Articles taggués Open access
Gagnez du temps dans vos recherches en ligne
Rechercher des articles en ligne peut s’avérer parfois complexe. Pour vous aider, nous vous présentons 3 outils qui vont très certainement vous faciliter la vie. Il s’agit de 3 extensions à installer sur vos navigateurs (Mozilla Firefox ou Chrome). Une fois l’installation effectuée, l’utilisation est d’une grande simplicité et peut vous faire gagner un temps précieux dans vos recherches.
LibX : rechercher dans les ressources de la BU en accès distant
Télécharger l’extension pour Mozilla Firefox (ajout du 17/11/2017 : attention, la dernière version de Mozilla Firefox (Firefox 57 Quantum) n’est pas compatible avec LibX)
Télécharger l’extension pour Chrome
En un seul clic, vous pourrez savoir si les abonnements de la BU vous permettent de lire l’article dont vous avez besoin. Cette extension vous sera très utile lors vos recherches en dehors de l’université. En effet, pour accéder aux ressources de la BU lorsque vous êtes à l’extérieur de votre campus, il est nécessaire de passer par le site de la BU. LibX vous dispense de cette étape. Une fois l’extension installée, il vous suffira de recharger la page que vous consultez pour être automatiquement renvoyé vers le formulaire d’authentification de l’université. Si la ressource fait partie des abonnements de la BU, vous pourrez alors accéder à son contenu.
Prenons comme exemple un article de CAIRN. Lors de votre recherche, vous arrivez sur cette page qui vous propose d’acheter l’article :
Afin de savoir si la BU est abonnée et vous permet d’accéder au texte intégral, faites un clic droit puis cliquez sur « Recharger la page via BUNice Acces distant ». Dans ce cas précis, vous pourrez accéder au texte intégral de l’article après authentification.
Unpaywall : identifier les articles en libre accès
Télécharger l’extension pour Mozilla Firefox
Télécharger l’extension pour Chrome
Cette extension vous permettra de savoir si l’article que vous souhaitez lire est accessible gratuitement sur le Web. Nos collègues de la BIU Santé de Paris Descartes vous expliquent tout ici.
Lors de vos recherches, si une version en accès libre de l’article que vous trouvez existe, le logo apparaîtra. En cliquant dessus, vous accéderez directement au texte intégral de l’article en PDF. Voici un exemple avec un article de la revue Nature :
Addons Istex : accéder aux ressources acquises en licences nationales
Télécharger l’extension pour Mozilla Firefox et Chrome
Cette extension permet d’analyser les pages que vous visitez à la recherche d’identifiants documentaires (DOI, PMID (PubMed Unique Identifier)…) et d’ajouter un bouton d’accès au plein-texte PDF lorsque celui est disponible. Ce bouton s’active notamment sur les pages Wikipédia, Google Scholar, Scopus, ou même HAL.
Par exemple, la bibliographie de l’article Helium de Wikipédia vous renvoie vers le texte intégral de plusieurs articles de revues acquises dans le cadre des licences nationales. Il suffit de cliquer sur le boutonpour y accéder :
Pour plus de précisions sur ces outils, n’hésitez pas à nous contacter à cette adresse : docelec@unice.fr.
3, 2, 1… Déposez vos articles !
Dans un billet précédent, nous expliquions, avec un dessin même, pourquoi le plus souvent il n’y avait aucun obstacle juridique à déposer des articles dans une archive ouverte, y compris ceux déjà publiés…
Depuis la loi pour une république numérique du 8 octobre 2016, c’est encore plus simple : l’article 30 stipule en effet que les articles scientifiques peuvent être diffusés en libre accès par leur auteur, même en présence d’un contrat de cession des droits.
Évidemment, il y a quelques subtilités, sinon ce ne serait pas drôle :
- La rédaction de l’article doit avoir été financé au moins à 50% par des fonds publics français ou européens. C’est le cas, entre autres, lorsqu’un chercheur universitaire ou CNRS écrit dans le cadre de son activité.
- Cette disposition concernerait tous les articles, même ceux publiés avant son entrée en vigueur. Il existe néanmoins un débat sur cette question, notamment en raison du caractère normalement non rétroactif d’une loi et en l’absence de jurisprudence.
- À moins qu’il ne s’agisse d’une publication dans une revue déjà en libre accès, la diffusion par l’auteur ne peut avoir lieu qu’après un certain délai : 6 mois après la publication par l’éditeur dans le domaine des sciences, techniques et médecine – 12 mois dans le domaine des sciences humaines et sociales.
- Seuls les articles publiés dans des périodiques paraissant au moins une fois par an sont concernés. Les participations à des ouvrages collectifs ne le sont donc pas, tout comme les thèses ou les actes de colloques par exemple. Mais rien n’empêche d’arguer de ce principe pour négocier dorénavant dans un contrat d’édition une clause permettant le dépôt en open access…
- L’auteur peut déposer uniquement la version finale du manuscrit acceptée pour publication, après les corrections demandées par les relecteurs, mais avant la mise en forme pour publication par l’éditeur.
- C’est un droit et non une obligation pour les chercheurs, mais ça peut en devenir une dans le cas de projet européen comme H2020.
N’hésitez donc plus à déposer tous vos articles sur Hal-Unice. Si toutefois un doute vous habite, et que vous tenez absolument à être dans la légalité la plus complète, pas besoin de schéma cette fois : les bibliothécaires de Lilliad ont développé WillO, un outil en ligne simple et pratique, pour vous aider à déterminer si vous pouvez déposer vos articles.
Et pour aller plus loin :
- L’article 30 de la loi pour une République Numérique
- Un article très détaillé de Lionel Maurel, spécialiste du droit d’auteur et des bibliothèques, ainsi qu’une de ses interventions
- Le site Couperin de l’accès ouvert en France
Libérés, délivrés. . . articles, livres, colloques et thèses libres en ligne
1Depuis 3 ans, vos BU organisent chaque année les journées eDocs pour vous aider à mieux connaître les ressources numériques indispensables à votre parcours universitaire ou à vos recherches. La 3ème édition s’inscrit pour 2015 dans le cadre de la semaine internationale du libre accès qui se déroule du 19 au 25 octobre.
Venez découvrir ou approfondir vos connaissances sur quelques ressources libres en sciences humaines et sociales (mais pas que), à travers des ateliers de présentation, le jeudi 22 octobre de 14h à 16h30 dans la salle de conférence de la BU Lettres, Arts et Sciences Humaines- Henri Bosco sur le campus Carlone.
14h-14h30 – Revel, revues électroniques de Nice en SHS
14h30-15h – OpenEdition, plateforme nationale de revues, livres, blogs en ligne en SHS
15h-15h30 – HAL et HAL-Unice, archive ouverte pluridisciplinaire
15h30-16h – theses.fr, site de référencement et de diffusion des thèses françaises
16h-16h30 – Persée, portail de revues scientifiques en sciences humaines et sociales
Si vous êtes intéressé-e pour déposer un article dans HAL-Unice, nous vous proposons encore cette année le Quart d’heure Open Access et nous serons disponibles pour vous accompagner toute l’après-midi. Il vous suffit de venir avec un (ou plusieurs) de vos articles, déjà publié(s) ou non, en format PDF.
Nous espérons vous retrouver nombreux pour ces journées et si vous souhaitez plus d’informations concernant ces évènements, n’hésitez pas nous contacter à docelec@unice.fr
50 ans d’activité scientifique, 50 ans d’open access, 50 ans de collaborations
0J’ai décrit dans un précédent billet le contenu de HAL-Unice, en terme de volumétrie.
Rappelons que les constatations sont faites pour le corpus constaté, c’est-à-dire les archives déposées dans HAL, et les articles signalés par les chercheurs dans HAL. Ce corpus ne prend donc en compte
- ni l’ensemble de la publication scientifique de l’Université
- ni même l’ensemble de la politique d’open access des structures de recherche de l’Université, car il existe d’autres dépôts d’archives en France et dans le monde
Si les archives déposées dans ArXiv par des chercheurs français se retrouvent automatiquement dans HAL, ce n’est pas le cas par exemple de CiteSeerx, dans lequel on trouvera de nombreux articles déposés par des chercheurs affiliés à l’Université de Nice, qui ne sont pas du tout signalés dans HAL.
Par ailleurs les disciplines sont inégalement représentées du fait aussi des pratiques de publication des chercheurs, directement liées aux conditions d’évaluation (ex : publier un ouvrage compte-t-il ou non ?) et aux pratiques des communautés scientifiques et des maisons d’édition.
Pour les archives qui y sont déposées ou signalées, HAL-Unice constitue-t-il un bon corpus pour donner à voir toutes les collaborations entre laboratoires et structures de recherche ? On peut toujours essayer.
A chaque notice est associée l’affiliation du ou des auteurs. Cette affiliation est presque toujours exprimée de manière double, quand elle désigne le nom du labo et l’université de rattachement de celui-ci ; ou triple quand il s’agit d’une UMR, rattachée à la fois au CNRS et à l’Université.
En moyenne, une ressource est affiliée à 6 structures de recherche, avec un maximum de 56 pour l’ensemble étudié…
On peut donc considérer que chaque article est le fruit d’une collaboration entre les structures de recherche auxquelles appartiennent leurs auteurs. Chaque article donne à voir une collaboration entre deux structures de recherche.
De manière plus globale (c’est-à-dire en regardant les liens entre les structures de recherche, non pas notice par notice mais pour l’ensemble du corpus), on découvre tout un réseau continu entre les établissements.
Explications
Les données qui ont permis de générer ce graphe :
A chaque article est associé un ou plusieurs « sets ». Quand il y a plusieurs affiliations d’établissements, cela apparaît sous la forme :
<collection>UNICE</collection> <collection>SHS</collection> <collection>EPHE</collection> <collection>INRAP</collection> <collection>CNRS</collection> <collection>UNIV-TLSE2</collection> <collection>CEPAM</collection> <collection>TRACES</collection> <collection>CBAE</collection> <collection>UNIV-MONTP3</collection> <collection>UMR5140</collection> <collection>UNIV-AMU</collection> <collection>MMSH</collection> <collection>LADIR</collection> <collection>UPMC</collection>
On a considéré qu’à travers cette liste, chaque structure de recherche était liée à chacune des autres, ce qui a généré toutes les paires possibles :
UNICE;SHS / UNICE;EPHE / UNICE;INRAP / UNICE;CNRS / UNICE;UNIV-TLSE2 / UNICE;CEPAM / UNICE;TRACES / UNICE;CBAE / UNICE;UNIV-MONTP3 / UNICE;UMR5140 / UNICE;UNIV-AMU / UNICE;MMSH / UNICE;LADIR / UNICE;UPMC / SHS;EPHE / SHS;INRAP / SHS;CNRS / SHS;UNIV-TLSE2 / SHS;CEPAM / SHS;TRACES / SHS;CBAE / SHS;UNIV-MONTP3 / SHS;UMR5140 / SHS;UNIV-AMU / SHS;MMSH / SHS;LADIR / SHS;UPMC / EPHE;INRAP / EPHE;CNRS / EPHE;UNIV-TLSE2 / EPHE;CEPAM / EPHE;TRACES / EPHE;CBAE / EPHE;UNIV-MONTP3 / EPHE;UMR5140 / EPHE;UNIV-AMU / EPHE;MMSH / EPHE;LADIR / EPHE;UPMC / INRAP;CNRS / INRAP;UNIV-TLSE2 / INRAP;CEPAM / INRAP;TRACES / INRAP;CBAE / INRAP;UNIV-MONTP3 / INRAP;UMR5140 / INRAP;UNIV-AMU / INRAP;MMSH / INRAP;LADIR / INRAP;UPMC / CNRS;UNIV-TLSE2 / CNRS;CEPAM / CNRS;TRACES / CNRS;CBAE / CNRS;UNIV-MONTP3 / CNRS;UMR5140 / CNRS;UNIV-AMU / CNRS;MMSH / CNRS;LADIR / CNRS;UPMC / UNIV-TLSE2;CEPAM / UNIV-TLSE2;TRACES / UNIV-TLSE2;CBAE / UNIV-TLSE2;UNIV-MONTP3 / UNIV-TLSE2;UMR5140 / UNIV-TLSE2;UNIV-AMU / UNIV-TLSE2;MMSH / UNIV-TLSE2;LADIR / UNIV-TLSE2;UPMC / CEPAM;TRACES / CEPAM;CBAE / CEPAM;UNIV-MONTP3 / CEPAM;UMR5140 / CEPAM;UNIV-AMU / CEPAM;MMSH / CEPAM;LADIR / CEPAM;UPMC / TRACES;CBAE / TRACES;UNIV-MONTP3 / TRACES;UMR5140 / TRACES;UNIV-AMU / TRACES;MMSH / TRACES;LADIR / TRACES;UPMC / CBAE;UNIV-MONTP3 / CBAE;UMR5140 / CBAE;UNIV-AMU / CBAE;MMSH / CBAE;LADIR / CBAE;UPMC / UNIV-MONTP3;UMR5140 / UNIV-MONTP3;UNIV-AMU / UNIV-MONTP3;MMSH / UNIV-MONTP3;LADIR / UNIV-MONTP3;UPMC / UMR5140;UNIV-AMU / UMR5140;MMSH / UMR5140;LADIR / UMR5140;UPMC / UNIV-AMU;MMSH / UNIV-AMU;LADIR / UNIV-AMU;UPMC / MMSH;LADIR / MMSH;UPMC / LADIR;UPMC
L’ensemble de ces paires a ensuite été chargée dans Gephi, pour obtenir une clusterisation et une répartition spatiale qui a rapproché les établissements travaillant le plus souvent ensemble, et attribuant (ou tentant d’attribuer) des couleurs par sous-groupes.
Le corpus considéré de manière « brute » (sans sélection des données traitées) laisse entendre qu’il n’y a pas vraiment de sous-ensembles nets : aucun groupe de noeuds ne se détache vraiment des autres, il y a plutôt, dans l’activité de publication, un continuum de la recherche.
Limites et reprises
On peut voir d’emblée au moins 3 limites aux données en entrée :
- il y a un trop grand nombre de noeuds (1177 « établissements » distincts) et de liens (31.000 liens distincts) pour obtenir un graphe satisfaisant
- Les données en entrée ne sont pas propres : les collections « SHS », « AO-ECONOMIE », ne sont pas des établissements
- Les universités sont sur le même plan que les laboratoires : donc toutes les universités sont finalement liées entre elles (via leurs laboratoires, y compris ceux qui ne travailleraient que dans un champ disciplinaire bien précis, et avec une liste fermée d’autres laboratoires du même champ disciplinaire).
Cette absence de partition en sous-groupes est donc inévitable tant qu’on prend en compte les universités.
Voici donc 2 autres tentatives pour voir si une visualisation différente pourrait se dégager :
1. Données en entrée nettoyées des mentions de domaines de recherche, et des noms d’Université (ou CNRS)
Dans le graphe ci-dessous, les universités et le CNRS ont été retirées. Ne sont conservées que les structures de recherche de type Laboratoire ou Institut.
On passe ainsi à 1063 établissements (nœuds) et 18.000 liens :
Certains sous-ensembles se dégagent mieux (le graphe est moins uniforme) : SophiaTech et l’INRIA avec le labo de math J.A. Dieudonné ; les laboratoires de l’OCA (en vert) – et juste à côté, dans un vert légèrement différent, des structures de recherche en SHS (la plus visible sur le graphe étant le CEPAM).
Pourtant de nombreux liens existent manifestement entre ces groupes, et on continue d’observer le continuum évoqué plus haut.
2. Données en entrée : les liens les plus importants
Une méthode supplémentaire pour « nettoyer » les données consiste à évacuer toutes les collaborations trop ponctuelles (1 à 5 occurrences), pour ne conserver que celles qui se sont répétées pour la rédaction de plusieurs archives déposées.
Ci-dessous le graphe exploitant les collaborations répétées au moins 6 fois dans le corpus étudié (404 structures de recherche, 2830 liens) :
Le risque est évidemment de faire disparaître des laboratoires très présents dans le corpus initial, mais qui travaillent ponctuellement avec un grand nombre d’autre laboratoires très diversifiés : chaque lien concernant ce labo apparaissant peu de fois, il finit par disparaître complètement du graphe…
661 structures sont évacuées suite à ce filtre supplémentaire, mais aucune ne relève de l’Université Nice Sophia Antipolis (qui est le sujet de ce billet).
Ultime remarque : les SHS semble avoir disparu dans la masse. Du coup, voici un graphe rien que pour eux.
Celui-ci est dynamique et permet notamment de filtrer sur le nom d’un labo (via le petit moteur de recherche dans l’en-tête), pour voir identifier ses partenaires et sa position dans le réseau.
Pourquoi dans le graphe global ne voit-on presque plus que des structures de recherche en sciences ? Parce que dans les archives déposées ou signalées dans HAL-Unice, les SHS indiquent beaucoup moins d’affiliations : les collaborations entre labos sont en moins grand nombre :
- Pour chaque discipline, on voit le nombre d’établissements auxquelles sont rattachées les archives, avec leur dispersion.
Par exemple, en physique, le nombre d’établissement par archive va de 1 à 48. La moitié des archives sont rattachés à 1-8 établissements, l’autre moitié des archives de physique sont rattachées à 8-48 établissements.
En SHS, les 3/4 des publications sont rattachés à une seule structure de recherche
On voit donc que les Sciences du Vivant (SDV), les SHS, la science non linéaire (NLIN) sont plus tassées, donc sont rattachées à un moins grand nombre de structures de recherche, que l’économie, les sciences de l’environnement (SDE) ou les sciences de l’Univers (SDU) - La largeur des colonnes rend compte du nombre d’archives recensées : il y en a beaucoup plus en informatique, en physique et en SHS qu’en économie et en statistiques
Les archives en SHS contiennent moins de liens entre structures de recherche que celles en informatique, ce qui permet d’expliquer en grande partie leur « disparition » dans le graphe globale des collaborations
Limite essentielle de l’exercice
Si la démarche est intéressante (et justifie la publication de ce billet), les observations ci-dessus sont trop tributaires de la source des informations, qui est très partielle. J’ai déjà signalé que le corpus n’était ni exhaustif ni représentatif.
Il y a un autre biais, tout aussi gênant : le champ « setSpec » où sont stockées les informations exploitées ci-dessus est uniquement la mention des tampons associés à chaque ressource. Donc si un laboratoire de recherche n’a pas choisi de demander l’activation d’un tampon pour ses publications, il n’est pas mentionné dans ces setSpec.
Peut-on exploiter une autre source d’informations pour rattacher chaque archive déposée à des structures de recherche ? 2 autres sources seraient envisageables :
- Le champ « contributeurs » mentionne souvent le nom des laboratoires
- à partir du nom du chercheur, retrouver le nom de son laboratoire grâce à l’API Affiliation des auteurs
La première piste est bloquée du fait que, contrairement au champ setSpec, l’information n’y est pas normalisée : sur 22295 « contributeurs » dans le corpus, il y a 8244 formes différentes, ce qui ne veut pas dire 8244 structures de recherche : l’INRIA de Sophia-Antipolis apparaît sous 75 formes différentes.
La seconde piste serait plus prometteuse, s’il n’y avait le problème des homonymes, et des affiliations multiples (qui sont parfois en fait la même structure bénéficiant de plusieurs « fiches » dans HAL) ou successives.
Conclusions
L’analyse des collaborations entre structures de recherche, au travers du cas du corpus de HAL-Unice, donne à voir (à visualiser) le réseau de la recherche française, à travers le prisme de leur activité dans HAL (nombre de dépôts et tampon).
On pourrait pousser cependant plus loin l’analyse, pour calculer, par exemple en fonction des disciplines, le nombre de structures de recherche (moyen, médian) auquel un laboratoire (ou l’un de ses chercheurs) de l’Université s’associe.
Une évolution sur la durée pourrait aussi se révéler intéressante, mais sur un autre corpus : celui de HAL-Unice, pour cela, est sans doute trop concentré sur le XXIe siècle.
En revanche une projection cartographique, avec des données de géolocalisation, donnerait à voir l’extension de ces collaborations, et le poids des partenariats locaux. Il faudrait pour cela lier chaque structure à ces informations.
Pour avoir une vision plus satisfaisante, il faudrait entreprendre un gros travail de reprise des données disponibles, en systématisant par exemple la constitution de « collections » (tampons) par structure de recherche.
Le travail d’analyse est aussi très tributaire des données : et telles qu’elles sont il n’est pas toujours simple de distinguer automatiquement les structures UNS des autres, de les rattacher à une ou plusieurs disciplines. On pourra donc envisager des opérations de nettoyage et d’amélioration de la base initiale, pour pouvoir ensuite l’exploiter un peu mieux.
Ces 2 billets étaient surtout l’occasion de donner à voir ce que contenait HAL-Unice, comme reflet d’une partie de la production scientifique de l’Université.
Les thèses, produites elles durant 5 décennies, en sont un autre volet au moins aussi intéressant. Il en sera donc bientôt question.
50 ans d’activité scientifique, 50 ans d’open access
1Depuis plusieurs années (pas depuis 50 ans : les archives ouvertes n’existaient pas à l’époque), l’Université dispose d’une archive ouverte afin que ses chercheurs puissent y déposer leurs articles ou projets d’articles de manière rapide, efficace, et sans contrainte d’accès.
Actuellement, cela représente près de 13.000 archives décrites ou déposées dans HAL rattachées à une structure de l’Université. Cette masse constitue en soi une source d’information sur la production scientifique de l’établissement.
Ce n’est évidemment pas une source exhaustive sur la production scientifique de l’Université, et sa volumétrie (notamment par discipline) ne rend pas compte de l’activité de publication des chercheurs.
Néanmoins l’exploitation de ces données peut nous apprendre pas mal de choses sur l’activité à l’UNS.
A l’issue du parcours, je vous parlerai de ceci :
Mais avant ça, commençons pas des considérations plus basses, sur ce que contient ce corpus.
Répartition annuelle
Les plus anciens articles déposés datent de 1973. Ce n’est évidemment pas la date de leur dépôt, mais bien de leur rédaction
Voici la plus ancienne notice signalée dans HAL-Unice.
Texte intégral vs. notice bibliographique
Car il s’agit bien là d’une notice. Et de manière générale, il y a chaque année près de 2 fois plus de notices déposées que d’archives en texte intégral :
HAL-Unice sert donc aussi en grande partie, pour certains chercheurs à recenser leur production, notamment quand le dépôt ne leur semble pas possible (une hésitation sur ce qui est possible ou non ? suivez le guide).
Les disciplines représentées
Ci-dessous une représentation des disciplines, dont les chercheurs déposent de manière assez différenciée.
- La longueur des barres rend compte du nombre d’archives signalées
- La couleur rend compte de la proportion des archives disponibles en texte intégral, rapporté aux articles signalés pour la discipline
- quand c’est clair : il y a surtout des notices ;
- quand c’est foncé : surtout du texte intégral).
Le pourcentage de texte intégral est indiqué entre parenthèses.
Les comportements des déposants dans HAL sont donc très diversifiés : HAL sert manifestement plus de base de signalement en SHS, où l’on sait par ailleurs que la démarche open access a une antériorité moindre que dans les sciences dures, qui ont initié ce mouvement avec ArXiv puis CiteSeer. La différence dans la proportion de texte intégral peut être liée aussi à la politique de certains laboratoires, plus incitatifs que d’autres.
QOA ? Des recettes de cuisines ?
0Les BU de Nice aiment la cuisine ! Après avoir servi la Petite cuisine de la documentation électronique en 3 plats, nous proposons aujourd’hui la recette du dépôt d’article sur son lit d’archives ouvertes, et sa sauce Creative commons, accompagnés de vraies bonnes recettes à télécharger, et à faire mijoter en même temps que vous déposez votre article… Mais pourquoi des recettes de cuisine sur un blog dédié aux publications scientifiques électroniques ?
Pour attirer les gourmands et leur expliquer comment déposer un article dans Hal, mais aussi pour éclairer sur la différence entre ce qui est LIBRE et ce qui est GRATUIT… valable aussi bien dans le domaine universitaire que dans le quotidien. On entend en effet très souvent « Moi je préfère ResearchGate à Hal… », « Je préfère Googledocs à Framapad… », « Je préfère Photofiltre à Gimp… », « Je préfère Internet Explorer à Firefox… », « Je préfère Facebook à Diaspora*… », « Je préfère Marmiton à Cuisinelibre... », avec toujours la même chute « C’est pareil, c’est gratuit ! »
On a le droit de préférer ce qu’on veut, mais en connaissance de cause, car non ce n’est pas pareil : ResearchGate, Googledocs, Photophiltre, Internet explorer, Facebook, Marmiton sont peut-être gratuits, mais pas libres. Ils imposent à tous ceux qui les utilisent et les alimentent des restrictions et des obligations, et privatisent les données. Ce qui n’est pas le cas de Hal, Framapad, Gimp, Firefox, Diaspora* et Cuisine libre, qui eux sont libres. Chaque outil mériterait un comparatif et un développement détaillé du point de vue juridique, philosophique, économique, technologique ou social, mais pour commencer simplement, petite explication en cuisine :
Il existe des sites de cuisines « collaboratifs », où sont disponibles gratuitement des recettes, déposées par les internautes. Gratuitement, mais pas librement ! En effet, ces sites imposent des conditions restrictives à ceux qui y publient et qui les consultent. C’est le cas par exemple de Marmiton. Les conditions d’utilisation des recettes sont strictement encadrées : on peut « utiliser toutes les recettes diffusées sur le site pour [un] usage privé : repas entre amis ou en famille » uniquement. Les professionnels ont un droit limité, ils sont obligés de mettre un commentaire sur le site et de l’indiquer sur leur menu. Les écoles de cuisines n’ont pas le droit d’utiliser les recettes. Et enfin les recettes deviennent la propriété du site. Sans remettre en cause le fonctionnement et les objectifs commerciaux légitimes de Marmiton, on constate qu’il y a une privatisation d’un savoir fourni par une communauté dont la première (seule ?) motivation est de partager leur goût pour la « bonne bouffe »… En d’autres mots, les recettes, les commentaires, toutes informations n’appartiennent plus à ceux qui les ont déposés, mais à l’entreprise, qui a déjà sorti un magazine imprimé payant, mais qui pourrait aussi par exemple décider de bloquer un jour l’accès à toutes les recettes pour uniquement les commercialiser.
Il existe un site de cuisine libre, qui respecte le philosophie de partage et de diffusion du savoir (culinaire), Cuisinelibre.com. La licence Creative Commons CC BY SA appliquée aux recettes autorise leur réutilisation quel que soit l’environnement et le statut, amateur, professionnel, enseignant, avec comme seule limite celle de la licence. Il s’agit de citer l’origine de la recette et d’appliquer la même licence. On peut même les vendre si on veut, l’essentiel étant que ça ne limite pas la liberté des autres cuisiniers potentiels. C’est ce qui nous a permis de les reproduire, de les modifier, de les distribuer pendant l’Open Access Week, et de les diffuser sur ce blog.
Et le même raisonnement s’applique à tous les outils, réseaux et sites cités au début de ce billet. Même si ici la démonstration a ses limites : de toute façon, juridiquement les recettes de cuisines ne sont pas protégées en France par le droit d’auteur, vous pouvez donc faire ce que vous voulez de toutes les recettes trouvées sur le web… Mais on avait besoin de justifier pourquoi on travaillait sur la tarte à la bière et la tartiflette 🙂
Bon appétit et bon dépôt !
Les recettes sont là !
QOA ? J’ai le droit de déposer mon article ?
9En octobre 2014, vous avez été près d’une cinquantaine à participer à l’Open Access Week. A Nice, nous avions proposé aux doctorants et aux chercheurs de venir partager un quart d’heure Open Access (QOA), autour d’un café. Certains ont ainsi pu déposer des articles dans Hal, dont la nouvelle version venait de sortir. Tous ont pu poser des questions sur l’open access, avec souvent les mêmes préoccupations.
Alors pour les graver dans le marbre, enfin dans les pixels, on prolonge le QOA ici avec des billets qui ne vous prendront pas plus d’un quart d’heure de lecture, promis ! Pour commencer, LA question la plus courante :
J’ai super méga envie de déposer mon article dans une archive ouverte, mais le problème, c’est qu’il est déjà publié dans une revue… Donc je peux pas le faire, parce que j’ai pas le droit de toute façon, hein ?
Eh bien détrompez-vous, vous avez le droit de déposer votre travail en archive ouverte dans la plupart des cas… Il faut seulement vérifier le cadre juridique, et si on oublie (juste un instant) toutes autres considérations ou motivations, ça donne ça :
- Si vous n’avez pas signé de contrat, cela signifie que vous n’avez pas cédé vos droits d’auteurs, et donc qu’ils vous appartiennent toujours. Par conséquent, vous pouvez faire ce que vous voulez avec votre article : l’afficher sur les murs de Nice, en faire une émission de télé ou encore mieux, le déposer dans une archive ouverte (par ici la procédure). Par courtoisie, vous pouvez écrire à la revue pour lui indiquer votre démarche, mais ce n’est pas un obligation
- Si vous avez signé un contrat, tout n’est pas perdu pour autant… La première chose à faire est de retrouver ce contrat, le lire, et vérifier si vous n’avez pas cédé vos droits sur tous supports, ou s’il existe une clause vous permettant de déposer en archives ouvertes. Si oui, allez à la case dépôt directement
- En revanche, si vous avez cédé tous vos droits, vous n’êtes pas autorisé à diffuser ailleurs votre article, mais rien n’est définitif : vous pouvez contacter votre éditeur et négocier un addendum permettant le dépôt en archives ouvertes
- Souvent, le problème, c’est que vous ne retrouvez plus ce fameux contrat. Pas de panique, il existe des sites qui permettent de connaitre la politique éditoriale en matière de libre accès d’un grand nombre de revues : SHERPA-RoMEO et Héloïse du CCSD (pour les éditeurs francophones)
- Attention : si vous avez co-écrit cet article, tous les auteurs doivent avoir donné leur accord pour le dépôt en archive ouverte
Contrairement aux a priori, de nombreux éditeurs autorisent le dépôt en libre accès, même si c’est parfois uniquement pour le preprint (on distingue preprint, postprint ou reprint), ou parfois avec un embargo (un délai entre la date de publication dans la revue et celle dans une archive ouverte, délai pouvant être géré automatiquement par Hal).
Un dernier conseil : si vous n’avez pas encore publié l’article, et que vous êtes en phase de discussion avec un éditeur, c’est l’occasion de demander d’inclure une clause d’exception pour la diffusion en libre accès dans votre contrat !
Nouvelles formes de communication et d’évaluation scientifique (2/2)
1Vous vouliez en savoir plus sur la journée nationale des URFIST du 25 septembre ? Voici la suite !
La présentation par Rodrigo Costas -Comesaña de ses travaux sur Altmetrics a permis de faire un point sur la définition des altmetrics, les outils concernés (plateformes sociales comme Mendeley, ResearchGate, outils grand public comme Twitter, Facebook), les données disponibles, les biais, et ce que l’on peut en attendre.
Le travail sur ces données présente de nombreux problèmes (corrélation entre les sources ou manque de cohérence au sein du même outil, difficulté de manipulation, manque de normalisation…). On note dans les résultats une sous-représentation de certaines disciplines plus complexes, ou si les titres d’article sont trop longs (twitter et facebook). L’intérêt semble donc plus de mesurer la réception et la vision sociale de la science par le profane que d’en tirer une évaluation des travaux.
Le sociologue des sciences Yves Gingras a remis en perspective historique ces évolutions. La situation actuelle résulte à la fois de l’arrivée d’Internet, qui a changé l’unité (de la revue à l’article), de la financiarisation de l’économie de l’édition, et de l’avènement d’un nouveau management public au sein des universités (centré sur l’évaluation). L’utilisation des indicateurs pour l’évaluation dépend de la fonction de l’institution. Il faut s’interroger sur les outils disponibles et leurs limites pour l’objectif visé (l’indice H est mal conçu ; Scopus et Wos, quoique incomplets, restent mieux contrôlés, que d’autres).
Les données de la recherche sont un autre sujet d’actualité. Le directeur exécutif de Codata (Committee on Data for Science and Technology- ICSU) a présenté les initiatives en cours pour promouvoir l’ouverture des données de la recherche : groupes de travail, déclaration Open access, avec des recommandations pour la citation normalisée des ensembles de données, projet d’attribution de DOI aux données (Datacite), entrepôt international de dépôt (Dryad).
Au total, une journée riche et instructive.
Retrouvez dans les abonnements électroniques de l’UNS les publications de Rodrigo Costas (Springer, Wiley) et celles d’Yves Gingras (Cairn.info, Erudit)
Voir aussi la première partie du compte-rendusur ce blog, et les interventions en vidéo sur le wiki de l’URFIST de Nice
Nouvelles formes de communication et d’évaluation scientifique (1/2)
2Le 25 septembre l’UNS a accueilli la journée des URFIST, consacrée aux nouvelles formes de communication et d’évaluation scientifique (voir le programme en ligne). L’occasion de mettre en perspective les pratiques d’édition et d’évaluation actuelles dans l’environnement numérique, et de faire le point sur des termes souvent cités, mais au contenu encore flou (épi-revues, Altmetrics).
La première intervention était consacrée aux épi-revues. Alain Monteil a présenté la stratégie de l’INRIA. L’institut a fait le choix volontariste de la voie verte de l’Open Access : dépôt obligatoire sur Hal pour les chercheurs, et évaluation basée sur les listes de publication Hal. Une offre Open Access est élaborée, en partenariat avec le CCSD, autour du dépôt dans Hal-INRIA, de Sciencesconf.org pour les conférences, et de la plateforme Episciences (revues). Le Journal of Data Mining & Digital Humanities (trimestriel) est déjà en ligne. D’autres projets concernent IAM- Informatics & applied mathematics,DMTCS- Discrete Maths & Theoretical Computer Science.
Ces épi-revues veulent offrir un nouveau modèle de publication, notamment dans des sciences mal représentées dans l’édition traditionnelle. Elles fournissent un label de qualité en continuité avec les éditeurs classiques (comité éditorial, évaluation par les pairs, archivage à long terme, visibilité et référencement) mais cherchent également à dépasser leurs limites : fournir un accès libre sans embargo dès la soumission de l’article, favoriser les échanges entre scientifiques en intégrant la dimension des réseaux sociaux ; réunir plusieurs objets (images, codes, vidéos…) ; aller vers la transdisciplinarité.
Le rôle de l’édition a été interrogé par plusieurs intervenants.
Pierre Mounier (Cleo) a évoqué les pratiques des blogs et carnets de recherche en SHS. Parfois présentés comme un moyen pour les chercheurs de retrouver une liberté d’écriture, en opposition aux publications, ces carnets recouvrent de fait des réalités plus variées, en hybridation avec l’édition traditionnelle qui conserve son rôle : blogs de chercheurs, veille, communication plus ou moins institutionnelle autour de projets de recherche, accompagnement éditorial (informations, discussions, commentaires). On peut citer en exemple les carnets des revues VertigO ou Terrain. La publication peut d’ailleurs à son tour naître à partir de billets de blogs (collection de livres Open edition press).
David Monniaux a tracé une vision très différente de l’édition en informatique, où le travail de mise en forme est perçu comme à la charge de l’auteur. Son blog n’aborde pas son travail de recherche, pas assez grand public. Il induit un mode d’écriture et des précautions spécifiques.
Les entreprises aussi s’interrogent sur les modèles éditoriaux. Faculty of 1000 a présenté deux de ses produits : F1000Prime (sélection d’articles par des scientifiques) ; F1000Research (publication en libre-accès sur le modèle auteur-payeur).
De façon comparable aux épi-revues, il y a une volonté de mise à disposition de l’article dès l’origine et de visibilité sur le processus d’évaluation (commentaires, versions etc). Mais le coût économique reste classiquement à la charge des établissements utilisateurs et/ou producteurs (respectivement abonnement et paiement par l’auteur).
Tout comme l’édition, l’évaluation évolue et a fait l’objet de plusieurs contributions stimulantes au cours de cette journée. A suivre dans le prochain billet !
Le Quart d’heure de l’Open Access : QOA ?
3Les bibliothèques universitaires de l’UNS participent à la 7ème édition de la semaine internationale du libre accès « Generation Open ! ».
Cet événement mondial permet à la communauté scientifique d’en savoir plus sur les bénéfices du libre accès, de partager ses connaissances et ses expériences entre collègues, et de contribuer à la promotion du libre accès.
http://www.oaweekfrance.org/lopen-access-week/quest-ce-que-lopen-access-week/
Prenez 15 minutes et venez à la BU de votre choix avec un (ou plusieurs) de vos articles, déjà publié(s) ou non, en format PDF,
le mardi 14 octobre 2014 entre 13h et 16h à la BU Lettres – Henri Bosco (campus Carlone)
le mardi 14 octobre 2014 entre 16h et 19h au Learning Centre SophiaTech (Les templiers, Batiment Forum, niveau – 1) avec la participation de l’INRIA*
le mercredi 15 octobre 2014 de 16h et 19h au Learning Centre SophiaTech (Les templiers, Batiment Forum, niveau – 1) avec la participation de l’INRIA*
le jeudi 16 octobre 2014 de 10h à 13h à la BU Droit (campus Trotabas)
le jeudi 16 octobre 2014 de 14h30 à 17h30 à la BU Saint Jean
le vendredi 17 octobre 2014 de 9h30 à 12h30 à la BU Sciences (Campus Valrose), avec la participation du laboratoire JAD*
Nous vous aiderons à déposer votre premier article dans Hal-Unice, l’archive ouverte de l’UNS et à faire peut-être votre premier pas en Open Access.
Si vous n’avez pas d’article à déposer, venez quand même pour :
- découvrir Hal-Unice et la nouvelle version de Hal
- discuter de l’Open Access autour d’un café : ce que ça peut changer pour vous, pour la communauté scientifique et pour tous.
- découvrir des recettes de cuisines libres sous Creative Commons
- voir des extraits du documentaire « The internet’s own boy »sur Aaron Schwartz
Nous vous attendons nombreux pour fêter l’Open Access. Et si vous n’êtes vraiment pas disponible à une de ces dates, n’hésitez à nous contacter pour toute question ou pour prévoir un rendez-vous avec le pôle Publications des BU à ao-scd@unice.fr.
Avec la participation de l’INRIA et du laboratoire JAD et avec le soutien de la MSHS et du GREDEG*
Ce projet bénéficie du label Foster
(* : ajout du 09/10/2014)