Archive pour février, 2016
Un festival culturel sur le campus Saint Jean d’Angely ce printemps: Nice Fictions 2016
Depuis avril 2015, le campus de saint-Jean d’Angely se transforme, l’espace de quelques jours, en une vaste scène dédiée aux genres du fantastique, de la fantasy et de la Science-fiction. Au printemps dernier, les amateurs ont pu jouer, rencontrer des peintres illustrateurs et des écrivains, assister à des tables rondes, écouter un concert, échanger sur leurs passions…
Ce festival se veut ouvert à toutes les créations artistiques (écriture, BD, musique, cinéma, peinture, jeux). Son originalité vient de ce qu’il réunit artistes et universitaires, et permet de passer d’un jeu de rôle captivant à une table ronde ou une conférence qui ne le sont pas moins autour de tous les aspects de la SFFF. Processus de création, conférences sur les films, crédibilité scientifique de la navigation spatiale, tout ce qui ouvre sur la société du futur.
Installé sur tout le campus, ce festival est aussi une occasion d’enrichir la vie culturelle et sociale des étudiants de Saint-Jean d’Angely, tout en l’intégrant dans la vie du quartier et de la ville.
La BU de Saint-Jean d’Angely s’y est associée dès 2015, en recevant des expositions des peintres de SF et une compétition d’écriture. Depuis septembre, la bibliothèque expose désormais des peintres et héberge un atelier d’écriture de nouvelles.
Mais passons la parole à sa directrice, Sybille Marchetto.
Sybille, pouvez-vous vous présenter ?
Nouvelliste dans les genres de l’imaginaire et anthologiste, je dirige une toute petite maison d’édition (Les Vagabonds du Rêve), publiant entre autres des jeux de rôle, et je suis également responsable du festival Nice Fictions.
Avec qui travaillez-vous ?
Dès que le projet a été connu, il a suscité une véritable adhésion parmi les amateurs d’imaginaire, mais y collaborent plus spécialement :
- le comité littéraire, qui chapeaute la programmation des tables rondes et rassemble plusieurs écrivains de la région niçoise : Ugo Bellagamba, Hélène Cruciani, Merlin Jacquet, Léo Lallot et Hélène Marchetto ;
- Olivier Sanfilippo, illustrateur mentonnais et auteur de l’affiche de notre 1ère édition, est en charge des expositions ;
- Jérôme Gayol, directeur-adjoint et régisseur. Il est également président du GRoupement Azuréen des Associations Ludiques qui assure le pôle Jeux de Simulation au Festival International des Jeux de Cannes ;
- des bénévoles des associations ludiques, membres du GRAAL, et plus spécialement les Voix d’Eidôlon, C’est Pas D’Rôle et On Sort Le Grand Jeu.
La nouveauté de cette édition 2016, est l’ajout d’un pôle Sciences dont est chargé Stéphane Guibert, docteur en astrophysique.
La BU Saint-Jean-d’Angely et le CROUS sont aussi partenaires, ainsi que la Bibliothèque municipale Nucéra qui va lancer le festival par une journée cinéma.
Pourquoi Saint-Jean-d’Angely ?
C’est un campus moderne, ouvert par définition à la culture et idéalement situé, à quelques pas du Vieux Nice et sur le tracé du tram. De plus, il a l’habitude et la vocation d’accueillir salons et colloques.
Parlez-nous de la philosophie de ce festival.
Nice Fictions est un festival ouvert et communautaire, sur l’idée forte que la culture appartient à tous et doit être accessible à tous. L’entrée est libre. Nous dédions le vendredi aux scolaires et aux universitaires et les deux autres jours du week-end sont plus ouverts aux familles et grand public.
Nous montrons la richesse des genres de l’imaginaire qui investissent tous les supports de l’art : littérature, jeux, cinéma, arts plastiques…
Un retour sur les événements de l’année dernière ?
- La Saturday Gaming Night a accueilli tous types de jeux une bonne partie de la nuit et un concert du groupe Kerion, groupe de métal symphonique ;
- la conférence Weightless présentée par Richard Taillet, astrophysicien sur le traitement de l’apesanteur dans les films de science-fiction, a eu beaucoup de succès ;
- les expositions d’œuvres, dont certaines illustrations directement issues du jeu de rôle. En partenariat avec la Bibliothèque Universitaire de St-Jean d’Angély, l’expostion Le retour de l’enfant prodigue de Gilles Francescano, invité d’honneur 2015, est resté plusieurs semaines proposée au public ;
- la projection de Noob, le film, sur grand écran.
Que nous préparez-vous pour avril 2016 ?
Bien évidemment, on retrouvera la structure proposée en 2015 : conférences, tables rondes, dédicaces et rencontres, expositions, jeux en démo, tournois, mais il y aura aussi quelques nouveautés, comme une plus forte présence de la Science évoquée plus haut ou, dès le mercredi, une journée cinéma qui démarrera le festival à l’auditorium de la Bibliothèque municipale Louis Nucéra.
A noter également que le festival est partenaire du concours de nouvelles du CROUS et que la remise des prix se fera le vendredi soir.
Pour en savoir plus, lien vers le site : http://nice-fictions.fr
L’Europe se dessine à la BU Droit Science Politique
La BU Droit Science Politique accueille jusqu’au 16 mars quelques planches de l’exposition « L’Europe se dessine ». Prêtée à la BU par la représentation de la Commission européenne à Marseille, celle-ci a été originellement créée pour le 39e festival international de la bande dessinée d’Angoulême.
Elle réunit des dessins d’auteurs issus de divers pays européens qui présentent leur vision de l’Europe, autour de trois thèmes : les origines et concepts de l’Europe, ses réalités quotidiennes et concrètes et ses projets futurs, quand bien même ceux-ci relèvent a priori aujourd’hui de la science-fiction ou de l’utopie.
Le média de la bande dessinée permet de trouver une forme de langage universel qui unit les pays membres de l’Union Européenne : « s’ils ne parlent pas une langue commune, les Européens partagent tous la pratique et la lecture d’une forme universelle et immédiatement compréhensible : la bande dessinée. Anthologie vivante et inédite, L’Europe se dessine révèle les valeurs, les acquis et les projets trop souvent méconnus de l’Union européenne, en s’appuyant sur une spécificité essentielle de la bande-dessinée : rendre visible l’invisible » (Benoît Mouchart, directeur artistique du FIBD).
Lien vers le catalogue complet de l’exposition