Emmanuelle Beauville

Emmanuelle Beauville

Adjointe de la BU St Jean d'Angely.

Articles par Emmanuelle Beauville

Au croisement de l’information et de la stratégie ?

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Ce billet est le deuxième d’une série consacré à la veille et à l’intelligence économique.

« Au croisement de l’information et de la stratégie ? »  Que désigne cette citation de François Moinet ?

Il s’agit de l’intelligence économique, un  terme très en vogue ! On parle là d’une démarche spécialisée au monde de l’économie et des entreprises contrairement à la veille qui peut tout à fait s’exercer dans n’importe quel domaine.  En même temps, l’intelligence économique est plus large puisqu’on peut dire qu’ elle englobe la veille qui est un des ses outils.

 

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Comme l’explique le texte fondateur de la démarche en France, le rapport Martre :

La notion d’intelligence économique implique le dépassement des actions partielles désignées par les vocables de documentation, de veille (scientifique et technologique, concurrentielle, financière, juridique et réglementaire…), de protection du patrimoine concurrentiel (…) Ce dépassement résulte de l’intention stratégique et tactique, qui doit présider au pilotage des actions partielles et au succès des actions concernées, ainsi que de l’interaction entre tous les niveaux de l’activité, auquel s’exerce la fonction d’intelligence économique : depuis la base (internes à l’entreprise) en passant par des niveaux intermédiaires (interprofessionnels, locaux) jusqu’aux niveaux nationaux (stratégies concertées entre les différents centres de décision), transnationaux (groupes multinationaux) ou internationaux (stratégies d’influence des États-nations).

Bref, l’intelligence économique, repose en partie sur la surveillance l’analyse d’un ensemble d’informations, mais va au delà : on parle notamment de gestion des risques pour l’entreprise, de protection de son patrimoine immatériel, de stratégie et d’influence. Pour mettre en oeuvre ces processus il faut des organisations réactives et capable d’anticiper les évolutions pertinentes.

Le saviez-vous ? Il existe en France depuis 2009 une délégation interministérielle à l’intelligence économique, qui présente le concept ainsi : « L’intelligence économique (IE) consiste à collecter, analyser, valoriser, diffuser et protéger l’information économique stratégique, afin de renforcer la compétitivité d’un Etat, d’une entreprise ou d’un établissement de recherche. » Son fonctionnement a été modernisé et formalisé par le décret 2013-759 du 22 Aout 2013.

L’intelligence économique n’est en effet pas qu’un enjeu interne aux entreprises, c’est un enjeu important des politiques publiques. En France en effet le monde de l’entreprise a pris un certain retard sur ces questions, notamment parce que les dirigeants ne perçoivent pas toujours comment rendre opérationnelles ces démarches afin qu’elles apportent une vraie valeur ajoutée à leur gouvernance.

Pour en savoir plus :

Le guide de l’intelligence économique [en ligne] / directeur de collection, Philippe Gloaguen ; coordination éditoriale, Thomas Legrain ; avec la collaboration de Véronique de Chardon et Emmanuelle Bauquis ; à l’initiative de la Délégation interministérielle à l’Intelligence économique (D2IE), du Conseil supérieur de l’Ordre des Experts-Comptables (CSOEC), du Conseil National des Barreaux, de l’Ordre des avocats de Paris, de la CGPME Paris Île-de-France, de Groupama et de Thomas Legrain Conseil. – [Édition 2012]. Disponible sur : http://www.intelligence-economique.gouv.fr/sites/default/files/guide_du_routard_-_intelligence_economique_-_2012.pdf

 

 

Veille en sciences économiques : dis-moi quelle source d’information tu utilises, et je te dirai qui tu es…

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Veille, Intelligence économique : vous avez certainement déjà entendu évoquer ces termes. Mais savez-vous exactement ce dont il s’agit et surtout, savez-vous comment les concepts et les outils de la veille peuvent vous être utiles pour vos études, pour vos recherches ? Faites le point avec la BU dans une série de quatre billets!

 

Les deux termes sont souvent employés de manière relativement indifférenciée : nous allons essayer de préciser un peu leurs définitions respectives et expliquer en quoi vous pouvez être concernés!

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Commençons par la veille. Ce terme très générique, s’entend de manière très large comme une certaine attitude face à l’information. Il se voit d’ailleurs souvent précisé par un adjectif qu’on lui adjoint :

  • La veille informationnelle
  • La veille documentaire : relève d’avantage du champs des sciences de l’information, c’est d’ailleurs l’arme préférée de vos bibliothécaires !  Il s’agit d’exploiter les outils de surveillance des sources d’information de manière à pouvoir rester informé en y consacrant le moins de temps possible
  • La veille stratégique : concerne plus spécifiquement le monde de l’entreprise. Il s’agit d’éclairer les processus de décisions en surveillant activement un ensemble très large d’information, à la fois en terme de marché, de concurrence, d’enjeu technologique et juridique

Selon l’Association française de Normalisation, la veille est « une activité continue et à grande partie itérative visant à une surveillance accrue de l’environnement technologique, commerciale, etc. pour anticiper les évolutions » [2]

On voit en fait que la notion de « veille » peut s’appliquer aussi bien à l’étudiant avancé, au chercheur, au bibliothécaire, qu’à l’entreprise : il s’agit de déployer une méthode stratégique et réfléchie permettant d’utiliser au mieux les outils de surveillance des sources d’informations pertinentes pour atteindre ses objectifs.

 

[1] Titre de billet repris d’une citation « Dis-moi quelle source d’information tu utilises pour ta veille en sciences économiques , et  je te dirai qui tu es… »  Rouach Daniel , La veille technologique et l’intelligence économique, P.U.F. « Que sais-je ? », 2010 (5e éd.), p. 117-123. URL :http://www.cairn.info/la-veille-technologique-et-l-intelligence-economiq–9782130585220-page-117.htm

[2] Norme expérimentale XP X50 – 053 : Prestation de veille et mise en place d’un système de veille. Paris : Afnor, 1998

 

La commission documentaire

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Réaménagement des salles, répartition du budget documentaire entre papier et électronique, déplacement de certains documents… Vous vous demandez comment sont prises les grandes décisions qui concernent votre BU ?

Pour les orientations stratégiques qui concernent l’ensemble des BU, il existe dans l’université un conseil dédié nommé conseil documentaire, qui se réunit deux fois par an et propose des avis consultatifs.

 

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Pour toutes les  décisions qui concernent plus particulièrement la BU Droit, c’est la commission documentaire spécialisée qui est l’instance de consultation permettant de réunir enseignants, bibliothécaires et étudiant.

Les Enseignants et les étudiants qui y participent sont des représentants : responsables des laboratoires, des départements d’enseignement, représentant documentaire, et élus étudiants.

 

C’est dans cette commission notamment que sont étudiées les demandes de nouveaux abonnements à des revues, mais aussi également au vu des budgets de ces dernières années, les propositions de désabonnements. Les demandes d’abonnements engagent en effet la Bibliothèque pour au moins un an et souvent plus, elles supposent donc un arbitrage auquel participent les représentants des différentes disciplines.

Le représentant documentaire de l’UFR Droit est Monsieur Olivier Vernier, celui de l’IDPD Monsieur Jean-Christophe Martin.

 

 

 

 

Le grand retour de la semaine juridique Notariale ?

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Après deux années d’inaccessibilité en 2012 et 2013, les matières notariales des Jurisclasseurs sont à nouveau disponibles en ligne.

Pour vous en parler, nous avons demandé à Cécile Pierre, qui gère les ressources documentaires en ligne pour toutes les BU et qui intervient habituellement sur le Blog HTTBU,  de nous faire un petit récapitulatif.

 

 St-Aulaye_24_Pannonceau_notaire2_2013. Par JLPC (Travail personnel) [CC-BY-SA-3.0 (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0)], via Wikimedia Commons : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/6/6e/St-Aulaye_24_Pannonceau_notaire2_2013.jpg

Les titres concernés :

5 Jurisclasseurs :

Fiscalité Immobilière
Impôt sur la Fortune
Liquidations – Partages
Notarial Formulaire
Notarial Répertoire

2 Revues:

La Semaine Juridique – Notariale et Immobilière :depuis janvier 1985

la  revue fiscale du patrimoine (qui remplace La revue fiscale notariale) : depuis mai 2004)

 

 

 

Petit rappel  sur l’historique

Au 1er mars 2012, l’accès aux matières notariales est coupé unilatéralement par Lexis-Nexis. Couperin, après consultation de ses membres et de la communauté scientifique, décide d’aller au contentieux le 13 juin 2012. L’UNS est abonnée à la base Lexis-Nexis Jurisclasseurs dans le cadre de négociations menées par le consortium national Couperin[1].  Après des négociations difficiles, un contrat de 3 ans avait été passé pour la période 2012-2014. Le coût était en forte hausse par rapport à 2011, l’éditeur Lexis-Nexis justifiant sa position par la compensation de désabonnements des revues et des encyclopédies papier.

Fin mars 2013, un accord de compromis est proposé. Les matières notariales deviennent une option. C’est cette offre avec option  à laquelle la BU a souscrit pour 2014.

Et pour y accéder ?

Ces titres sont consultables au sein de la base Jurisclasseur, comme les autres sources qu’elle contient. Il est possible de rechercher par thème, date, juridiction et décision et de feuilleter les revues de façon chronologique.  Les matières notariales ne font pas l’objet d’une mise en valeur particulière. La base Jurisclasseur est accessible sur le campus et à distance à partir du portail des BU. Un tutoriel est à votre disposition. Bonne lecture !

 


[1] Couperin est l’instance qui regroupe les universités et certains grands organismes de recherche pour traiter de manière collective avec les éditeurs de ressources en ligne.

Un menu de formation à la carte pour les doctorants Despeg

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couverture

 

 

Le cadre :

Pendant les trois années (ou plus!) de la thèse, chaque doctorant doit suivre :

  • 30 h de formation dite « professionnalisante », organisée par le service de formation continue de l’Université
  • 60 de formation académique : colloques, conférences, journée d’étude de la BU… et formations à la recherche d’information et à l’Information scientifique et technique organisée par la BU.

La BU propose un panel de formations « à la carte » : chaque doctorant peut choisir à quelle formation s’inscrire , à quel moment. Certains doctorants font toutes leur formation dès la première année, d’autres préfèrent par exemple suivre les formations sur la recherche documentaire au début de leur thèse, et celle sur la publication scientifique plutôt à la fin.

Pour y apprendre quoi ?

  •  Les bases de la recherche documentaire : à part internet et parcourir les rayons de la BU, vous ne savez pas où démarrer vos recherches documentaires ? Vous ignorez tout des bases de données en ligne, vous vous déplacez à la BU pour consulter vos revues, le terme de bibliographie vous fait frémir ? Ces formations devraient vous concerner.
  •  Découvrir et utiliser Feedly, Zotero, Diigo ? Pour stocker, organiser, et mettre en forme l’information et les références que vous utiliserez dans votre mémoire, ces petits outils informatiques gratuits peuvent vous aider et vous faire gagner du temps.
  •  Publier ou mourir !  Aujourd’hui les nouveaux modes de diffusion de l’information scientifique passent aussi par le Web : blog, pre-prints, archives ouvertes, revues en ligne… autant de moyens de valoriser et faire connaitre ce que vous publiez.
  • Inquiet  sur ce que deviendra votre thèse si vous la diffusez en ligne, sur les risques de plagiat ? Vous devrez trouver des éléments de réponse à vos questions.

Qui sont les formateurs ?

  • Ghislain Chave et Magalie Prudon : ingénieurs au département Sidoc, le service des BU qui gère notamment les publications en ligne et le dépôt électronique des thèses
  • Michel Roland et Gabriel Gallezot, respectivement Conservateur et Enseignant-Chercheur de l’Urfist, l’Unité régionale de formation à l’information scientifique et technique qui forme les enseignants chercheurs de la région Paca aux outils de l’information scientifique
  • Cécile Pierre, Conservateur du département Sidoc qui gère les ressources en ligne des BU
  • Emmanuelle Beauville, Conservateur de la BU Droit.

S’inscrire ?

Voir le lien sur le site des BU!

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