Cécile Pierre

Cécile Pierre

Responsable des ressources électroniques à la BU

Articles par Cécile Pierre

Rendez-vous le 6 janvier !

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Le blog prend des vacances…

Mais les ressources numériques des BU, elles, sont toujours là pour vous. Et si, comme nous, vous avez un peu de temps libre, vous pourrez toujours (re)découvrir la tradition des desserts en Provence, apprendre d’où vient le Père Noël ou savoir pourquoi les ours n’ont pas de problème de parking.

Très bonnes fêtes de fin d’année à tou(te)s !

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Image Lotus Head : CC-BY SA 3.0

 

Abonnements : ce qui change en 2014

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National Photo Company photo (Library of Congress) : domaine public

A partir de janvier 2014, vous pourrez consulter quatre nouvelles ressources numériques

  • Les données notariales des Jurisclasseurs :
    – Jurisclasseurs Fiscalité Immobilière, Impôt sur la Fortune, Liquidations – Partages, Notarial Formulaire, Notarial Répertoire
    – revues La Semaine Juridique – Notariale et Immobilière, Revue Fiscale Notariale
  • 846 Que-sais-je dans toutes les disciplines
  • Conf+ CFI (accès disponible en janvier) : plateforme d’entraînement au concours de l’internat de médecine, conférences de consensus, cas d’imagerie et fiches ECN
  • Recueil des cours de l’Académie de droit international de La Haye (accès disponible en janvier)

Quatre ressources seront désabonnées, et ne seront plus accessibles à partir du 1er janvier 2014 :

  • La base Proquest Research Library
  • Des revues et bases de données disponibles par ailleurs sur les portails CNRS :
    Science 1997 à 2004 : disponible sur tous les portails CNRSAnnées récentes : sur Bibliovie et BiblioST2i
    Bouquet de revues Nature Années récentes : sur Bibliovie
    Journal Citation Report Inclus dans le Web of science (sur tous les portails CNRS)

A noter :

Les archives du titre princeps Nature  et de 7 revues spécialisées devraient être prochainement disponibles en licence nationale dans le cadre du projet ISTEX.
Nous avons demandé en complément l’ouverture des archives des titres suivants :

British dental journalNature chemical biology
Nature medicine
Nature physics

Il est possible de demander l’activation des archives pour d’autres abonnements 2012 en cas de besoin (Nature Biotechnology, Nature Géoscience, Nature Genetics, Nature Photonics, Nature Reviews Molecular cell biology)

Trois négociations n’ont pas encore abouti (Elsevier-Science Direct, AIP et APS). Nous vous informerons de leur avancée.

Petite cuisine de la documentation électronique (3/3)

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Les carottes sont-elles cuites ?

Comment optimiser l’offre électronique compte tenu des contraintes de coût et de modèles économiques évoquées dans les billets  précédents ?
Les institutions sont-elles condamnées à payer toujours plus ?

Carrots

Image : Stephen Ausmus, USDA ARS – Domaine public

Sans doute, si on ne fait rien. Mais…
Les bibliothèques travaillent sur l’optimisation de l’offre, en lien avec la communauté scientifique, les responsables pédagogiques et les usagers, chercheurs comme étudiants.
Nous vous solliciterons régulièrement pour mieux connaître vos pratiques et l’usage de certains produits. Aidez-nous en répondant massivement aux enquêtes !

Face à des politiques commerciales agressives, il est d’autant plus important de mutualiser les informations sur les abonnements existants ou en projet, et de travailler en réseau, en coopérant entre acteurs de la documentation au sein des universités.
Sur le plan national, le rapprochement et la mutualisation de négociations entre le consortium Couperin, dont l’UNS est membre, et les grands organismes de recherche, permet d’éviter un double paiement, et donne plus de poids aux négociateurs.

Les négociations se durcissent, et le consortium demande aux éditeurs de tenir compte des réalités françaises, en refusant de valider des offres trop en décalage par rapport aux critères fixés.
L’appui des chercheurs est précieux en cas de négociation difficile. Depuis deux ans, Couperin et les BU les ont  sollicités dans plusieurs conflits (ACS, Jurisclasseur et maintenant pour l’AIP et l’APS). Les éditeurs ont besoin des chercheurs, qui en tant qu’auteurs et reviewers sont un maillon essentiel de la chaîne éditoriale. En s’exprimant dans les médias, en protestant auprès de ces éditeurs et sociétés savantes, voire par l’acceptation d’un boycott ou d’un désabonnement temporaire dans certains cas, des évolutions significatives ont été obtenues dans les négociations.

Enfin le développement du libre-accès, notamment sa voie verte constitue une voie prometteuse, à laquelle chercheurs et doctorants peuvent contribuer, par exemple en déposant le texte intégral de leurs travaux sur Hal-Unice.

Faisons jouer l’information, la solidarité et la rationalisation des dépenses, au niveau local comme au niveau national avec les grands organismes de recherche et les licences nationales !

 

Voir aussi Petite cuisine de la documentation électronique (1/3) : du blé et de la galette
Petite cuisine de la documentation électronique (2/3) : Le paradigme du yaourt et de l’artichaut

Petite cuisine de la documentation électronique (2/3)

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Le paradigme du yaourt et de l’artichaut

 

Pourquoi s’abonner à des ensembles de revues, et non à des titres isolés ? Et quel lien entre le yaourt, l’artichaut et la documentation électronique sur abonnement ?
Les modèles économiques de l’électronique !

Image : Dinkum - Domaine public

Image : Dinkum – Domaine public

Contrairement au papier, il n’y a pas de prix unique pour une ressource. Les  tarifs sont calculés selon les caractéristiques des établissements (nature, effectifs, maintien d’un chiffre d’affaire historique de dépenses chez l’éditeur). Plus un éditeur est important pour la communauté scientifique et plus l’abonnement risque de coûter cher. Certaines sociétés savantes essayent d’ailleurs aujourd’hui d’imposer une tarification à l’usage.

  • La plupart du temps, comme les yaourts en promotion dans les supermarchés, l’éditeur vend un gros paquet de revues (un « bouquet », tout son catalogue ou des collections thématiques), beaucoup moins cher que les revues à l’unité. Pour une université pluridisciplinaire, couvrir les besoins de l’ensemble des usagers implique souvent de souscrire à ce type d’offre.
  • Comme les artichauts, il y a beaucoup de déchet. Dans ces titres, une partie n’intéresse pas, ou seulement de façon marginale, les chercheurs de l’université.
  • Et comme en supermarché, les bibliothèques passent la plupart du temps par une « centrale d’achat », le consortium Couperin, qui permet d’obtenir des tarifs préférentiels en négociant de façon groupée, en contrepartie souvent d’un engagement sur trois ans, ou d’accéder pour le même prix, en plus de nos abonnements, à l’ensemble des titres souscrits par les membres.

Une institution ne peut d’ailleurs pas tout acheter à l’unité : certains éditeurs n’ont pas d’offre pour les bibliothèques, alors que la version électronique est disponible pour les particuliers (ex : Le Monde, livres électroniques de certains éditeurs français en dehors de bouquets vendus par des intermédiaires).

Ces modèles de « bouquets » permettent d’offrir beaucoup de documents. Ils peuvent être intéressants en terme de service rendu pour des éditeurs spécialisés ou incontournables, car les chercheurs ont ainsi immédiatement accès à la plupart des articles dont ils ont besoin. Mais il y a des effets pervers en période de restriction budgétaire, puisque pour maintenir certains catalogues, il faut parfois en désabonner d’autres, en travaillant par grosses masses plutôt que finement titre par titre.

Alors est-il encore possible de concilier réalité budgétaire  et service maximum ? Les carottes sont-elles cuites ? Pas de recette miracle, mais mon point de vue de gestionnaire de documentation électronique dans le dernier billet de la série…

Voir aussi Petite cuisine de la documentation électronique (1/3) : du blé et de la galette
Petite cuisine de la documentation électronique (3/3) : Les carottes sont-elles cuites ?

 

Petite cuisine de la documentation électronique (1/3)

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Du blé et de la galette…

Pourquoi certains produits demandés comme les IEEE ne sont-ils pas accessibles ? Pourquoi d’autres produits ont-ils été désabonnés? Et pourquoi n’avez-vous pas accès à toutes les années pour un titre de périodique ?

La documentation électronique coûte cher. Même les plus grandes universités (Harvard, Montréal) connaissent des problèmes budgétaires et dénoncent actuellement les politiques commerciales des éditeurs.

Le Petit Chaperon rouge par Jessie Willcox Smith, 1911 - Domaine public

Le Petit Chaperon rouge par Jessie Willcox Smith, 1911 – Domaine public

L’augmentation annuelle des prix est très importante (4,5% en moyenne en 2013, jusqu’à plus de 10% pour certains produits).
Autant dire que depuis plusieurs années, les bibliothèques, dont le budget annuel n’évolue pas dans les mêmes proportions, se voient contraintes de supprimer des abonnements. Elles touchent parfois maintenant à des ressources importantes pour certaines communautés. Dans certains cas, les années souscrites restent consultables pour l’université, mais dans d’autres, l’arrêt de l’abonnement implique la perte d’accès.

Leurs budgets ne permettent a fortiori pas de souscrire à l’ensemble des produits. Il y a forcément des arbitrages, réalisés avec l’appui de la communauté scientifique. Certaines ressources trop onéreuses ne peuvent être acquises.
S’abonner ne veut pas dire avoir accès à l’intégralité d’un titre. En effet, pour la plupart des éditeurs, les archives des périodiques sont maintenant vendues séparément. Souvent, il ne s’agit pas dans ce cas d’un abonnement mais d’un achat pérenne, pour un coût de plusieurs dizaines de milliers de dollars. L’antériorité n’est donc pas toujours disponible, ou de façon partielle avec un effet de « saucissonnage », car un titre peut être disponible sur plusieurs plateformes pour des années différentes.

Pourquoi les abonnements portent-ils souvent sur des ensembles de revues, et non à des titres isolés comme pour la version imprimée ? Découvrez-le dans le prochain billet, consacré au paradigme du yaourt et de l’artichaut

Voir aussi : Petite cuisine de la documentation électronique (3/3) : Les carottes sont-elles cuites ?

Vous connaissiez Westlaw International, voici Westlaw UK!

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Image : WingedWolf sur Flickr. Licence CC BY-NC-ND 2.0

 

Juristes, découvrez Westlaw UK, base parente de Westlaw International sur le domaine anglais, avec une interface de recherche simplifiée.

Plus d’informations sur Tandem, le blog d’actualité des BU niçoises en droit, économie, management et science politique.

La mort de Scirus

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Image : Lavinia Engelbrecht – Licence CC By 3.0

Elsevier a annoncé la disparition programmée de son moteur de recherche scientifique Scirus début 2014. Est-ce une tragédie ?
A vous de juger. Cependant nul n’est irremplaçable, Scirus inclus… et moi non plus.

Alors, pour vous donner quelques pistes, plutôt que de réinventer des listes fort bien faites par ailleurs, permettez-moi de partager avec vous un article très riche du blog Recherche Eveillée qui s’interroge sur « Quelles alternatives à Google dans le domaine scientifique ». Il recense une sélection d’outils de recherche accessibles gratuitement et offrant une part importante d’informations scientifiques en accès libre, généraux et en sciences de la vie.

A croiser pour les ressources spécialisées dans d’autres disciplines avec les « 50 outils de recherche pour l’information scientifique » repérés par l’Urfist de Rennes et l’article « bases de données et moteurs de recherche scientifiques » de Wikipedia (version anglaise).

D’autres bons plans ? N’hésitez pas à nous en faire part…

Enquête Factiva

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Illustration James Montgomery Flagg - Domaine public

Illustration James Montgomery Flagg – Domaine public

 

La BU a besoin de votre avis !
Répondre à notre

  enquête d’utilisation

sur Factiva (jusqu’au 22 novembre) nous aidera à choisir les meilleures modalités d’abonnement pour 2014.

Et vous, comment l’utilisez-vous ?

A la recherche des documents électroniques

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Image : US Army - Domaine public

Image : US Army – Domaine public

 

Pas toujours facile de trouver des documents électroniques dans le portail des BU ?
Voici quelques trucs pour une chasse fructueuse…

Pour rechercher un document précis, des revues, des livres ou une plateforme web, le plus rapide est d’utiliser l’outil de recherche. Vous pouvez limiter les résultats par type de document et par mode de consultation (« en ligne »).

 

Si vous souhaitez chercher des articles électroniques ou mener une recherche approfondie sur un thème :

  • Consultez la liste des ressources pour repérer les plates-formes les plus adaptées pour votre discipline.
  • Choisissez la langue d’interrogation en fonction de l’outil (la plupart des bases scientifiques, par exemple, s’interrogent en anglais) et définissez des mots-clés, en n’oubliant pas les synonymes.
  • Si un thésaurus existe dans la base, pensez à regarder les sujets retenus sur les résultats pertinents, pour relancer une recherche.

 

Et si vous ne passez jamais par le site des BU… on vous en voudra un peu 😉 , mais on vous donnera bientôt un truc pour rebondir sur le texte intégral hors de l’université sans devoir refaire une recherche dans notre outil.

 

Istex : le compte à rebours a commencé

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Image : JulieCarree - Licence CCBY-SA 3.0

Image : JulieCarree – Licence CCBY-SA 3.0

Plus que huit jours…

  • Pour évaluer les ressources en test
  • Pour faire remonter vos besoins et donner votre avis
  • Pour bénéficier ensuite en licences nationales des ressources les plus pertinentes pour votre recherche

Bref… Pour remplir l’enquête ISTEX  à destination des chercheurs

Pour en savoir plus

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