Trucs et astuces

Pleins de conseils pratiques pour maitriser la consultation et la publications des travaux scientifiques électroniques

La réalité augmentée en bibliothèque : quelques applications

Réalité virtuelle, réalité augmentée, réalité mixte… autant de termes qui passent petit à petit dans le langage courant, autant d’applications pratiques de ces concepts qui sortent de la confidentialité et intègrent de plus en plus notre quotidien.
Or il se trouve qu’il en va de ces technologies comme de la plupart des outils de développement (web) en général : présentant à leur début, pour qui souhaite se les approprier, un ticket d’entrée technique assez conséquent (connaissance de langages informatiques « lourds » type Java ou C++, frameworks peu documentés, …), leur prise en main progressive par une communauté grandissante favorise la démocratisation de leur accessibilité, parfois même jusqu’à finalement intégrer les standards du web via de nouvelles API pour navigateurs spécifiées par le W3C (voir par exemple ce billet sur le blog du W3C à propos des modalités de prise en compte du « web immersif » dans les travaux du consortium).

Ce fut le cas pour le développement d’applications mobiles, avec au fil du temps la possibilité de développer des apps dites hybrides (en effet ce type d’applications se fondent sur des environnements web « classiques » encapsulés dans des webViews, et dont le comportement se rapproche de celui des apps natives). C’est aujourd’hui le cas aussi avec des frameworks de VR (réalité virtuelle) et AR (réalité augmentée) libres et/ou open source, et des navigateurs de plus en plus puissants gérant nativement le traitement de données de positions géographiques, d’images, de sons, etc…

Focus donc sur la réalité augmentée et deux exemples appliqués aux « nouveaux » types de services que les bibliothèques pourraient rendre avec ces technologies

Le principe général de la réalité augmentée…

… consiste à superposer des éléments virtuels à la réalité que nous percevons avec nos 5 sens, autrement dit à combiner en temps réel notre environnement habituel en 3D avec des données numériques virtualisées, si possible de manière interactive (l’utilisateur peut interagir avec cette sur-couche virtuelle) et contextualisée (les données qui apparaissent sont liées au contexte de l’environnement). Pour cela deux techniques permettent de lier le virtuel au réel : l’utilisation de données relatives à la position et aux mouvements de l’utilisateur (coordonnées GPS, accéléromètre, magnétomètre…) ou l’utilisation de la reconnaissance de formes pour la détection de « marqueurs ».

Voici donc un premier exemple…

… sous forme d’application pour smartphone développée pour l’exemple (pour l’instant sous Android, installable via le Play Store) qui active la caméra du smartphone pour afficher en superposition les BU qui entourent l’utilisateur en fonction de l’orientation du mobile, calcule la distance qui les séparent de la position de l’utilisateur, cartographie les trajets, propose les liens vers leur site web… L’appli propose également une fonctionnalité de scan d’ISBN et de géolocalisation des bibliothèques qui possèdent le document selon le même procédé de réalité augmentée.

Cette application, perfectible à bien des égards, a pour but d’illustrer l’intérêt de ces technologies en terme d’offre de services contextualisés, que ce soit en lien avec des informations pratiques (quelle est la BU la plus proche de moi, comment m’y rendre en bus, à quelle heure ferme-t-elle ?) ou les collections. Soyons réalistes : en soi scanner un ISBN et visualiser les BU qui possèdent le document n’est pas d’une utilité folle (qui a besoin de connaitre les BU qui possèdent le document qu’il tient en main ?), mais l’intérêt sous-jacent est de proposer un cas d’école des possibilités de croisement entre :

  • d’une part : accès nomade, simplifié voire ludique à l’information par un smartphone
  • et d’autre part : capacités d’exposition en temps réel de métadonnées (notamment via des API) alliées au potentiel des enrichissements issus de l’alignement des référentiels de l’ESR.

Quelques exemples à la volée de « mashups » virtuels possibles sur la base d’un ISBN ou d’un code-barre : superposer au document, si elles existent, les publications dans HAL de l’auteur, sa biographie ou sa photo Wikipedia, des critiques de livres pour des romans, des vidéos de l’INA sur le même sujet, des données locales comme le nombre de prêts, la date d’entrée dans les collections,…

Pour résumer, tout le travail d’ouverture et de liage des données bibliographiques ayant pour but de pousser leur intégration dans le web pourrait ainsi trouver un nouveau « débouché » clairement orienté services à l’utilisateur dans le monde des applications mobiles, qui sera lui aussi un jour, n’en doutons pas, indexé par les moteurs de recherche.

Deuxième exemple…

… plus accessible car ne nécessitant aucune installation (tout se passe dans le navigateur) et se basant sur le recours à un marqueur :

  1. ouvrez cette url dans le navigateur de votre téléphone, ou flashez ce QR code

 

  1. pointez alors la caméra du téléphone vers ce marqueur

 

 

 

 

 

 

 

 

 

vous verrez apparaître cette forme en 3D, visez-là avec le pointeur, tapez sur l’écran : celle-ci pointe alors vers un lien profond dans notre catalogue sur les ressources électroniques en sociologie.

 

 

 

 

 

 

 

Cette page web (en pur html/javascript) a un fonctionnement on ne peut plus simple : le navigateur détecte la forme du marqueur (qui peut être n’importe quoi grâce à ce petit utilitaire en ligne de générateur de marqueur) et lui associe une forme en 3D (qui peut également être n’importe quoi, la seule limite étant l’imagination), qui réagit au toucher pour ouvrir une nouvelle page web à l’instar d’un lien hypertexte sur une page web (mais que l’on peut programmer pour réagir de n’importe quelle manière).

Bref on imagine immédiatement les possibilités en terme de signalement des ressources électroniques se juxtaposant « dans la réalité » aux collections imprimées, la contextualisation de l’offre de tutoriels vidéos, de nouvelles réponses à la question « où sont les livres sur… ».

Sans parler des expériences de réalité virtuelle qui elles aussi vont pouvoir démultiplier les possibilités de navigation dans les collections quelles qu’elles soient (http://www.bnf.fr/fr/evenements_et_culture/expositions/f.bibliotheque_la_nuit.html) …

Les points techniques

L’application mobile Bu Autour

  • réalisée sous node.js et l’environnement Phonegap/Cordova, avec le framework CSS Materialize
  • le code source est ici
  • Pré-requis de fonctionnement : la géolocalisation (de préférence en haute précision) du téléphone doit être activée et le mobile doit être équipé du capteur de type magnétomètre (pour permettre de déterminer l’orientation par rapport au pole nord magnétique).

la réalité augmentée par détection de marqueur

  • page web réalisée avec le framework A-Frame, les librairies ar.js (pour le support de réalité augmentée) et three.js (pour le rendu d’objet en 3D)
  • le code source est ici

Gagnez du temps dans vos recherches en ligne

Rechercher des articles en ligne peut s’avérer parfois complexe. Pour vous aider, nous vous présentons 3 outils qui vont très certainement vous faciliter la vie. Il s’agit de 3 extensions à installer sur vos navigateurs (Mozilla Firefox ou Chrome). Une fois l’installation effectuée, l’utilisation est d’une grande simplicité et peut vous faire gagner un temps précieux dans vos recherches.

 

LibX : rechercher dans les ressources de la BU en accès distant

 

Télécharger l’extension pour Mozilla Firefox (ajout du 17/11/2017 : attention, la dernière version de Mozilla Firefox (Firefox 57 Quantum) n’est pas compatible avec LibX)

Télécharger l’extension pour Chrome

 

En un seul clic, vous pourrez savoir si les abonnements de la BU vous permettent de lire l’article dont vous avez besoin. Cette extension vous sera très utile lors vos recherches en dehors de l’université.  En effet, pour accéder aux ressources de la BU lorsque vous êtes à l’extérieur de votre campus, il est nécessaire de passer par le site de la BU. LibX vous dispense de cette étape. Une fois l’extension installée, il vous suffira de recharger la page que vous consultez pour être automatiquement renvoyé vers le formulaire d’authentification de l’université. Si la ressource fait partie des abonnements de la BU, vous pourrez alors accéder à son contenu.

 

Prenons comme exemple un article de CAIRN. Lors de votre recherche, vous arrivez sur cette page qui vous propose d’acheter l’article :

 

 

 

Afin de savoir si la BU est abonnée et vous permet d’accéder au texte intégral, faites un clic droit puis cliquez sur « Recharger la page via BUNice Acces distant ». Dans ce cas précis, vous pourrez accéder au texte intégral de l’article après authentification.

 

 

Unpaywall : identifier les articles en libre accès

 

Télécharger l’extension pour Mozilla Firefox

Télécharger l’extension pour Chrome

 

Cette extension vous permettra de savoir si l’article que vous souhaitez lire est accessible gratuitement sur le Web. Nos collègues de la BIU Santé de Paris Descartes vous expliquent tout ici.

Lors de vos recherches, si une version en accès libre de l’article que vous trouvez existe, le logo   apparaîtra. En cliquant dessus, vous accéderez directement au texte intégral de l’article en PDF. Voici un exemple avec un article de la revue Nature :

 

 

Addons Istex : accéder aux ressources acquises en licences nationales

 

Télécharger l’extension pour Mozilla Firefox et Chrome

 

Cette extension permet d’analyser les pages que vous visitez à la recherche d’identifiants documentaires (DOI, PMID (PubMed Unique Identifier)…) et d’ajouter un bouton  d’accès au plein-texte PDF lorsque celui est disponible. Ce bouton s’active notamment sur les pages Wikipédia, Google Scholar, Scopus, ou même HAL.

Par exemple, la bibliographie de l’article Helium de Wikipédia vous renvoie vers le texte intégral de plusieurs articles de revues acquises dans le cadre des licences nationales. Il suffit de cliquer sur le boutonpour y accéder :

 

 

Pour plus de précisions sur ces outils, n’hésitez pas à nous contacter à cette adresse : docelec@unice.fr.

Votre tableur atteint ses limites? Préparez vos données avec Openrefine

OpenRefine est un logiciel libre et gratuit permettant de nettoyer, préparer et enrichir des données. Il est utilisé dans le monde des bibliothèques mais aussi par des étudiants et chercheurs dans différentes disciplines.

logo openrefine

Avant de pouvoir analyser des données, il est souvent nécessaire de les nettoyer (harmoniser des valeurs hétérogènes, repérer des anomalies, etc.), de les préparer (changement de format, réorganisation des colonnes, etc.), ou de les enrichir.

Vous avez certainement l’habitude de réaliser ces opérations avec un tableur (Excel, Libreoffice, Google Drive…), ou pour certains d’entre-vous avec des scripts rédigés dans différents langages informatiques (R, Python, Bash…). Mais il existe des outils spécifiques, plus simples d’utilisation que les langages de script, et possédant des fonctions absentes des tableurs traditionnels. Openrefine est l’un d’eux.

Ce 23 octobre, nous avons proposé un atelier de découverte de cet outil au LearningCentre SophiaTech. Pour toutes les personnes qui n’ont pas pu y assister, voici le support créé pour l’occasion :

 

 

 

Si vous souhaitez en savoir plus sur cet outil ou d’autres du même type, n’hésitez pas à nous contacter : donnees-scd@unice.fr

 

 

What’s the MOOC !!! ????

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Vous avez envie d’aller plus loin que vos cours à l’Université Nice Sophia Antipolis, sans quitter ce paradis ! Internet vous offre tant d’opportunités : le MOOC (massive open online course) est à la fois une nouvelle mode et une nouvelle ressource pour votre avenir.

Véritable parcours pédagogique construit par des spécialistes, généralement sur plusieurs semaines, voire mois, ces cours en ligne se caractérisent par l’usage de ressources éducatives libres (vidéos en ligne, mais aussi forums, procédés d’évaluation en ligne…), par leur ouverture massive via les nouvelles technologies et la logique de l’accès libre, c’est-à-dire ouverts à tous les usagers potentiels, étudiants, chômeurs, retraités, curieux de tous bords… (même si attention, tous les MOOC ne sont pas gratuits).

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L’un des plus importants réservoirs français de cours est FUN-MOOC, qui propose autant des cours pour réussir les DELF et DALF, que des introductions aux technologies du web de données et web sémantique par l’INRIA Sophia Antipolis, membre de l’Université Côte d’Azur.

800px-Silmarrillion,_Just_under_the_CoverPour se tenir au courant des MOOC en cours ou à venir, le Ministère de l’Enseignement supérieur tient à jour un calendrier des MOOC des principales plate-formes françaises. L’Université d’Artois proposait très récemment un MOOC « MOOC Fantasy, de l’Angleterre victorienne au Trône de fer ». Il existe également des annuaires de MOOC, très bien présentés par le Blog OutilsTice, afin de vous aider à vous repérer dans le choix immense du web.

Et si vous n’avez pas le courage de suivre un MOOC sur plusieurs mois, vous pouvez picorer à droite et à gauche des contenus plus courts, conférences, colloques… Beaucoup d’institutions mettent désormais en ligne leurs contenus : par exemple, le Collège de France propose les textes de nombreuses leçons et conférences en ligne sur OpenEditions, ainsi que les versions vidéo ou audio. A voir la toute récente leçon inaugurale de l’écrivain Alain Mabanckou « Lettres noires : des ténèbres à la lumière », retraçant le parcours de la littérature coloniale à la littérature « négro-africaine », ou les cours de Yann LeCun, autorité dans le monde de l’Intelligence artificielle, sur l’apprentissage profond.

L’Enseignement supérieur a également son propre site, Canal-u, qui propose des conférences sur des thématiques aussi larges que « Les multiples conditions pour l’habitabilité des logoplanètes », d’André Maeder, professeur émérite à l’Observatoire de Genève, aux « Histoires de Hou Hsia-Hsien » de Wafa Gherman, à la Cinémathèque française.

Diversité, multidisciplinarité, ouverture… A vous d’explorer maintenant !!!

QOA ? J’ai le droit de déposer mon article ?

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En octobre 2014, vous avez été près d’une cinquantaine à participer à l’Open Access Week. A Nice, nous avions proposé aux doctorants et aux chercheurs de venir partager un quart d’heure Open Access (QOA), autour d’un café. Certains ont ainsi pu déposer des articles dans Hal, dont la nouvelle version venait de sortir. Tous ont pu poser des questions sur l’open access, avec souvent les mêmes préoccupations.

Alors pour les graver dans le marbre, enfin dans les pixels, on prolonge le QOA ici avec des billets qui ne vous prendront pas plus d’un quart d’heure de lecture, promis ! Pour commencer, LA question la plus courante :

J’ai super méga envie de déposer mon article dans une archive ouverte, mais le problème, c’est qu’il est déjà publié dans une revue… Donc je peux pas le faire, parce que j’ai pas le droit de toute façon, hein ?

Eh bien détrompez-vous, vous avez le droit de déposer votre travail en archive ouverte dans la plupart des cas… Il faut seulement vérifier le cadre juridique, et si on oublie (juste un instant) toutes autres considérations ou motivations, ça donne ça :

Les aspects juridiques du dépôt : droit ou pas droit de déposer en archive ouverte (AO) ?

Les aspects juridiques du dépôt : droit ou pas droit de déposer en archive ouverte (AO) ?

  • Si vous n’avez pas signé de contrat, cela signifie que vous n’avez pas cédé vos droits d’auteurs, et donc qu’ils vous appartiennent toujours. Par conséquent, vous pouvez faire ce que vous voulez avec votre article : l’afficher sur les murs de Nice, en faire une émission de télé ou encore mieux, le déposer dans une archive ouverte (par ici la procédure). Par courtoisie, vous pouvez écrire à la revue pour lui indiquer votre démarche, mais ce n’est pas un obligation
  • Si vous avez signé un contrat, tout n’est pas perdu pour autant… La première chose à faire est de retrouver ce contrat, le lire, et vérifier si vous n’avez pas cédé vos droits sur tous supports, ou s’il existe une clause vous permettant de déposer en archives ouvertes. Si oui, allez à la case dépôt directement
  • En revanche, si vous avez cédé tous vos droits, vous n’êtes pas autorisé à diffuser ailleurs votre article, mais rien n’est définitif : vous pouvez contacter votre éditeur et négocier un addendum permettant le dépôt en archives ouvertes
  • Souvent, le problème, c’est que vous ne retrouvez plus ce fameux contrat. Pas de panique, il existe des sites qui permettent de connaitre la politique éditoriale en matière de libre accès d’un grand nombre de revues : SHERPA-RoMEO et Héloïse du CCSD (pour les éditeurs francophones)
  • Attention : si vous avez co-écrit cet article, tous les auteurs doivent avoir donné leur accord pour le dépôt en archive ouverte

Contrairement aux a priori, de nombreux éditeurs autorisent le dépôt en libre accès, même si c’est parfois uniquement pour le preprint (on distingue preprint, postprint ou reprint), ou parfois avec un embargo (un délai entre la date de publication dans la revue et celle dans une archive ouverte, délai pouvant être géré automatiquement par Hal).

Un dernier conseil : si vous n’avez pas encore publié l’article, et que vous êtes en phase de discussion avec un éditeur, c’est l’occasion de demander d’inclure une clause d’exception pour la diffusion en libre accès dans votre contrat !

Excusez-moi, est-ce que vous avez…

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Quand on cherche un ouvrage, la première tentation est d’aller voir directement dans les rayons de la BU.

Parfois ça marche. Parfois non.

directions

N’en concluez pas trop vite que la BU n’a pas le document voulu : Il est peut-être

  • rangé sur une autre étagère que là où vous, vous l’auriez mis
  • rangé dans une des autres bibliothèques du réseau
  • emprunté (mais réservable)
  • commandé (donc bientôt en rayon)
  • disponible en ligne dans sa version électronique
  • dans les « magasins » de la BU (c’est-à-dire dans des salles non accessibles au public, mais qui représentent plus de 120.000 références tout de même)

La solution : l’outil de recherche des bibliothèques

Il est présent sur toutes les pages du site

encart de recherche

Il vous permet de trouver tous types de documents

  • des livres
  • des revues
  • des DVD
  • des thèses
  • des ebooks
  • des bases de données
  • des revues en ligne
  • etc.

Chaque exemplaire est localisé sur un plan de la BU

plan de salle

Vous pouvez y chercher par titre, auteur, date, sujet ou thématique, ISBN, cote d’ouvrage, etc.

 

Si l’ouvrage est emprunté, vous pouvez le réserver et le demander à le retirer dans la bibliothèque de votre choix

reservation

Si vous ne trouvez pas l’ouvrage que vous souhaitez, vous pouvez encore (en bas de la liste des résultats)

  • voir si une autre bibliothèque française le possède et demander à le faire venir à Nice
  • nous demander de l’acheter
  • nous solliciter (bouton « Interroger un bibliothécaire »)

pied de page

Les trucs à savoir

Elargir / réduire une recherche

  • Comme dans Google, vous pouvez ajouter des guillemets pour limiter une recherche à une expression exacte
  • Vous pouvez aussi ajouter une troncature pour chercher tous les mots commençant par la même chaîne de caractères
    troncature
  • S’il y a peu ou pas de résultats, le moteur de recherche vous propose des alternatives (quand il le peut), notamment quand il soupçonne une faute de frappe
    levyleblond
  • Les facettes à gauche vous permettent de réduire une liste de résultats trop importante : En ligne / dans une bibliothèque précise / en limitant à un auteur ou à un sujet / etc.
    facettes

Faire une recherche par sujet

Quand vous voulez des ouvrages ou des revues sur un thème précis, sans avoir de titre en tête, vous allez spontanément indiquer le mot qui vous vient naturellement à l’esprit pour décrire ce thème.

Or la BU indique les sujets des ouvrages à partir d’une liste fermée de mots autorisés.

Imaginons que vous vous intéressiez aux cultures numériques. En cherchant « Culture numérique » dans l’outil de recherche, vous allez trouvez des résultats, mais pas tous les résultats sur le sujet. Et il y aura certainement du bruit.

culture numérique

En réalité, tous les ouvrages sur la culture numérique ont été signalés par l’expression « médias numériques ». Et vous ne pouvez le savoir qu’après avoir trouvé au moins un ouvrage sur le sujet qui vous intéresse.

Vous avez donc intérêt à :

  1. lancer la recherche avec les mots qui vous semblent naturels
  2. identifier un livre pertinent dans la liste des résultats
  3. déplier l’onglet « + d’infos » pour afficher la notice détaillée
  4. dans la rubrique Sujets, trouver le bon mot clé qui correspond le mieux à votre sujet
  5. cliquer dessus : ça relance la recherche sur ce terme précis

médias numériques

 

Connaître notre offre de ebooks

Puisque vous ne pouvez pas circuler dans les rayons de nos collections de ebooks, vous pouvez afficher l’ensemble des ebooks en cherchant « ebook » + limiter sur la facette « En ligne », puis filtrer par sujet (ça revient à se promener dans des rayonnages de bibliothèque)

ebooks

Et pour les revues en ligne ?

Même chose : cherchez « ejournal« , plus limitez les résultats avec les facettes

Les éditions multiples

Un même livre peut être réédité plusieurs fois. C’est souvent le cas pour les manuels, notamment.

Par défaut, l’outil de recherche n’affiche que l’édition la plus récente. Si vous voulez consulter une édition plus ancienne (par exemple si la plus récente est empruntée), il suffit de cliquer sur l’icône à droite) :

autres éditions

Gagner du temps : le plugin de recherche

Installez l’outil de recherche des BU dans votre navigateur (pour Firefox ou Chrome).

L’accès au plugin se trouve aussi en pied de page des listes de résultats

Et si vous êtes perdu ?

Dans le bandeau supérieur de recherche, une info-bulle cliquable vous rappelle les principales choses à savoir sur l’outil de recherche.

infobulle

Vous trouverez également des info-bulles bleues un peu partout

Dans tous les cas, vous retrouvez en pied de page l’accès au service

iub

N’hésitez pas à vous en servir !

486 237… +1

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486 237, c’est le nombre d’articles téléchargés dans l’université pour l’année 2013.
Il y en a sûrement au moins un qui vous intéresse.

Nouvel arrivant ? Voici quelques ficelles pour utiliser la documentation électronique !

Image : US Army, Wikimedia. Domaine public

Image : US Army, Wikimedia. Domaine public

 

Toutes les ressources en ligne auxquelles l’université est abonnée sont signalées sur le portail des bibliothèques.
Vous y trouverez aussi certaines ressources en accès libre sur le web, indiquées par une puce verte puce.
Deux outils à votre disposition :

Vous recherchez un article précis ? Il faut chercher au titre de la revue. Une recherche par thème ? Identifiez les bases de données dans votre discipline pour trouver des articles et documents pertinents (La faq dédiée vous en dira plus).

Quelques pistes de départ

Signpost   Ressources généralistes de premier niveau :

   L’Encyclopedia Universalis

   Les Que sais-je

   Plus complexe mais riche, la base de presse Factiva (voir l’article)

 

Pour une recherche approfondie, les plates-formes des éditeurs et outils spécialisés dans les différentes disciplines.

La page Ressources en ligne propose une entrée par sujet pour repérer les instruments de votre discipline

 

Des tutoriels, signalés par l’icône tuto1 et des supports de cours peuvent vous aider à prendre en main les interfaces.

Vous avez trouvé un document intéressant ? 😀
Pour le consulter, il suffit de cliquer sur le lien… ou presque !
Car pour accéder aux ressources en ligne à distance, vous devrez vous identifier avec un Sésame (pour les étudiants) ou un login de messagerie (pour les enseignants et chercheurs)

Si ce n’est pas déjà fait, demandez votre identifiant sur l’ENT de l’université

Un problème ou une question ? Nous sommes là pour vous dépanner. Utilisez le formulaire Interroger un bibliothécaire, ou écrivez à docelec@unice.fr

Suivez le guide !

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Besoin d’élargir votre point de vue sur la documentation en ligne ?

Richard Smith - Licence CC-BY SA 2.0

Richard Smith – Licence CC-BY SA 2.0

Les BU mettent en ligne des fiches synthétiques rapides et maintenant des modules vidéo (pour Jstor, Universalis) afin de faciliter votre premier contact avec les ressources.
Pour y accéder, cliquez sur l’icône tuto1 dans la liste des ressources, ou sur le bouton   dans la présentation succincte d’une ressource.

Vous y trouverez

– Un descriptif des ressources (domaines, couverture chronologique de l’abonnement, type de documents)
– Des explications sur l’interface de recherche et l’exploitation des résultats
– Et même de la musique d’accompagnement… dans les vidéos

Si vous maîtrisez les fondamentaux et avez envie d’aller plus loin, ou que l’aide en ligne des bases ne répond pas à vos questions, les BU proposent des formations à la carte.

Certains fournisseurs organisent aussi des séances de formation sur Internet, en français ou en anglais, et mettent à disposition des guides d’utilisation :

Ebsco (interface EbscoHost commune à toutes les bases : Business Source Complete, Socindex, Francis, Psychinfo –en anglais-, Psycarticles, RILM, Sportdiscus)

Proquest : séances de formation en ligne, guides d’utilisation des bases (Factiva, ASFA – en anglais, EEBO)

Il reste des points obscurs, ou un détail qui bloque ?
Nous sommes là pour vous répondre… de vive voix en bibliothèque,  par internet en renseignant le formulaire Interroger un Bibliothécaire sur chaque page du portail des BU, ou par mail au service de la documentation électronique.

A bientôt !

Les bon comptes…

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La plupart des ressources électroniques proposent la création d’un compte personnel.
Quel intérêt ?

Pour des ressources souvent utilisées, ou si vous avez une recherche à lancer de façon récurrente, le compte personnel peut s’avérer très pratique.
Ce qu’il permet toujours ou presque

  • Stocker les références dans un panier, pour les organiser en dossiers, les envoyer ou les télécharger en une seule fois, et les retrouver quel que soit l’ordinateur utilisé
  • Retrouver son historique de recherche, enregistrer et relancer des recherches complexes en un clic
  • Créer des alertes pour recevoir automatiquement les nouveaux résultats d’une recherche enregistrée par mail ou dans votre gestionnaire de fils RSS
Evelyn Simak - CCBY-SA 2.0

Evelyn Simak – CCBY-SA 2.0

En bonus, suivant les interfaces

  • Paramétrer une fois pour toutes vos paramètres préférés sur l’interface (forme et longueur des listes de résultats, langue de l’interface…)
  • Partager des listes de documents et des annotations avec d’autres
  • Accéder à la lecture d’articles auxquels l’université n’est pas abonnée (JSTOR)
  • Pouvoir réserver des ouvrages et gérer la prolongation de ses prêts (portail des BU)

Simplifiez vos recherches, soyez connecté !

Pour repérer cette fonctionnalité : vous trouverez généralement une invite en haut à droite, de forme différente mais assez explicite (« connexion », « inscrivez-vous », « log in », « sign in », « profil »…).

A noter : chaque fournisseur a son propre système, et ils ne communiquent pas entre eux. Vous devrez donc vous créer un compte personnel par interface. Ce compte ouvre droit à des services additionnels, mais ne remplace pas l’identification Sésame en accès distant.

Les articles en un clic (droit)

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Le problème ?

Ceux qui ont déjà voulu consulter un article scientifique depuis chez eux le savent bien : c’est un chemin parsemé d’embûches !

  1. On trouve une référence d’article sur un site en accès libre (Pubmed, Google Scholar, bibliographie), sans avoir eu à s’authentifier
  2. On clique sur le lien pour accéder à l’article…
  3. Et la plate-forme vous propose d’acheter l’article.

acces réservé

Pourquoi ? Parce que la plate-forme ne connaît pas l’adresse IP de votre ordinateur, et vous refuse donc l’accès : vous n’êtes pas reconnu comme un de leurs clients.

Vous êtes donc obligé de : 4. aller sur le site de la BU ; 5. chercher la revue ; 6. cliquer sur le lien fourni ; 7. vous authentifier ; 8. accéder au site de la revue ; 9. rechercher (de nouveau) l’article qui vous intéressait ; 10. le lire… enfin !

La solution !

La BU vous propose un petit plugin (pour Chrome et Firefox uniquement) qui va vous simplifier la vie.

Reprenons les étapes :

  1. On trouve une référence d’article sur un site en accès libre (Pubmed, Google Scholar, bibliographie), sans avoir eu à s’authentifier
  2. On clique sur le lien pour accéder à l’article…
  3. Et la plate-forme vous propose d’acheter l’article.

Et là : vous faites un clic droit sur la page (n’importe où dans la page), et le menu contextuel apparaît, avec une ligne supplémentaire :

recharger accès distant

Et la page va se recharger, mais en passant par le reverse proxy de l’Université. Du coup, votre IP est reconnue puisque c’est celle de la BU.

Pour installer le plugin, cliquez sur l’icône correspondant à votre navigateur
Télécharger l'extension pour Firefox Télécharger l'extension pour Chrome

Après avoir installé le plugin, il faut le configurer pour le rendre spécifique à Nice : une petite icône icone libx2-16  est apparue à côté de la barre d’URL. Il faut cliquer dessus, écrire « Nice » et choisir la ligne « BU de Nice Sophia Antipolis ».

Configurer LibX pour Nice

Si vous ne voulez pas installer l’extension de la BU

Ajoutez à la main un favori dans votre navigateur. Par exemple par un clic droit sur la barre des favoris > Nouveau marque-page

    • Champ Nom : BU Nice Accès distant
    • Champ Adresse : javascript:function%20o(){window.location.replace('http://proxy.unice.fr/login?url='+location.href,"Acc%C3%A8s%20distant")};o()

nouveau marque-page FF

Ensuite, si vous tombez sur un article payant, cliquez sur le lien : ça va recharger la page et vous permettre de passer directement par le proxy.

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Si vous avez des problèmes d’installation, les commentaires sont là pour vous !

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