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Joyeux anniversaire Revel, épisode 3 : le compte est bon !

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Revel est la plateforme de diffusion de revues électroniques en sciences humaines et sociales de l’université Nice Sophia Antipolis. Et elle fête cette année son dixième anniversaire !

On vous a parlé dans les billets précédents, ici et , de l’aventure humaine qu’est Revel, et de l’implication des équipes de chercheurs et des documentalistes-bibliothécaires dans ce projet. Le résultat de cette aventure c’est la diffusion en ligne des revues et colloques en sciences humaines et sociales (SHS pour les intimes) de l’université Nice Sophia Antipolis, ce qui en chiffres donne la combinaison gagnante 15, 7, 8, 1, 2, 269, 3252, 40 000 :

 

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15 revues en libre accès (parfois avec délai pour la mise en libre accès) :

  • 7 sur Revel, plateforme pépinière pour les jeunes revues en SHS de l’UNS
  • 8 sur Revues.org, site de diffusion en ligne de revues en SHS de la plateforme nationale OpenEdition
    Dont 1 accessible par abonnement sur Cairn, plateforme commerciale de diffusion en ligne de revues en SHS sur abonnement
    Et 2 autres qui proposent (ou proposeront bientôt) leurs anciens numéros sur Persée, plateforme nationale de diffusion en ligne des anciens numéros de revues en SHS

Et pour ces 15 revues réunies, c’est aujourd’hui :

  • 269 numéros de revues
  • 3252 articles
  • et plus de 40 000 consultations par mois en moyenne

sans oublier la partie réservée aux colloques de l’UNS, qui héberge pour l’instant 8 espaces de colloques certains pour une unique manifestation, d’autre pour des collections d’actes de colloques.

N’hésitez pas à contacter l’équipe du pôle Publication des BU pour toute question relevant de la publications de revues scientifiques ou de colloques à l’UNS à revel@unice.fr.

Les revues Revel en SHS de l’UNS

Rursus sur Revues.org Poiétique, réception et réécriture des textes antiques
Cycnos sur Revel Etudes anglophones
Socio-Anthropologie sur Revues.org
 puis Mondes contemporains bientôt sur Revues.org
Sciences sociales
Cahiers de l’Urmis sur Revues.org Sciences sociales
Cahiers de Narratologie sur Revues.org Analyse et théorie narratives
Cahiers de la Méditerranée
sur Revues.org
bientôt sur Persée
Histoire et sciences sociales
Revue française de musicothérapie sur Revel Musicothérapie
Oxymoron sur Revel Psychanalytise et interdiscipline
Noesis sur Revues.org Philosophie
Loxias sur Revel Littératures française et comparée
Corpus sur Revues.org Linguistique
ERIEP sur Revel Economie industrielle
Revue d’économie industrielle
sur Revues.org
sur Cairn
sur Persée
Economie industrielle
Alliage sur Revel Culture, sciences, techniques
Perspectives internationales et européennes (arrêtée) sur Revel Droit international

 

 

 

Humanités numériques : prêt(sque)

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L’informatique est entré dans le monde des chercheurs en sciences humaines depuis longtemps déjà. On présente souvent le père Roberto Busa comme l’un des initiateurs de ces pratiques, qui avec l’aide d’IBM a automatisé l’analyse lexicale des textes de Thomas d’Aquin dès le début des années 1950.

Il est donc tout naturel que les recherches en linguistique soient déjà familiers de ces enjeux depuis longtemps. Y compris à Nice.

Néanmoins, le traitement informatisé n’est pas la seule dimension de ce qu’on appelle désormais les humanités numériques.

Il a fallu quelques années pour que la communauté scientifique intègre que les promesses apportées par le numérique changeaient non seulement les outils de la recherche, mais aussi ses perspectives.

Et c’est finalement tout une nouvelle culture qui se met en marche.

Manifeste des Digital humanities – THATCamp – Paris 2010 – image Wikimedia Commons – CC-BY-SA-2.0

Les digital humanities, ou humanités numériques, sont une idée dans l’air du temps, dont la vogue n’est pas sans rappeler celle du web 2.0 il y a quelques années.

Digital Humanities - Recherches enregistrées par Google Trends (2004-2014)

Néanmoins l’expression est également un concept permettant de désigner les conséquences sur la nature même de l’activité de recherche, notamment :

  • l’accès facilité aux données
    Auparavant, le temps du chercheur ou du doctorant pouvait être consacré à simplement constituer un corpus. L’alimentation de ce corpus justifiait en soi des mois ou années de recherche (à charge pour les successeurs de l’exploiter).
  • le passage de l’échantillon aux Big Data
    les historiens travaillent souvent sur des archives éparses, clairsemées — bref : rares.
    Exploiter l’état des paroisses et des feux de 1328 ne ressemble pas vraiment à l’utilisation qu’on peut faire des bases Insee relatives à la population française (et toutes autres sources parallèles). L’utilisation de ces données ne va pas de soi.
  • La production scientifique : les confrères n’attendent plus seulement de pouvoir bénéficier de l’article final. Les données brutes qui ont servi à l’élaborer, voire la base de données constituée pour l’occasion, doivent être mises à disposition.
    Donc en ligne.
    Donc dans des formats exploitables (et il y a une vie après le CSV).
  • La publication scientifique : Word, ce n’est pas une machine à écrire avec écran et la possibilité de cliquer sur Ctlr+Z. De même, le numérique, ce n’est pas que de la bureautique.
    La diffusion en ligne permet de produire autre chose que du texte : des PDF contenant des images 3D, des frises chronologiques dynamiques — plus largement, toute une diversité de possibles sur la manière de donner à voir les résultats de la recherche

    Source : "Map Geocoded data with Gephi" - 17 mai 2010

    Source : « Map Geocoded data with Gephi » – 17 mai 2010

  • La diffusion scientifique au plus grand nombre.
    Internet ouvre un champ nouveau de lecteurs : les citoyens.
    Mais cette large diffusion n’est possible que si certains acteurs ne remettent pas des enclosures informationnelles, c’est-à-dire des barrières (juridiques, financières, techniques) qui dépossèdent le grand public du savoir produit dans les établissements de recherche.

Humanités numériques + bibliothèques = ?

Avec les humanités numériques, il est question de ressources, il est question de formats, de gestion, de traitement et d’enrichissement des données, de production scientifique, de pérennité, d’accès, de droits de réutilisation, de diffusion du savoir.

Bref, il est question de plein de dimensions dont les bibliothèques sont familières. Où elles peuvent accompagner les projets de recherche, par exemple :

  • sur l’identification des référentiels à exploiter pour produire et publier des données
  • sur les licences disponibles à associées à ces jeux de données, et plus globalement sur leur mode de gestion
  • sur les questions de T&D mining (et notamment les services – ou pas – proposés par les grands éditeurs)
  • sur la diffusion du savoir, notamment avec la mise à disposition immédiate via une archive ouverte

 

Pour aller plus loin

 

 

Le chercheur et les réseaux sociaux ? Bonne question !

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dandelionNous relayons ici une enquête nationale sur les réseaux sociaux de la recherche. Si vous êtes enseignant-chercheur ou doctorant à l’UNS (ou ailleurs…), que vous soyez un adepte des réseaux sociaux ou un néophyte, vos réponses sont importantes et permettront aux bibliothécaires et professionnels de l’information scientifique d’étudier les outils et processus de diffusion des résultats de la recherche en phase avec vos besoins et vos pratiques quotidiennes.

A un niveau plus local, si vous avez des questions ou des remarques sur cette enquête ou plus largement sur l’open access, n’hésitez pas à contacter le pôle Publications des BU de l’université Nice Sophia Antipolis, qui participe notamment au groupe de travail pour l’accès ouvert aux publications de la recherche (GTAO) lancé par Couperin.

Merci d’avance de votre participation !

Dans le cadre du projet européen FOSTER, le consortium COUPERIN qui réunit tous les établissements d’enseignement supérieur et de recherche souhaite mettre en place des actions de communication, de sensibilisation et de formation à l’Open Access à destination des chercheurs.

Afin de comprendre les processus d’échanges informels à l’œuvre dans les communautés de chercheurs pour mieux valoriser l’Open Access auprès d’eux, je souhaite connaître vos usages et pratiques des réseaux sociaux de la recherche et de l’Open Access.

 Merci par avance de votre participation à cette enquête rapide (10 minutes maximum) avant le 20 juin 2014

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« Entre réseaux sociaux de la recherche et Open Access auprès des chercheurs »

Contact Couperin :
Stéphanie Vignier
‘’ Réseaux sociaux de la recherche’’
Tel : 04 72 43 70 31
stephanie.vignier@insa-lyon.fr

Joyeux anniversaire Revel, épisode 2, par Marie-Luce Rauzy

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Revel est la plateforme de diffusion de revues électroniques en sciences humaines et sociales de l’université Nice Sophia Antipolis. Et elle fête cette année son dixième anniversaire ! A cet occasion, nous avons invité à témoigner ceux qui ont participé, participent et participeront à sa réussite.

On continue la série avec un texte et une illustration de Marie-Luce Rauzy, qui fut la coordinatrice éditoriale de Revel de 2004 à 2010, et qui est actuellement secrétaire d’édition et de rédaction de la Revue « Techniques et Culture » et des éditions de l’EHESS :

BonAnniversaireREVELatNICEBon anniversaire REVEL !

Pour moi REVEL représente beaucoup.
6 ans de labeur : 1 000 apprentissages, 1 000 accomplissements.
Que ce nombre lui vaille d’exister encore longtemps avec réussite dans les services proposés : l’accès libre aux publications en sciences humaines et sociales et l’accès le plus large à un outil de valorisation et de diffusion de la recherche francophone en littérature, en histoire, en sociologie, en psychologie, en économie, en linguistique, en philosophie, en droit… ; une plateforme d’édition scientifique multi- et transdisciplinaire.
REVEL c’est d’abord et avant tout le succès de ceux qui le font ! C’est-à-dire de ceux pour lesquels il a été créé : les enseignants-chercheurs et étudiants de l’Université de Nice Sophia Antipolis.
REVEL m’a permis de découvrir les arcanes de l’université durant six années qui ont demandé et énormément appris – exigeantes mais généreuses, extrêmement généreuses. J’y ai découvert les sens d’un service public et des valeurs qui font une vie. C’est donc honorée et redevable que je salue REVEL et toutes celles et ceux qui l’animent aujourd’hui ; qu’ils poursuivent ainsi avec ferveur ce bel et bon service, ce qui me semble être un grand honneur.

Bon vent à REVEL donc ! Grand et bon vent, puissance 10 !

L’Open Access Week, c’est maintenant !

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L'Open Access expliqué en vidéo

L’Open Access expliqué en vidéo
Par Jorge Cham, Jonathan Eisen et Nick Shockey
sur www.phdcomics.com/tv

Du 21 au 25 octobre, ce sera la 6ème édition de la semaine international de l’Open Access. Vous pouvez consulter le programme des manifestations francophones : conférences, tables rondes et ateliers à Paris, au Luxembourg et à Stockholm.

Mais qu’est ce que c’est l’open access (ou libre accès ou accès ouvert) ?

C’est la « mise à disposition gratuite [de la littérature scientifique] sur l’Internet public, permettant à tout un chacun de lire, télécharger, copier, transmettre, imprimer, chercher ou faire un lien vers le texte intégral de ces articles », définition d’un des textes fondateurs de ce mouvement, l’Initiative de Budapest.

L’open access c’est aussi réfléchir aux nouveaux modèles scientifiques, éditoriaux et économiques permettant cette diffusion libre, pour la voie or (la publication de revues en libre accès) et la voie verte (la diffusion directe par les auteurs, notamment dans les archives ouvertes). Dans tous les cas c’est la réappropriation par les chercheurs de la diffusion des résultats de la recherche.

Et à Nice on fait quoi ?

L’université Nice Sophia Antipolis fait partie des institutions signataires de la tribune du Monde en faveur de l’open access « Qui a peur de l’open access ? »

Au pôle publication des BU de l’UNS on soutient depuis 2004 l’open access ! On accompagne les revues en sciences humaines et sociales de l’Université, diffusées sur la plateforme de l’UNS Revel ou sur Revues.org (OpenEdition). On répond aux problématiques sur les droits d’auteur, on encadre aussi la diffusion en ligne des thèses de l’UNS et on administre la plateforme d’archives ouvertes Hal-Unice. Bientôt nous vous parlerons ici en détail de tous ces projets passionnants !

En attendant, participez à la semaine de l’Open Access, sur place ou en ligne en suivant sur #OAW13 !

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