Image Micky Aldridge - CC BY 2.0

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Au premier abord, la conclusion d’un accord Elsevier le 31 janvier 2014 a été un soulagement : soulagement d’éviter l’inaccessibilité brutale d’un catalogue important après plusieurs mois de suspense.
Cependant le web et les réseaux sociaux se font l’écho d’interrogations concernant l’accord et ses clauses. Nous pensons important de les partager avec vous.

Petite revue de presse donc.

La confidentialité fait-elle le jeu des éditeurs ou sert-elle les intérêts des établissements et des négociateurs ?  Daniel Bourrion (BU Angers) a diffusé le contenu détaillé de l’accord envoyé par la CPU et Couperin à leurs membres. Le retrait de ce document lui a été imposé, au motif que sa diffusion risquait de mettre en péril la formalisation du marché.
Récapitulatif de l’affaire et de ses implications sur le blog Biblioth|ê|thique

« Faut-il signer l’accord Elsevier », ou rejeter un accord présenté par Couperin comme équilibré et avantageux par rapport à ceux d’autres consortia ?
C’est la question posée par Pierre-Carl Langlais sur son blog et sur Rue89, question traitée également par Savoirscom1.
Les interrogations portent aussi sur la clause prévue pour le datamining, qui précise la position de l’éditeur mais pose des  problèmes fondamentaux de droit.

Qu’en est-il du modus operandi ? La négociation s’est passée au plus haut niveau. C’est sans doute une bonne nouvelle sur le principe de voir les plus hautes instances, en accord avec la CPU et la CGE, se coordonner sur cette question et prévoir des licences nationales sur d’autres produits que les archives.
Ce qui n’empêche pas un questionnement de certains bibliothécaires sur le processus et les zones d’ombre restantes, notamment financières, ainsi que sur l’attitude de la profession.
A lire dans  « Elsevier et le bibliothécaire lambda » ou sur le blog personnel de Daniel Bourrion.

La question de fond pourtant réside dans le rôle de la publication pour l’évaluation de la recherche et non dans l’accès aux revues, selon Christophe Péralès, président de l’Association de Directeurs de BU, dans un  billet abondamment commenté. C’est ce que vise à contrôler la stratégie de l’éditeur avec ses produits Scopus ou Scival. Et c’est ce qui doit fonder la réflexion de tous sur les modèles.