Sciences

La BU Sciences fête ses 50 ans !

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La salle de lecture du rez-de-chaussée en 1964 (photo Le Patriote, 8/10/64)

La salle de lecture du rez-de-chaussée en 1964 (photo Le Patriote, 8/10/64)

Votre BU a une histoire… Ouverte en avril 1964, elle fête cette année ses 50 ans. Les transformations vécues au fil des décennies dessinent l’évolution des usages en bibliothèque universitaire, des services offerts aux usagers, et des outils mis à leur disposition.

La BU Sciences proposait à son ouverture 5000 ouvrages (contre près de 32 000 aujourd’hui). Son fonctionnement était novateur car, dès l’origine, elle a été conçue pour permettre en grande partie le libre accès aux collections par les usagers, ouvrant la voie vers l’autonomie du lecteur. A contrario, dans la plupart des bibliothèques à cette époque, les ouvrages étaient stockés dans les espaces inaccessibles au public appelés « magasins ».

Le catalogue des documents de la bibliothèque se présentait sous la forme de petites fiches cartonnées rangées dans des meubles à tiroirs, par auteur et par matière. Que de chemin parcouru pour en arriver aujourd’hui à notre outil de recherche en ligne !

Les articles parus dans la presse locale en 1964 pour saluer l’ouverture de la BU mentionnent de petits espaces insonorisés pour permettre l’usage des machines à écrire, ou encore des appareils lecteurs de microfilms (pour les reproductions de livres et de revues), et des photocopieurs dernier cri… qui nous sembleraient aujourd’hui bien rudimentaires ! Cependant le service du Prêt entre bibliothèque a existé dès la première année, permettant comme aujourd’hui de faire venir un document d’un autre établissement.

Depuis, des ordinateurs sont mis à la disposition du public et la documentation électronique a révolutionné le monde des bibliothèques. Les livres se déclinent en version électronique, et les ressources en ligne sont la première ressource documentaire utilisée par les chercheurs en sciences… Mais gageons que, dans 50 ans, nos successeurs trouveront fort pittoresque nos services actuels !

Photo extraite d'un article du Patriote (08/10/1964) commentant l'ouverture de la BU Sciences.

Photo extraite d’un article du Patriote (08/10/1964) commentant l’ouverture de la BU Sciences.

La science participative

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Aldo Cavini Benedetti (Flickr, CC-BY-NC-SA)

Aldo Cavini Benedetti (Flickr, CC-BY-NC-SA)

Basée sur la participation volontaire et bénévole de citoyens lambda ou de spécialistes, les projets de science participative invitent chacun à contribuer à la collecte de données sur un sujet d’étude choisi.

Ces programmes permettent de réaliser à moindre coût de vastes enquêtes, sur des zones géographiques importantes, ou sur une longue période. Leur développement a été rendu possible notamment par la large diffusion des technologies permettant le travail collaboratif, le partage des « outils » et des données.

En plus de la satisfaction de faire progresser le savoir, les participants y « gagnent » souvent un accès privilégié aux résultats obtenus.

Une multitude de projets existent, en France comme à l’international. On peut citer à titre d’exemples :

Vigie-Nature : réseau du Muséum national d’Histoire naturelle qui met en place des « observatoires de la nature ordinaire ». Par exemple à travers les programme Sauvages de ma rue (sur la flore urbaine), SPIPOLL (Suivi photographique des insectes pollinisateurs), STOC (Suivi Temporel des Oiseaux Communs), etc.

Tela Botanica : ce site fédère les botanistes francophones. Le réseau participe à de nombreux programmes et ses résultats sont disponibles en ligne.

– L’Observatoire naturaliste des écosystèmes méditerranéens (ONEM) est un réseau de bénévoles qui réalise des enquêtes naturalistes sur le territoire méditerranéen français.

– Le Bureau central sismologique français (BCSF) collecte témoignages et données sur les séismes à l’aide d’un questionnaire en ligne. Apportez votre témoignage sur le séisme du 7 avril à Barcelonnette !

Numéridanse

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Yi-Lin Hsieh (Flickr CC-BY-NC-ND)

Yi-Lin Hsieh (Flickr CC-BY-NC-ND)

Passionné(e)s de danse, ne manquez pas Numeridanse.tv, la vidéothèque internationale de danse en ligne accessible à tous gratuitement. Ce projet, qui se veut la première base de données audiovisuelle numérique relative à l’univers de la danse, est porté par la Maison de la danse de Lyon. Il s’adresse autant au grand public qu’aux professionnels.
On y trouve des spectacles filmés (extraits ou œuvres intégrales), des adaptations ou fictions, des documentaires, des interviews, et des ressources pédagogiques.

La partie Catalogue inclut une interface de recherche : auteur, titre de l’œuvre, compagnie, type de ressource, etc. Chaque vidéo est accompagnée d’articles permettant de replacer l’œuvre dans son contexte.

L’onglet Channels offre à chaque contributeur un espace dédié, sa « chaîne », où il peut présenter l’ensemble des documents et ressources qu’il souhaite partager : captations, archives, interviews, etc.

L’espace Themas propose des vidéos sélectionnées autour de thématiques spécifiques : danse et accessoires, danse et humour, féminin/masculin, influences hip-hop…
Particulièrement utiles dans le cadre de l’enseignement de l’histoire de la danse, les vidéos choisies offrent un aperçu étendu de la danse à travers les styles, les époques et les pays.

Enfin, Numéridanse vous offre la possibilité de vous créer un compte, et ainsi de sauvegarder vos favoris et vos playlists au fur et à mesure de votre navigation sur le site.

Pour aller plus loin, rappellons que la BU STAPS propose des livres sur la danse et la chorégraphie, ainsi que des DVD (cours, films ou captation de ballets). Elle conserve également tous les numéros de la revue Danser de 1994 à 2012, date à laquelle cette célèbre revue a cessé de paraître.

Des DVD à la BU

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dvdVoir et revoir l’intégrale de Dr House ou de The Big Bang Theory, dans le bon ordre… Ça n’est pas à la télé que ça se passe, mais à la BU !
Nous avons récemment développé notre offre en DVD de films et séries TV : autour des thématiques scientifiques et médicales, ou tout simplement les bons films de ces dernières années, à découvrir ou à revoir.

N’oubliez pas également les DVD documentaires dans toutes les disciplines qui vous intéressent. Vous les trouverez rangés en rayon à côté des livres sur les mêmes thèmes, dans les BU Sciences, Médecine, et STAPS, et quelques-uns à la BU SophiaTech.

Suivez ces liens pour découvrir la liste des DVD disponibles dans votre BU favorite :
BU Sciences
BU Médecine
BU STAPS
BU SophiaTech

Tous les étudiants et enseignants-chercheurs de l’Université Nice Sophia-Antipolis peuvent emprunter les ressources de l’ensemble des BU de Nice, y compris les DVD. La BU lettres offre une large sélection de documentaires et de films.

Développement durable : 1 semaine pour s’informer et agir.

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logo Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergieLa Semaine du développement durable aura lieu du 1er au 7 avril 2014. Des évènements et animations sont prévus dans toute la France (programme ici pour la région PACA).

Les thématiques vont des moyens de déplacements « doux » aux constructions écologiques, en passant par le recyclage et les modes de consommation locaux.

L’Université Nice Sophia-Antipolis participe, notamment avec l’opération « Nettoie ton campus » organisée le jeudi 3 avril sur le campus Carlone par l’Association des étudiants internationaux (ESN Nice).

Au-delà de cette semaine d’actions et d’informations, la BU Sciences vous propose près de 700 documents sur tous supports autour des thématiques de l’écologie et du développement durable. Vous les trouverez en rayon, principalement sous la cote 577, mais aussi en 333.95 pour l’aspect économique du sujet, ou encore en 690 sur les modes de construction performants.

Par exemple, vous pourrez ainsi voir ou revoir le célèbre film documentaire Gasland sur l’extraction du gaz de schiste, suivre les résultats de l’expédition Tara Océans, ou tout simplement emprunter les livres et manuels de spécialistes comme le Professeur François Ramade.  Des essais comme ceux  de Jared Diamond peuvent offrir une perspective complémentaire

L’impression 3D

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collar 1_front. Madeline Gannon, Flickr, CC-BY-NC.

Image : Maline Gannon (flickr) cc-by-nc

A l’origine, l’impression 3D a été développée pour fabriquer rapidement et facilement des prototypes, principalement pour l’industrie.
Le principe est simple : un opérateur dessine tout d’abord un objet sur un écran, en utilisant un outil de conception assistée par ordinateur (CAO). On obtient ainsi un fichier (.slt), qu’une imprimante 3D peut « imprimer » en déposant couche par couche de la matière, chaque couche étant collée à la précédente jusqu’à obtenir un objet réel en 3 dimensions.

Les domaines d’application sont évidemment très nombreux, mais jusqu’à présent réservés principalement aux professionnels de l’industrie et du design.

Cependant on observe que cette technologie devient accessible aux particuliers. Le prix des imprimantes 3D a fortement chuté (de 500 à 1500 euros pour certains modèles simples). Par ailleurs, les machines se perfectionnent rapidement et permettent à présent l’usage de matières très diverses. Auparavant limitées au plastique, les imprimantes 3D peuvent aujourd’hui manipuler verre, métal, céramique, résine, cire, sable, et même des tissus vivants (la technologie suscite d’ailleurs de grands espoirs en médecine régénérative).

Des plateformes voient le jour pour favoriser le partage des fichiers 3D servant à la fabrication des objets (Shapeways, Sculpteo, Thingiverse…), et les logiciels servant à traiter les fichiers sont libres de droit.

En devenant plus accessible, cet outil pourrait mener à une véritable révolution industrielle en mettant la création d’objets à la portée de tous. Evidemment, ces nouveaux usages ne vont pas sans susciter des craintes, par exemple sur la sécurité des personnes (fabrication d’armes à feu fonctionnelles), ou encore sur la propriété intellectuelle, l’impression 3D permettant par essence de s’affranchir des circuits de production classiques.

Pour faire le point, vous pouvez emprunter en BU Sciences le livre L’impression 3D, de Mathilde Berchon (Eyrolles, 2013), ainsi que le numéro de février 2014 du magazine Pour la science, consacré à ce sujet.

Les Moocs arrivent en France.

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medium_8423301722100 000 internautes se sont déjà inscrits aux Moocs français. Et vous ?

Les Moocs quésaco ? Ce sont des cours massifs en ligne, ouverts à tous et élaborés par des universités et des grandes écoles. L’objectif : favoriser la réussite des étudiants grâce à une pédagogie rénovée, contribuer à l’insertion professionnelle et répondre aux besoins croissants de formation continue.

Véritable phénomène outre-Atlantique, les Moocs émergent en France. Une plateforme dédiée, FUN (France Université Numérique) , a été mise en place par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche. Pour le moment limitée, l’offre va s’étoffer tout au long de l’année.

Voici quelques exemples d’offres de formation :

Il est encore temps de vous inscrire !

Un an de dépôt électronique des thèses, ça se fête !

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a-field-of-fireflowers (Kenmainr, flickr, cc-by-nc-sa)

a-field-of-fireflowers (Kenmainr, flickr, cc-by-nc-sa)

Depuis janvier 2013, les BU de Nice sont passées au dépôt de thèses sous format électronique. Fini les épais volumes de papier, souvent à consulter sur place en bibliothèque ! Désormais vos recherches deviennent accessibles en un clic,  pour en faire profiter toute la communauté scientifique.

Quelques chiffres : en 1 an, 153 thèses électroniques ont été déposées à la BU Sciences (dont 56 déjà mises en ligne), 79 thèses d’exercice et 29 thèses d’odontologie en BU Médecine. Et ce n’est qu’un début ! *

Le dépôt de thèse en format électronique offre de nombreux avantages :
– Valorisation de votre travail en lui assurant une grande accessibilité sur le Net : signalisation dans un cadre national, visibilité internationale, accès directement en ligne par tous.
– Participation aux avancées scientifiques en partageant vos découvertes.
– Archivage pérenne assuré au niveau national.

Un embargo peut cependant être respecté pour assurer la confidentialité de certains résultats pendant une durée déterminée.

Doctorants, retrouvez toutes les informations nécessaires au dépôt électronique de votre thèse sur notre page web dédiée.
Chercheurs, recherchez et consultez en ligne toutes les thèses déjà enregistrées sur le site theses.fr , et dans la base DUMAS pour les thèses d’exercice en médecine.

* (chiffres au 12/12/2013)

L’altern@tive : des livres électroniques à la BU.

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Tous les exemplaires de ce manuel indispensable dans votre cursus ont été empruntés ? Vérifiez sur le site internet de la BU si une version électronique existe !

Retrouver ici les livres électroniques disponibles pour les utilisateurs de l’Université de Nice Sophia-Antipolis, ou via l’interface Numilog.

Quelques exemples :
Techniques expérimentales en Chimie – Réussir les TP aux concours
Bactériologie médicale
Mathématiques L1/L2 : Statistique et Probabilités
Réanimation et urgences
Mini manuel de géologie, roches et géochimie : cours + exercices corrigés

Les livres électroniques sont disponibles sur les ordinateurs de la BU, mais aussi à distance 24h/24h grâce à vos identifiants Sésame (messagerie étudiante).
La lecture nécessite l’installation du logiciel Adobe Digital Editions. Ce petit tutoriel vous expliquera en détail comment profiter des livres électroniques de la BU.

Et si vraiment vous préférez lire votre manuel en version papier, vous pouvez toujours le réserver via votre compte lecteur : vous serez prévenu(e) dès qu’un exemplaire sera disponible. (comment réserver un document)

Dopage et éthique du sport

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Il y a deux semaines se tenait à Johannesburg  la 4ème Conférence mondiale sur le dopage dans le sport. En émane une révision du Code mondial antidopage qui s’appliquera au 1er janvier 2015. Cette troisième version durcit véritablement les sanctions en cas de violations intentionnelles des règles. Par exemple la durée de suspension pour une première violation  est dorénavant doublée, passant de deux à quatre ans.

Sur le sujet nous pouvons signaler la parution de l’excellent livre « Éthique du sport » sous la direction du philosophe Bernard Andrieu, spécialiste du corps et des pratiques corporelles.

Doping Thrower, an art installation by Erik Ravelo

Doping Thrower, an art installation by Erik Ravelo

Dans cet ouvrage est posée la question de la morale universelle du sport en revenant sur les valeurs de l’olympisme, la notion de fair-play, ect. Force est de constater aujourd’hui des débordements de ces règles et le non respect des valeurs dans bien des domaines du sport : dopage  mais également tricheries, racisme, contestation de l’arbitrage, violences des hooligans, exploitation des enfants par de grandes marques dans la fabrication du marketing du sport, vente de joueurs mineurs, discriminations hommes-femmes, lotos sportifs et matchs arrangés, harcèlement sexuel entre entraîneurs et entraînés, etc.

A cet égard soulignons la récente loi visant à « renforcer l’éthique du sport » (Loi du 18 janvier 2012). Elle fixe obligation aux fédérations sportives délégataires d’élaborer et de faire respecter une « Charte éthique » (nouvel article L. 131-8-1 du Code du sport). Le législateur semble montrer que tout est encore à écrire en ce domaine.

Retrouvez dès à présent le livre « Éthique du sport » à la bibliothèque du Staps (cote 796.01 ETH)

 

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