des œuvres littéraires, des essais et de l’art. Cette richesse thématique les met au centre des préoccupations de quiconque s’intéresse au patrimoine culturel.

Alors que la demande d’accès aux journaux historiques est de plus en plus importante, tant par le grand public que par les nombreux chercheurs qui utilisent ce type de ressources, des millions de pages de journaux conservés dans des bibliothèques européennes ont été numérisés et sont disponibles en ligne, tandis que les bibliothèques nationales intensifient leurs efforts en matière de numérisation.

Dans le cadre du projet NewsEye, a Digital Investigator for Historical Newspapers, la Bibliothèque nationale de France, la Bibliothèque nationale d’Autriche, et la Bibliothèque nationale de Finlande s’associent pour lancer une grande enquête européenne qui vise à déterminer comment les usagers consultent les collections de presse numérisées, ainsi que leurs souhaits quant aux fonctionnalités de recherche.

L’objectif de ce projet est d’offrir aux chercheurs comme au grand public un meilleur accès à la presse historique (1850-1950) sous forme numérique et dans toutes les langues.

Vous pouvez aider en répondant à l’enquête en ligne et/ou en la signalant à vos usagers. Ce questionnaire s’adresse aux utilisateurs réguliers de la presse numérisée : il cherche à cerner les habitudes d’usage, de recherche, mais aussi les améliorations qui pourraient être utiles. N’hésitez pas à faire passer l’information, c’est le moment d’exprimer vos souhaits !

Photo Milner Moshe, GPO. http://www.flickr.com/people/69061470@N05 [CC BY-SA 3.0, via Wikimedia Commons]

Le projet NewsEye est financé par le programme cadre de recherche et innovation Horizon 2020 de l’Union européenne. Son but est d’améliorer l’accès aux contenus numérisés, mais aussi les possibilités de recherche à l’intérieur des bibliothèques numériques.

 

Retour sur la 6e Journée annuelle du Sudoc-PS Paca/Nice (novembre 2018)

Portrait. Thomas Leth-Olsen (Flickr, CC BY 2.0).

La 6e Journée annuelle du Centre du Réseau Sudoc-PS PACA/Nice s’est déroulée le mardi 6 novembre dernier. Nous étions reçus par la Bibliothèque Louis Nucéra (Bibliothèque Municipale à Vocation Régionale de Nice), où de nombreux collègues se sont mobilisés pour nous offrir le meilleur accueil. Merci à eux/elles !

La journée a rassemblé 54 participants venus de 28 établissements des Alpes-Maritimes, du Var, et de Monaco.

Après une présentation des actualités du Réseau, nous avons fait un point d’étape sur le projet de développement de notre interface de visualisation des données du réseau, pour une amélioration du signalement et une valorisation des collections de presse locales rares (unicas) et anciennes. Nous avions exposé les contours de ce projet lors de la Journée annuelle 2017, et depuis 3 billets ont été publiés sur ce blog pour vous tenir au courant de son évolution. Vous pouvez vous reporter au tout dernier billet (3/5) pour la synthèse de ce qui a été dit le 6 novembre.

Ensuite, les participants ont pu assister à une table ronde « retours d’expériences » autour de 3 projets régionaux de numérisation de collections :

Chaque intervenant a pu aborder les questions de choix et de préparation des collections, de procédure en lien avec le prestataire, de mise à disposition du public via une interface en ligne, etc.

L’après-midi, les participants ont pu visiter les locaux de la Bibliothèque Nucéra (Tête carrée, salles de lecture, bibliobus, magasins et collections…), mais aussi la Bibliothèque d’étude et du patrimoine Romain Gary (bd Dubouchage), tout récemment rénovée.

Toute l’équipe du Centre du Réseau Sudoc-PS Paca/Nice espère vous retrouver nombreux lors de notre prochaine édition en 2019 !

Pour ceux/celles qui ne l’ont pas encore complété, notre enquête de satisfaction est toujours accessible. Vous pouvez aussi exprimer vos souhaits de thématiques à aborder pour la prochaine Journée Sudoc-PS. Merci d’avance !

 

Retour sur la 5e Journée annuelle du réseau Paca/Nice (novembre 2017)

La 5e Journée du Centre Régional Sudoc-PS Paca/Nice s’est déroulée le jeudi 9 novembre dernier. Pour la 1ère fois le CR a « exporté » la rencontre hors de Nice, puisque nous étions reçus par la bibliothèque municipale « Villa Saint-Hilaire » de Grasse. Un grand merci à l’ensemble de l’équipe qui a travaillé avec enthousiasme et efficacité pour recevoir chaleureusement tous les participants !

La journée a rassemblé 49 personnes, venues de 20 établissements différents, de Monaco à Toulon.

La nouvelle convention signée avec l’ABES pour 2018-2020 a été présentée, avec les projets du Centre Régional organisés autour de deux axes : Animation du réseau et Valorisation des collections.

Chacun a ensuite pu assister à 3 ateliers d’information :

Ces 2 derniers ateliers sont liés à un travail que le CR prévoit de mettre en œuvre entre 2018 et 2020, visant à valoriser les collections de presse locale ancienne conservées dans les établissement du CR Paca/Nice (comme détaillé dans notre précédent billet sur la nouvelle convention triennale signée avec l’Abes).

La journée s’est terminée par la visite, au choix des participants, de l’un des 3 établissements grassois du CR : la Villa Saint-Hilaire (son récent réaménagement et ses collections patrimoniales d’exception), le Musée International de la Parfumerie et son centre de documentation, le Musée d’Art et d’Histoire de Provence et son centre de documentation.

Toute l’équipe du Centre Régional Paca/Nice espère vous retrouver nombreux lors de notre prochaine édition en 2018 !

Villa Saint-Hilaire, 9 novembre 2017 (Photo A. Pandelé)

 

Le patrimoine régional à l’honneur avec la Bibliothèque du Chevalier de Cessole

Inaugurée en 1937, la bibliothèque du Chevalier de Cessole est actuellement installée au 3ème étage du Musée Masséna et accessible aux chercheurs sur rendez-vous. C’est à ce musée que Victor de Cessole (1859-1941) décida de léguer en 1936 l’ensemble de sa bibliothèque familiale. L’acte de donation du 15 mars 1933 est assorti de « conditions absolues et déterminantes » : « la bibliothèque devra être installée, conservée et mise en valeur dans une salle spéciale du Musée Masséna, qui ne pourra jamais être désaffectée et dont le contenu ne pourra pas être dispersé, elle portera le nom du Chevalier Victor de Cessole. Cette bibliothèque et ces collections devront être mises à la disposition du public gratuitement, ne pourront jamais être fusionnées avec d’autres bibliothèques, aucune pièce ne pourra en être détachée ni prêtée… »

Le Carillon de Nice (Photo E. Rauzy)

Le Carillon de Nice (Photo E. Rauzy)

Les Spitalieri de Cessole, vieille famille niçoise, ont constitué cette bibliothèque sur trois générations. Hilarion (1776-1845), président du Sénat de Nice, a mis l’accent sur les livres de droit et d’archéologie. Avec Henry, ami du bibliographe Jacques-Charles Brunet et véritable créateur de la bibliothèque familiale, les éditions rares et bibliophiliques ont été privilégiées. Avec Victor (1859-1941), ce seront le régionalisme et la montagne.

La donation Cessole compte :

– 1825 ouvrages généraux et bibliophiliques

– 1795 livres sur la Provence, la Savoie et l’Italie du Nord

– 5719 sur le comté de Nice et la Côte d’Azur

– 250 manuscrits

– 175 titres de journaux

– des pièces d’archives privées

– 1400 cartes et plans dont 54 manuscrits

– environ 700 estampes

Le don prestigieux du Chevalier a conduit d’autres érudits locaux à donner leur bibliothèque régionaliste et leurs archives. Un deuxième fonds s’est ainsi formé et s’accroît régulièrement, conservé dans des magasins. Il comprend plus de 10 000 ouvrages régionalistes, 150 titres de revues, des cartes, estampes, tirages photographiques, cartes postales, plaques de verre de Giletta, et des dossiers documentaires thématiques. Un budget d’acquisition permet l’enrichissement des collections de cette bibliothèque régionaliste et patrimoniale unique. La Bibliothèque de Cessole détient également deux fonds d’archives privées.

Les collections sont en cours d’informatisation dans le catalogue collectif de la BMVR de Nice. Un important travail de classement, inventaire, indexation, cotation et protection des documents (afin d’en assurer une bonne conservation) est mené depuis plusieurs années. Tous les livres anciens sont catalogués. Chaque année, l’équipe se consacre au traitement d’un type de document : en 2015, c’était les plaques photographiques. En 2016, place au traitement des périodiques : inventaire et signalement des journaux de la bibliothèque (notamment les périodiques locaux et anciens, précieux ou rares, dont il faudra demander la numérotation ISSN rétrospective afin de les identifier de manière unique).

Retrouvez toutes les informations sur cette bibliothèque ici (fonds conservés, historique, accès, etc).

Bibliothèque du Chevalier de Cessole : salle de travail (Photo E. Rauzy)

Bibliothèque du Chevalier de Cessole : salle de travail (Photo E. Rauzy)

 

La presse locale ancienne à portée de clic !

See page for author [CC BY 4.0 (http://creativecommons.org/licenses/by/4.0)], via Wikimedia Commons

See page for author [CC BY 4.0 (http://creativecommons.org/licenses/by/4.0)], via Wikimedia Commons

La BnF vient de lancer un nouveau site consacré à la Presse locale ancienne, publiée en France depuis les origines de la presse jusqu’en 1944. Il s’agit de journaux d’information générale et de presse politique, sociale, économique, culturelle, religieuse… à caractère exclusivement local.

Le site propose de nombreux modes de recherche complémentaires : par ville, période chronologique, thématique, tendance politique, langue régionale… Ou encore tout simplement en cliquant directement sur la carte de France (les départements d’outre-mer ne sont pas oubliés).

On peut aussi ne sélectionner que les journaux déjà numérisés. Ils sont accessibles directement via ce site, sorte de « guichet unique » pour accéder aussi bien aux numérisations de Gallica qu’à celles d’autres bibliothèques numériques.

L’histoire de chaque revue est décrite dans une notice la plus complète possible, qui signale aussi ses localisations grâce aux liens avec le catalogue SUDOC.

Ainsi, le travail de signalisation réalisé par le réseau Sudoc-PS bénéficie d’un nouvel outil de valorisation.

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