Centre du réseau Sudoc-PS PACA/Nice

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Trois revues d’art niçoises, périodiques remarquables de notre réseau

Dans ce billet nous présentons 3 revues d’art éditées à Nice. Ce type de publication reproduit et assemble des créations artistiques, inédites ou reproduites, et sert de médiation entre artistes, et entre les artistes et le public. Il permet de créer du discours sur la culture et sa diffusion, et sur l’art en lui-même. Les revues choisies ici ont été publiées à 3 périodes différentes, et constituent un reflet des capacités éditrices de leur époque et des différents publics qu’elles visent.

Couvertures de L’Olivier

La première revue est L’Olivier, publiée entre 1912 et 1914. Il s’agit d’une publication indépendante de 10 numéros par année contenant des poèmes, des critiques d’art et des publications inédites de correspondances entre artistes. Bien qu’ayant une publication courte, l’équipe de L’Olivier s’est donné les moyens de produire pour chaque numéro 25 exemplaires spéciaux imprimés sur papier Japon, plus coûteux, plus épais, mais aussi pour notre intérêt plus faciles à conserver. L’objectif était d’en faire un bel objet, dans la mesure de leurs moyens et avec la limitation d’une impression exclusivement textuelle. Comme dans la majorité des revues d’art, la rédaction est composée d’artistes, comme l’auteur Bernard Barbery ou le peintre Paul Audra, mais également de personnes impliquées dans la politique culturelle locale comme Joseph Levrot qui fut rédacteur en chef de Nice Historique de 1909 à 1914 et ayant travaillé au sein des bibliothèques et des archives de la ville de Nice. L’Olivier est aujourd’hui conservé dans un grand nombre d’établissements (dont 6 du réseau PACA/Nice) et un numéro est consultable sur Gallica.

Page d’un numéro de Méditerranéa

La deuxième revue présentée a fait l’objet d’un article dans Les Cahiers de la Méditerranée par notre collègue Dominique Laredo. Il s’agit de Méditerranéa, publiée de 1927 à 1940. Une revue qui a eu pour objectif de légitimer une culture méditerranéenne en promouvant les artistes locaux, mais également en se faisant le relais d’expositions à travers le monde par des reproductions d’œuvres. On y retrouve, en plus des reproductions citées, des textes inédits mais également des illustrations originales qui en font un objet de grande valeur. Son impression de qualité (bien que monochromatique) lui a permis de se bâtir une solide réputation et avoir la reconnaissance et l’appui de certains députés. Il parait évident que cette revue initiée par Paul François Castéla, qui n’en était pas à son coup d’essai, a créé une certaine effervescence, un mouvement qui coexista avec la création du Centre Universitaire Méditerranéen inauguré en 1933. Au vu de son intérêt, elle est conservée dans un grand nombre d’établissements (dont 5 du réseau PACA/Nice), et elle a également pu bénéficier d’une grande opération de numérisation à la BMVR de Nice, qui nous a été présentée pendant la journée professionnelle du Sudoc-PS de 2019, elle est consultable sur la plateforme patrimoniale NICEA. Certains numéros sont également sur Gallica et un numéro spécial dans les Fonds Anciens de Grasse.

Première page d’un numéro d’Evidence

La dernière revue est un objet particulier. Là où les deux précédentes revues voulaient se rendre légitimes et donc avaient un certain standard d’édition, Evidence est un périodique qui se rapproche plus du fanzinat, artisanal dans sa conception. Avec son arrangement à base de collages accompagnés de dessins d’artistes et de poèmes, avec en son cœur un mini-magazine à plier soi-même dans chaque numéro. Son esthétique punk a une origine évidente : il est édité par Bramstocker Association, fondée par les membres du groupe punk niçois Bramstocker, composé originellement de Fréderic Vidal (le rédacteur en chef), Jean-Paul Albert, Christian Leblond, Jean-Luc Zerbib et Patrick Douillon. Evidence a pour vocation de parler à la jeunesse de Nice (tirages importants à bas prix) pour promouvoir l’activité culturelle locale et porter également des revendications de démocratisation de la culture. Publié uniquement de 1981 à 1982, ce périodique est conservé dans 3 établissements du réseau et ne possède pas encore de version numérisée.

N’hésitez pas à aller consulter ces titres dans les établissements du réseau les possédant ou bien à accéder à leur numérisation. Chaque type de périodique a son histoire, ses variations, et peut inspirer aux lecteurs une curiosité ou des idées de recherches dans leurs domaines scientifiques. Evidence met d’ailleurs en avant l’idée d’Initiative Culturelle : l’accès à la culture est nécessaire pour que d’autres s’en saisissent et la fassent vivre.

Mini-magazine pliable dans chaque numéro d’Evidence

L’Exprimante, déjà 2 ans d’utilisation

Vue de face de l’Exprimante – un distributeur de presse ancienne. Photo Atelier Regards.

Souvenez-vous, il y a deux ans nous vous présentions L’Exprimante, le distributeur de presse ancienne créé par l’Agence Auvergne-Rhône-Alpes Livre et Lecture, qui utilise la base documentaire de Lectura +.

Depuis cet outil de médiation a circulé dans différents établissements de la région Auvergne-Rhône-Alpes. L’Agence Auvergne-Rhône-Alpes Livre et Lecture a profité de son rendez-vous numérique mensuel « Le 11/12 » de décembre 2023 pour inviter Guénaël Borg (responsable du fonds Auvergne de la Bibliothèque du patrimoine de la métropole Clermont Auvergne), et Myriam Ikhlef (technicienne formation, recherche, documentation, à l’Établissement public local d’enseignement et de formation professionnelle agricole de Cibeins) afin de faire un retour d’expérience du passage de l’Exprimante au sein de leurs établissements.

Au Lycée agricole de Cibeins à Mizérieux, les élèves ont pu découvrir l’Exprimante avec curiosité avec un atelier d’Éducation aux médias et à l’information sur le thème « 100 ans de faits divers » où ils ont pu comparer en groupes la différence de traitements de faits similaires dans le passé et aujourd’hui.

À la Bibliothèque du Patrimoine de la métropole Clermont Auvergne c’est autour d’un atelier sur le thème « Comprendre l’évolution de la presse d’actualité depuis 150 ans à travers ses impacts sur la société » que les lecteurs ont pu se familiariser avec cet outil, et l’adopter au point de venir obtenir leur sélection quotidienne d’articles si souvent que la Bibliothèque a dû se fournir en rouleaux à papier pour recharger la machine (pourtant prêtée par l’Agence pour une durée de 2 à 4 mois avec 5 rouleaux fournis !).

Les ressources de ces ateliers sont à retrouver en libre accès sur Lectura +, qui propose des fiches méthodologiques pour mettre en place des actions culturelles autour du patrimoine écrit.

L’Exprimante est un outil très modulable : pas besoin de grandes compétences informatiques pour changer les articles et images présents dans la machine ou modifier certains paramètres d’impression. L’équipe de la médiathèque Jean-Jacques Rousseau, dans le cadre de leur exposition « Pop’ : un siècle de littératures & lectures populaires », a préparé une sélection personnalisée de récits courts, poèmes et feuilletons présents dans les titres disponibles sur Lectura +.

Une expérience qui rappelle les distributeurs éphémères d’histoires courtes installés par la SNCF dans les grandes gares de France en 2016 et ayant marqué le public, pour certains, non lecteurs, ayant pris le temps de lire quelques minutes un texte inattendu.

L’Exprimante est un outil stimulant qui valorise un patrimoine écrit et visuel et qui permet une approche ludique de la lecture à travers une consommation courte, ponctuelle et immédiate. Elle produit aussi un souvenir matériel que l’on peut conserver et qui peut devenir un objet de discussion. C’est un outil qui gagnerait à se développer. Les retours ont montré que la machine remplit tous les objectifs fixés au début du projet.

Si l’Exprimante est disponible à l’emprunt uniquement pour des établissements de la région Auvergne-Rhône-Alpes, l’entièreté des plans, listes de composants et programmes pour la fabriquer sont disponibles sur le site de Lectura + sous licence Creative Commons CC BY-NC-SA. Peu onéreuse, il ne tient qu’aux collectivités de construire leur propre machine pour mettre en valeur leur patrimoine ou l’utiliser à des fins de médiation diverses, tant l’outil est modulable.

Retrouvez ici sur Youtube « Le 11/12 » de décembre 2023.

 

Périodiques remarquables de notre réseau : Historiens et Géographes – Bulletin de la Régionale de Nice

Nous débutons sur notre blog une nouvelle série de billets participatifs dans lesquels les établissements de notre réseau choisiront de mettre en avant des périodiques rares ou remarquables (périodiques localisés dans peu d’établissements) ou des unicas (périodiques localisés dans un unique établissement). Aussi, cher·e·s collègues des établissements du réseau, n’hésitez pas à nous suggérer par mail (sudoc-ps.paca-nice@univ-cotedazur.fr) les périodiques rares de vos collections que vous souhaiteriez mettre en avant de manière similaire sur notre blog.

La Bibliothèque du Chevalier de Cessole, située au dernier étage du Palais Masséna, a eu récemment un don conséquent de périodiques de la part de Jean-Philippe Fighiera, professeur de nissart et historien local. Au sein de ce don se trouvait une collection importante des numéros de la revue sujet de notre billet : Historiens et Géographes – Bulletin de la Régionale de Nice.

Historiens et géographes : Bulletin de la Régionale de Nice (photo E. Hansson)

Si la revue nationale Historiens et Géographes publié par l’APHG (Association des Professeurs d’Histoire et de Géographie), encore en cours de parution, est assez populaire et bien conservée, peu connaissent aujourd’hui l’édition locale produite par la Régionale de Nice de l’APHG conservée actuellement dans 3 établissements de manière conséquente : les Archives Départementales des Alpes-Maritimes [n°1 (1979) – n°43 (2007) ; n°30 (1994) et n°42 (2006) manquants. Conserve aussi le supplément Dossier pédagogique « Monaco » n°1 (1997)], la Bibliothèque universitaire Henri Bosco (Campus Carlone) [n°1 (1979) – n°22 (1989) ; n°27 (1993) – n°28 (1993)], et maintenant la Bibliothèque du Chevalier de Cessole  [n°2 (1979) – n°25 (1991) ; n°4, 14-15, 17-24 manquants].

Ralph Schor, professeur émérite d’histoire contemporaine à Université Côte d’Azur et président de la Régionale de Nice de l’APHG pendant 30 ans, était également le directeur de la revue. Il nous a confié :

« Le bulletin académique que vous connaissez fut créé comme un supplément de la revue nationale. L’objectif était de fournir aux collègues des informations pratiques, des articles de fond en relation avec les programmes, des comptes rendus d’ouvrages parus ou de voyages d’études organisés par la Régionale. Il s’agissait en somme d’une sorte de formation continue »

Ralph Schor écrivait également dans l’un des éditos de la revue :

« Nous réclamons toujours le bénéfice de la formation continue. Des professeurs se plaignent d’être isolés, dépourvus de soutien pédagogique et confrontés à des programmes dont l’enseignement est difficile. (…) La Régionale de Nice participe à cet effort général. Dans la mesure de ses moyens, elle aide les collègues de l’Académie. »

Historiens et géographes : Bulletin de la Régionale de Nice (photo E. Hansson)

Il y avait une réelle volonté, en plus de cette mission de formation continue, de permettre aux professeurs des collèges et lycées de garder un contact avec l’activité des professeurs universitaires et de l’avancée de la Recherche. Également, cette revue représentait l’opportunité de mettre en avant les publications rédigées par des enseignants du secondaire. Ralph Schor nous confiait :

« Les auteurs étaient tous, ou presque, des professeurs du second degré ou du supérieur en poste dans l’académie de Nice. »

Concernant la fabrication de la revue :

« Je me chargeais de la mise en forme. Cette publication représentait une charge assez lourde. Heureusement je la faisais imprimer à la Faculté des Lettres qui facturait le travail au prix coûtant. Charles Ehrmann, doyen de l’Assemblée nationale et élu départemental, se souvenant de ce qu’il avait été professeur d’histoire et géographie, nous fit longtemps attribuer une petite subvention par le Conseil général. »

Cette revue précieuse est en cours de dépouillement à la Bibliothèque de Cessole et vous pouvez surveiller le catalogue de la BMVR de Nice pour plus d’informations.

 

Visite du centre de documentation et de l’Écomusée du Pays de la Roudoule (septembre 2023)

Écomusée de la Roudoule (photo B. Person)

L’établissement situé dans l’arrière-pays niçois, appelé Roudoule, écomusée en terre gavotte, est entré dans notre réseau en 2022, mais ce n’est que tout récemment que notre équipe a pu le visiter.

Au cœur du village de Puget-Rostang (Alpes-Maritimes), au sein des ruelles tout en pierres, se trouve l’écomusée. Nous entrons dans une salle, ancienne ruelle du village maintenant couverte, qui nous donne accès à la boutique où sont vendus des ouvrages locaux ou édités par le musée, ainsi que de l’huile essentielle de lavande produite dans le cadre d’ateliers dans l’autre lieu de l’écomusée dédié à la médiation appelé « La ferme de Bertrik ».

Le centre de documentation permet de consulter sur place de nombreux ouvrages, rapports, romans du terroir, et documentaires sur la vie locale. L’un des chantiers en cours porte sur le rangement et le récolement des revues de la presse ancienne et locale, conjointement à leur catalogage dans le Sudoc et à leur numérisation. Actuellement 40 notices bibliographiques ont été créées dans le Sudoc et d’autres sont en cours de création, avec la collaboration de l’équipe du centre de documentation. La priorité étant donnée aux titres rares, comme le précieux Bulletin de l’AEMBA, Association entrevalaise de mycologie et de botanique appliquée qui est une revue de prestige pour les mycologues du monde entier et disponible en très peu d’exemplaires, ou encore le Cahier de St Léger, Le Petit Alpin ou autres bulletins municipaux permettant ainsi aux spécialistes d’histoire régionale et amateurs de généalogie d’approfondir leurs connaissances sur la vie de cette vallée. Un travail de publication est également mené par le Musée : catalogue d’expositions, ouvrages, journal de l’Ecomusée…

Deux salles d’expositions permettent de mettre en valeur les objets issus de leurs collections ainsi que les activités des habitants de la vallée, le patrimoine de ce territoire, avec une scénographie très ludique et accessible. Le label « Musée de France » a été délivré par le Ministère de la culture à l’Ecomusée du Pays de la Roudoule : il garantit la qualité de l’action culturelle et des recherches scientifiques menées.

Bruno Leclerc, responsable de l’écomusée, nous a fait visiter les deux expositions en cours, visibles jusqu’à fin octobre 2023. Les expositions se renouvellent régulièrement, c’est une réelle volonté du responsable et elles sont entièrement démontables, pour leur permettre de venir directement au contact du public, en itinérance, dans des établissements scolaires et des municipalités le demandant.

La 1ère exposition présentée en ce moment s’intitule « Des rails dans la montagne » : elle raconte de la construction du « Train des pignes », la ligne de chemin de fer entre Nice et Digne-les-Bains. Elle montre les conditions de vie des ouvriers pendant ce long chantier et à quoi pouvait ressembler la vie à bord de ce train avec des objets comme des fauteuils, des composteurs de billets, ainsi que l’impact culturel de cette ligne utilisée comme décor de films.

La seconde exposition, « Fruits oubliés des Alpes d’Azur », en collaboration avec une ethnobotaniste et bénéficiaire d’un financement européen (projet Leader), recense et explique les variétés de fruits rares trouvables dans le haut-pays, et tous les savoirs et savoir-faire liés à la présence de ces fruitiers : les greffes, la cueillette, la conservation et transformation en objets de consommation comme des huiles, des alcools…

Le centre de documentation et sa bibliothèque numérique (Alpes Azur Patrimoine) nous avaient été présentés lors d’une précédente rencontre annuelle du réseau Sudoc-PS en 2021. Retrouvez le compte-rendu détaillé des présentations de cette journée sur notre blog.

Écomusée de la Roudoule (photo B. Person)

Écomusée de la Roudoule (photo B. Person)

 

Du nouveau sur l’outil Périscope

L’Agence bibliographique de l’enseignement supérieur (Abes) a récemment amélioré l’application Périscope, l’occasion pour nous de remettre en avant cet outil très utile aux gestionnaires de collections de périodiques. Périscope permet notamment de visualiser des états de collection sous forme de frise chronologique, ce qui en fait un outil d’aide à la décision en matière de désherbage et de conservation. En permettant d’explorer les données bibliographiques et d’exemplaires du catalogue national Sudoc et du réseau Sudoc-PS, c’est aussi une aide pour évaluer la qualité des données grâce à un affichage plus lisible et comparé des états de collection et des lacunes déclarés par les établissements.

Périscope est librement consultable ici sans authentification : https://periscope.sudoc.fr/

Toute la documentation concernant cet outil a été mise à jour par l’Abes, en libre accès ici pour s’autoformer : https://documentation.abes.fr/aideperiscope/index.html

Vous pouvez aussi suivre librement sur la plateforme d’autoformation Moodle de l’ABES plusieurs présentations autour de Périscope. La dernière mise en ligne s’intitule « A la découverte de la nouvelle version de Périscope » : elle est à jour des toutes dernières nouveautés de l’outil.

La recherche peut se faire avec différents index qui peuvent se combiner entre eux (titre de revue, ISSN, etc). Avec une recherche par titre, toutes les localisations de la revue s’affichent sous forme de frises chronologiques avec des codes couleurs.

La recherche peut se faire également par le nom de votre établissement, ou même par ville comme dans l’exemple ci-dessous :

Périscope, recherche par RCR, ville « Monaco »

 

En sélectionnant votre établissement, vous obtenez un tableau (téléchargeable) avec tous les titres signalés pour votre établissement. Différentes informations apparaissent : l’appartenance d’un titre à un Plan de conservation partagée (PCP), si le titre est rare ou au contraire localisé dans de nombreux établissements dans le Sudoc, etc. Au moment du désherbage, vous pouvez ainsi voir d’un coup d’œil si le titre est conservé ailleurs et si vous pouvez combler des lacunes en envoyant les numéros que vous comptez désherber.

N’hésitez pas à faire des interrogations « test » pour vous approprier l’outil, sans risque d’erreur : l’application ne permet pas la création ou la modification de données, elle propose seulement de l’affichage de résultats.

 

La Journée SUDOC-PS 2023 de l’Abes

Le 25 mai dernier l’Agence bibliographique de l’enseignement supérieur (Abes) a organisé sa Journée annuelle du réseau Sudoc-PS en invitant tous les responsables des Centres régionaux. Les supports des présentations de cette Journée sont dès à présent consultables en ligne sur cette page.

Pour information complémentaire, cette Journée spécifique aux Centres régionaux Sudoc-PS s’insérait dans le cadre plus large des Journées Abes 2023. A cette occasion 11 posters ont été exposés qui reflètent la diversité des activités des établissements du réseau Abes (enseignement supérieur en majorité). Sur cette même page, vous trouverez tout en bas la galerie virtuelle du concours « Les posters du réseau », l’occasion d’un aperçu ludique sur les thématiques qui ont intéressé les établissements participants et réseaux : DGDBM de l’Université Paris Cité, Bibliothèque de l’ENSBA, SCD de l’Université de Guyane, SCD de l’Université de Limoges, Université de Lorraine, MESR, Canal U, SCD de l’Université de Lille, INIST-CNRS, Persée, le réseau Frantiq, le réseau Mir@bel.

 

Retour sur la 9e Journée annuelle du Sudoc-PS Paca/Nice (juin 2023)

La 9e Rencontre annuelle du Centre du Réseau Sudoc-PS PACA/Nice s’est déroulée le mardi 6 juin 2023 à la BU Lettres Arts Sciences Humaines Henri Bosco (Université Côte d’Azur). Comme annoncé, elle s’est poursuivie l’après-midi par une visite très intéressante des Archives Nice Côte d’Azur, site Fabron.

Le matin, après une introduction par Sarah Hurter-Savie, directrice du SCD d’Université Côte d’Azur, Emmanuelle Rauzy, responsable du Centre régional Sudoc-PS Paca/Nice, a présenté un bilan et les perspectives des activités du CR (support en pdf ici).

Puis nous avons pu suivre 3 interventions autour de la thématique des archives :

– une présentation des principales caractéristiques et activités des Archives Nice Côte d’Azur, par Marion Duvigneau (support en pdf ici partie1, partie 2, partie 3)

– une présentation des spécificités des archives diocésaines de Nice, par Gilles Bouis

– une présentation des archives littéraires conservées à la BU Lettres Arts Sciences Humaines Henri Bosco, par Angela Maffre et Géraldine Geoffroy (support en pdf ici). Cette contribution présente également Calames, outil de signalement national (Abes) spécifique aux archives et manuscrits des bibliothèques de l’Enseignement supérieur, et un retour d’expérience sur le traitement de l’inventaire et la saisie dans Calames des fonds de la BU grâce à un outil développé en interne.

Journée Sudoc-PS juin 2023, BU Lettres. Photo A. Pandelé

Toute l’équipe du CR remercie l’ensemble des participants de cette Journée, et surtout nos intervenant·e·s pour ces présentations et visites qui ont été unanimement appréciées !

Journée Sudoc-PS juin 2023, jardin des Archives Nice Côte d’Azur. Photo E. Rauzy

 

9e Journée du réseau SUDOC-PS Paca/Nice, le mardi 6 juin 2023

L’équipe du Centre régional prépare actuellement la 9e rencontre annuelle du réseau Sudoc-PS PACA/Nice. Elle est prévue le mardi 6 juin 2023 de 9h à 16h, à Nice, avec les archives pour thème de la journée.

Ce jour-là nous serons accueillis dans 2 établissements très différents : la bibliothèque universitaire Lettres Arts Sciences Humaines – Henri Bosco pour les interventions du matin dans la salle de conférences, et les Archives Nice Côte d’Azur (établissement sur lequel nous avions rédigé un billet récemment) pour des visites guidées l’après-midi.

Programme de la journée

9h-9h30 : accueil café/viennoiseries

9h30 : introduction de la journée et actualités du réseau Sudoc-PS

9h50 : les Archives Nice Côte d’Azur (Marion Duvigneau)

10h30 : les Archives diocésaines (Gilles Bouis)

11h : pause café

11h20 : les Archives littéraires de la BU Lettres Arts et Sciences humaines-Henri Bosco et les outils de signalement nationaux et locaux (Angela Maffre et Géraldine Geoffroy)

12h : pause déjeuner, buffet offert

13h30 : départ à pied pour le site Fabron des Archives Nice Côte d’Azur (15 min de marche environ).

2 visites en parallèle seront assurées par les collègues des Archives, en 2 groupes. Chaque groupe suivra les 2 visites.

14h : visite 1

15h : visite 2

16 h : fin de la journée

Afin de préparer au mieux cette journée merci d’enregistrer votre inscription via ce lien avant le 22 mai.

Comment venir ?

En bus : lignes 6A ou 6C (direct), ou ligne 87, arrêt « Faculté de Lettres »
En tram : ligne 2 arrêts « Fabron », « Hôpital Lenval » ou « Magnan »

Plans Lignes d’Azur

Privilégiez les transports en commun, qui peuvent être couplés avec un stationnement dans les parkings Parc Azur reliés aux lignes de tramway. Si vous êtes obligés de venir en voiture jusqu’au campus Lettres Carlone, merci de vous signaler pour que nous puissions exceptionnellement vous laisser entrer dans le parking des personnels (sous le campus). Le stationnement libre et gratuit autour du campus est assez difficile.

Attention cependant : une journée de grève nationale est prévue le mardi 6 juin 2023.

 

La Bibliothèque du CEPAM, à Nice

Dans notre billet précédent nous avons mentionné la bibliothèque de recherche du laboratoire CEPAM (Cultures et Environnements. Préhistoire, Antiquité, Moyen âge). Il nous a semblé opportun de visiter cette bibliothèque afin de la présenter au réseau. Nous avons été reçus par Myriam Traina et Dominique Trousson, documentalistes de la bibliothèque.

A l’origine du CEPAM il y avait le Centre de Recherches Archéologiques (CRA) créé dans les années 1970 sur la technopôle de Sophia-Antipolis à Valbonne. En 2000, le CRA fusionne avec le Centre d’Études Médiévales (CEM) pour former le Centre d’Étude Préhistoire, Antiquité, Moyen Âge (CEPAM – UMR 6130). Puis début 2012 le CEPAM change de nom pour devenir Cultures et Environnements. Préhistoire, Antiquité, Moyen Âge (UMR 7264). Ce laboratoire fait partie d’Université Côte d’Azur, et il est implanté sur le campus Saint-Jean d’Angély à Nice (bâtiment de l’Horloge).

Le laboratoire dispose d’une importante bibliothèque spécialisée en archéométrie (partie de l’archéologie qui utilise les méthodes physiques et chimiques) et en sciences naturelles appliquées à l’archéologie. Les périodes chronologiques étudiées vont de la préhistoire à la période médiévale, pour un espace géographique couvrant surtout l’Europe et plus particulièrement la France et le bassin méditerranéen. Le fonds contient 15 500 ouvrages et 724 titres de périodiques, dont 130 abonnements vivants (467 de ces périodiques sont signalés dans le Sudoc).

Les collections de la bibliothèque sont localisées dans la bibliothèque universitaire de Saint-Jean d’Angély : une partie en libre accès au deuxième étage de la BU, et une autre partie en magasin. La bibliothèque du CEPAM est accessible du lundi au vendredi de 8h à 20h. La documentaliste est présente les lundis, mercredis et vendredis. L’accès est réservé aux membres du laboratoire, aux doctorants et master 1 et 2 (MSH). Les documents sont consultables sur place.

Bibliothèque du CEPAM. Photo E. Rauzy

Concernant le signalement des collections, la bibliothèque fait partie du réseau Frantiq (Fédération et Ressources sur l’Antiquité) auquel participe une cinquantaine de bibliothèques spécialisées en France et deux bibliothèques en Égypte, Alexandrie et Louxor (à noter que le Centre de Recherches Archéologiques de Valbonne faisait partie des 4 membres fondateurs de Frantiq dans les années 1980). La mission principale de ce réseau est de rassembler les catalogues de recherche de bibliothèques spécialisées pour faciliter l’accès aux ressources. Dans le catalogue on peut consulter directement le fonds du CEPAM en sélectionnant dans la liste déroulante des bibliothèques l’intitulé « Nice – CEPAM ». Il est intéressant de souligner le signalement dans cette base d’environ 15 000 articles et tirés à part, dont les articles sur le département des Alpes Maritimes qui ont été systématiquement dépouillés pendant une dizaine d’années.

Parmi les projets en cours du CEPAM on peut signaler Zoomathia. Ce projet a pour but d’étudier la manière dont se sont constituées et transmises les connaissances en matière de zoologie, à travers les textes et l’iconographie, au cours d’une période qui va de l’antiquité tardive au Haut Moyen Âge. Ces travaux de recherche devraient aboutir à l’élaboration d’un thésaurus annoté du corpus de textes zoologiques.

A noter : le CEPAM organise chaque année les Rencontres internationales d’archéologie et d’histoire de Nice Côte d’Azur. La 43ème édition aura lieu en octobre 2023.

 

Visite du Centre de documentation du Musée Terra Amata, mars 2023

Musée Terra Amata, Nice

Début mars nous avons eu le plaisir de visiter le centre de documentation du Musée Terra Amata à Nice, spécialisé dans le domaine de la préhistoire. Nous avons été accueillies par Bertrand Roussel, directeur des musées d’archéologie de Nice (également directeur du site archéologique de Cimiez), accompagné de Jonathan Lamia, médiateur et responsable du centre, et de Michèle Gonin (BMVR).

Le fonds documentaire, particulièrement riche pour certaines recherches régionales, vient compléter la bibliothèque de recherche du laboratoire universitaire du CEPAM (Cultures et Environnements Préhistoire, Antiquité, Moyen Âge, un laboratoire d’Université Côte d’Azur) dans les domaines du paléolithique mais aussi du néolithique. La bibliothèque est abonnée à des revues phares comme le Bulletin de la société préhistorique française, L’anthropologie, ou encore Archéam : revue d’archéologie des Alpes-Maritimes. Elle propose des ouvrages spécialisés, des comptes rendus de congrès, et conserve de nombreux tirés à part. Un travail de veille documentaire est également instruit sur la préhistoire régionale. Toutes ces collections sont signalées dans le catalogue de la BMVR de Nice. Une salle de consultation de la documentation est accessible au public sur rendez-vous.

Par ailleurs, un membre de l’équipe se consacre au récolement des objets. On compte actuellement 100 000 objets classés et identifiés par une fiche. Ces fiches sont répertoriées dans un logiciel appelé Micromusée. Pour l’instant ce logiciel n’est accessible qu’en interne mais à terme il sera accessible au grand public.

Le musée de Terra Amata a pour projet de s’affirmer progressivement comme un lieu pivot du développement de la culture scientifique. Pour se faire, des conférences ont lieu chaque mois au sein du musée dans la salle de conférence de 60 places. Des visites et de la médiation envers un public à besoins spécifiques et les scolaires sont également organisées de manière régulière (6000 scolaires reçus chaque année), ainsi que des expositions. Enfin, le musée possède une chaîne YouTube qui propose de nombreuses vidéos pédagogiques sur la préhistoire, le musée et ses collections.

Bertrand Roussel explique que le site Terra Amata est mondialement connu auprès des chercheurs pour 2 raisons : on y voit les premiers signes d’une domestication du feu, et son état de conservation était exceptionnel lors des fouilles. Bertrand Roussel raconte d’ailleurs cette anecdote : au cours d’un de ses voyages d’étude, il a rencontré un scientifique chinois qui connaissait parfaitement le site de Terra Amata alors qu’il avait du mal à situer la France !

Les résultats des importants travaux de recherche du musée sont à retrouver notamment dans une compilation de 5 tomes intitulée Terra Amata : Nice, Alpes-Maritimes, France, rédigée sous la direction de Henry de Lumley (CNRS éditions).

Terra Amata : Nice, Alpes-Maritimes, France / sous la direction de Henry de Lumley (CNRS éditions). Photo A. Pandelé

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