Nouvelles du réseau

 

La bibliothèque numérique de la Ville de Grasse

Nous vous invitons aujourd’hui à découvrir la très belle bibliothèque patrimoniale numérique de la Ville de Grasse qui donne accès à la numérisation de textes, archives, presse ancienne, manuscrits, partitions, documents iconographiques et autres provenant des collections de la Villa Saint-Hilaire (Médiathèque de Grasse), du Musée d’Art et d’Histoire de Provence (MAHP) et du Musée International de la Parfumerie (MIP), 3 établissements adhérents au réseau Sudoc-PS que nous avons eu le plaisir de visiter en 2017 lors de notre 5e Journée professionnelle du Centre régional Paca/Nice.

Côte d’Azur : la cueillette du jasmin. [Carte postale. ©coll.Villa Saint-Hilaire, Grasse]

Les documents ont été sélectionnés pour leur intérêt local et patrimonial. Pour la presse ancienne (1858-1944), l’enjeu n’est pas seulement une meilleure diffusion mais aussi la préservation des collections, la numérisation évitant désormais d’avoir recours aux originaux. Retrouvez ainsi en ligne l’ensemble des titres de presse (presse politique et d’information générale) de Grasse et du pays grassois, soit 52 000 pages de presse numérisées, représentant 22 titres de journaux et une revue destinée au tourisme.

Pour les amateurs, la partie Cabinet de curiosités présente des documents ou objets remarquables appartenant à chacun des établissements partenaires. Le site donne également accès à des expositions virtuelles très complètes.

Bon à savoir : toutes les images présentées sur le site sont libres de droits, téléchargeables en basse définition et gratuites (la haute définition est payante, disponible sur demande). Elles peuvent être utilisées à condition de mentionner leur provenance. L’utilisateur peut se créer un compte et ainsi conserver un panier d’images sélectionnées.

Pour une utilisation optimale du site, rendez-vous sur la page du tutoriel.

 

Visite au Musée International d’Art Naïf Anatole Jakovsky, à Nice

Lors de notre visite au Musée International d’Art Naïf Anatole Jakovsky à Nice il y a quelques semaines, nous avons été reçus par Mme Frédérique Olivier-Ghauri, la responsable du lieu. Elle nous a présenté l’histoire de son établissement, les œuvres qu’il possède ainsi que les projets présents et à venir et nous a également guidés lors de notre visite des locaux et des collections.

Le Musée se situe au Château Sainte Hélène, grande et belle villa construite à la fin du XIXe siècle et ancienne résidence du parfumeur François Coty. Il réunit sur deux étages un panorama unique de l’histoire de la peinture naïve du XVIIIe à nos jours.

Le Musée d’Art Naïf de Nice, n.d. / Roger BOISSIER.
Crédit photo : Ville de Nice – Muriel Anssens

Le musée a ouvert ses portes en 1982 par suite d’une importante donation de la collection privée d’Anatole Jakovsky, collectionneur, critique d’art et écrivain s’étant consacré à l’Art Naïf et à sa défense une bonne partie de sa vie. Ainsi, peintures, sculptures, dessins, affiches, retracent l’évolution de cet art à travers des œuvres d’artistes reconnus. D’autres collections de ce personnage foisonnant sont aussi représentées comme celle d’ouvrages sur le tabac.

Le musée conserve également une collection d’Art Brut et Singulier. L’Art Brut, terme employé par l’artiste Jean Dubuffet, désigne les productions de personnes exemptes de culture artistique. Communément désigné comme l’« Art des fous », il est également celui de marginaux de toutes sortes. L’Art Singulier s’inscrit, quant à lui, dans la lignée de l’Art Brut en regroupant des artistes ayant pris distance avec l’art académique.

Depuis le 5 mars et durant toute l’année 2022, le Musée International d’Art Naïf Anatole Jakovsky célèbre les quarante ans de son inauguration.

Le 5 mars dernier, a eu lieu la journée de célébration de cet anniversaire autour de diverses manifestations, notamment une table ronde marquant l’ouverture du « festival d’art Naïf, Brut et Singulier », le vernissage de l’ensemble des productions de l’atelier d’Art Postal réalisées par des artistes et les visiteurs. De même, l’exposition Dont acte. 1982 – 2022 : le Musée International d’Art Naïf quarante ans d’un parcours a été inaugurée à cette occasion. L’exposition retrace les 40 ans d’histoire du musée en présentant des documents et œuvres originales, pour la plupart jamais exposés. Elle se tiendra au musée jusqu’au 31 décembre 2022.

Maison, n.d. / Auguste Forestier. Crédit photo : Ville de Nice

Cet évènement est l’axe majeur, décliné en plusieurs points, de la programmation de l’année 2022 sous l’intitulé « Festival d’art Naïf, Brut et Singulier » où des manifestations régulières mettront en valeur aussi bien les collections que l’histoire du musée et les artistes défendus par Anatole Jakovsky, par ailleurs premier biographe de Gaston Chaissac et détenteur de pièces d’art Brut dont certaines sont entrées dans les collections du musée dès 1982.

Par ailleurs, la programmation de l’année 2022 verra aussi le musée s’inscrire dans la biennale des Arts autour de la thématique « Fleurs ! » avec la proposition « LES FLEURS DU MÂLE ».

Mme Frédérique Olivier-Ghauri nous a indiqué souhaiter développer des partenariats universitaires notamment sur les thématiques liées au Centre de Documentation et de Recherche du musée et son panorama de l’Art Naïf, Brut et Singulier notamment en Europe et de thèmes connexes autour de travaux de recherche.

Le centre de documentation est situé dans une pièce de l’ancien appartement d’Anatole Jakovsky aménagée à cet effet. On y trouve de nombreux documents concernant les Arts Naïf, Brut et Singulier. Nombre de ces documents restent encore à trier, répertorier et référencer. Un certain nombre de dossiers documentaires sur les artistes ont été réalisés comprenant pour certains des documents inédits, intimes ou de la correspondance entre ces créateurs et le collectionneur.

Les collections sont constituées de 1960 documents, 1856 livres, et une centaine de fascicules de périodiques.

Depuis janvier 2022 un atelier d’« Art postal » participatif a pris place dans le parcours permanent du musée. Ici, lettres et enveloppes deviennent un support d’expression artistique. Cet atelier prend appui sur les correspondances qu’a entretenues Anatole Jakovsky avec de nombreux artistes.

Art postal / Danielle Labit. Crédit photo : Ville de Nice

Pour être parfaitement complet, il faut noter que l’établissement a bénéficié de travaux d’embellissement et d’accessibilité fin 2021 dont la dernière tranche est programmée pour le dernier trimestre 2022.

 

Le Centre Jacques-Berque, à Rabat

Centre Jacques Berque, Rabat, Maroc. Photo CJB.

En plein cœur de la capitale marocaine Rabat, au sein du quartier Hassan, se situe le Centre Jacques-Berque, un centre français pour le développement des sciences humaines et sociales. Les bibliothèques des écoles et instituts français à l’étranger étant dans le périmètre d’activité du Centre régional Sudoc-PS Paca/Nice, c’est ainsi que le Centre Jacques-Berque a rejoint notre réseau il y a quelques temps.

Cet Institut Français de Recherche à l’Étranger (IFRE) a été fondé en 1991. Il est sous double tutelle du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) et du Ministère des Affaires Étrangères. Il est représenté à Rabat par le service de coopération et d’action culturelle (SCAC) de l’ambassade de France au Maroc. Sa vocation est de produire un savoir partagé en sciences humaines et sociales, de le diffuser et de le valoriser.

Le centre mène ses activités scientifiques régulièrement, notamment par le biais de séminaires et journées d’études ayant pour objet des thématiques liées au Maghreb et au Maroc, dans différentes disciplines des sciences humaines et sociales : Histoire, Anthropologie, Sociologie… Plusieurs axes de recherche sont mis en place dans cette perspective : « Le temps long du Maghreb : archéologie et philologie » ; « Le Maroc contemporain » ; « Afrique et Maghreb ». Les chercheurs du CJB participent à la conception des programmes de recherche au sein du centre : ANR ILM ; ANR GlobAfrica ; TARICA.

Le Centre Jacques-Berque s’est lancé également dans une politique active de valorisation et de publication électronique et papier. Plusieurs ouvrages édités par le centre sont disponibles en version numérique dans sa collection électronique Maktabat al-Maghreb.

Le Centre Jacques-Berque dispose depuis 2007 d’une bibliothèque où les étudiants et chercheurs peuvent s’installer dans un espace ouvert, lumineux et accueillant. Elle est accessible sur rendez-vous pour les chercheurs non-inscrits.

Centre Jacques Berque, Rabat, Maroc. La bibliothèque. Photo CJB.

La bibliothèque du CJB est historique, elle émane directement de la Résidence Générale de France au Maroc ; elle est riche d’un fonds de monographies et périodiques, constitué d’environ 12 000 notices, tout à fait unique vu sa grande valeur historique.

La bibliothèque comporte environ 2500 ouvrages contemporains ainsi que 5000 numéros de périodiques, en plus de 8500 ouvrages anciens et rares et 200 titres de périodiques anciens.

L’essentiel du fond documentaire du Centre Jacques-Berque est constitué :

  • D’ouvrages généralistes de sciences sociales.
  • D’usuels (Annuaire de l’Afrique du Nord, Encyclopédie de l’Islam, Encyclopédie du Maroc en langue arabes, atlas, dictionnaire).
  • D’ouvrages qui portent sur la ville et les études urbaines ; les études religieuses ; histoire et archéologie, histoire du Maroc et du Maghreb ; anthropologie et sociologie, faits sociaux, migration…
  • De travaux de recherches sur le Maghreb : thèses, mémoires et rapports dans les domaines des sciences humaines et sociales.
  • D’une collection complète de périodiques épuisés.

La consultation du fond se fait sur place et est accessible pour les chercheurs, étudiants et universitaires :

  • Un catalogue en ligne de la bibliothèque du CJB est disponible
  • Les réponses aux questions des chercheurs à distance sont possibles par mail et téléphone
  • La réservation des ouvrages est possible
  • Intégration au réseau du Prêt entre bibliothèques (PEB) Sudoc

L’équipe Sudoc-PS n’a pas eu l’opportunité de se rendre à Rabat pour visiter les lieux mais nos collègues sur place nous ont fait parvenir ces éléments pour que nous connaissions mieux l’établissement et son fonds. Merci à eux !

 

Le Centre de documentation du Musée national Marc Chagall, à Nice

Marc Chagall, 1941. Photo Carl Van Vechten, Public domain, via Wikimedia Commons

En décembre 2021, nous avons continué nos visites dans le quartier de Cimiez à Nice en nous rendant dans le Centre de documentation du Musée national Marc Chagall, qui fait partie des Musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes.

Cette bibliothèque est entrée depuis très longtemps (début des années 1980) dans le réseau Sudoc-PS (anciennement CCN-PS).

La bibliothèque existe dès l’inauguration du musée en 1973. Elle se situait auparavant dans le bâtiment principal. Plus tard, cet espace est devenu le bureau de la direction et les fonds ont été déplacés au sein du bâtiment administratif, dans les annexes du musée.

Le centre de documentation dispose d’une salle de lecture, donnant sur un joli patio empli de verdure, et d’un magasin-réserve.

Au départ, le fonds représentait environ 2000 livres, donnés par Marc Chagall. Par la suite, il n’a cessé de s’accroître par les dons et les acquisitions (faites par le musée, mais aussi par la Bibliothèque centrale des Musées nationaux).

Aujourd’hui, il contient plus de 6000 documents : en plus des ouvrages sur la vie et l’œuvre de Marc Chagall (notamment des catalogues d’expositions rares à partir de 1923), on trouve des monographies d’artistes, des ouvrages sur l’histoire de l’art et des techniques artistiques, des essais sur l’art, l’histoire des religions, des ouvrages de philosophie, de littérature ou encore sur l’histoire de la Russie.

Le centre développe également le fonds dédié à l’œuvre de Picasso à Vallauris pendant la période 1948-1955.

En ce qui concerne les périodiques, la bibliothèque possède des abonnements à des revues d’art courantes et quelques revues d’art anciennes, notamment :

  • Verve (fondée en 1937)
  • Cahiers d’art (fondée en 1926 par Christian Zervos)
  • Derrière le miroir (éditée par la Galerie Maeght)

Ces revues, éditées en nombre limité à l’époque, sont très difficiles à trouver aujourd’hui (chez les libraires anciens ou dans les ventes aux enchères). Nous avons eu la chance d’en admirer quelques-unes et particulièrement un numéro de Verve, qui contient les lavis que Marc Chagall a composés pour illustrer les Contes du Décaméron de Boccace, avec en regard des illustrations du Moyen-âge sur le même thème.

La bibliothèque conserve et alimente régulièrement des dossiers documentaires et les dossiers des œuvres conservées au musée.

Isabelle Le Bastard, chargée d’études documentaires, est arrivée au musée en novembre 2020, après une longue période sans responsable.

De ce fait, une grande partie des documents n’est pour l’instant ni inventoriée ni cataloguée. Il reste à peu près 3000 ouvrages à traiter. Néanmoins, une partie du fonds est consultable sur le catalogue collectif des bibliothèques des musées nationaux.

Le fonds photographique (vie et œuvre de Chagall, vie du musée, construction du bâtiment etc…) fait partie des ressources documentaires qu’il faudrait recenser et éventuellement numériser.

En outre, le centre documentaire possède les enregistrements, sur différents supports anciens, des premiers concerts de musique qui ont eu lieu dans l’auditorium du musée, pour lesquels une numérisation de conservation est envisagée.

Le centre de documentation est aussi le lieu de conservation des archives de l’activité scientifique du musée et d’un fonds privé, déposé au musée en 1975, de l’écrivain, journaliste et théologien français Aimé Pallière (1868-1949).

Pour conclure, rappelons que la bibliothèque a pour vocation d’être la bibliothèque de référence pour la vie et l’œuvre de Marc Chagall. Dans cette optique, elle acquiert toutes les nouvelles parutions et cherche à combler les lacunes.

Elle est accessible sur rendez-vous, en consultation sur place. Pour plus de renseignements, s’adresser à isabelle.le-bastard[at]culture.gouv.fr.

La prochaine exposition sera consacrée aux livres illustrés de Marc Chagall.

Nous remercions vivement Isabelle pour son accueil et ses explications, et sommes très satisfaits de pouvoir renouer les liens restés longtemps en sommeil.

Centre de documentation du Musée Marc Chagall, Nice. Photo E. Rauzy.

 

Retour sur la 8e Rencontre annuelle du Sudoc-PS Paca/Nice (novembre 2021)

La 8e Rencontre annuelle du Centre du Réseau Sudoc-PS PACA/Nice s’est déroulée le lundi 22 novembre 2021 à l’espace Co-learning Montebello du campus Sciences d’Université Côte d’Azur, à Nice.

Après une introduction par Sarah Hurter-Savie, directrice du SCD d’Université Côte d’Azur, nous avons pu suivre avec un grand intérêt la présentation de la bibliothèque numérique Alpes Azur Patrimoine. Ce projet très original, porté par l’Association 1732 et l’écomusée du pays de la Roudoule, donne naissance à une base de données collaborative et citoyenne. Elle a pour but de mettre à la disposition de tous la numérisation d’archives familiales et privées, données ou prêtées à cet effet par des habitants de la communauté de communes des Alpes d’Azur. Ces archives peuvent être des photos, des manuscrits, des documents juridiques, des planches d’herbier, etc. Mais aussi des objets ou des lieux photographiés, complétés par une description détaillée.

La base Alpes Azur Patrimoine est accessible en ligne gratuitement. Elle est utilisée aussi bien par des enseignants du Haut-Pays que par des chercheurs du bout du monde, ainsi que par les collectivités territoriales et les communes. Grâce à une petite équipe de professionnels et de bénévoles motivés et formés, le travail de numérisation s’enrichit d’une description précise et de mots-clés permettant la recherche dans l’interface.

L’écomusée du pays de la Roudoule y propose également son Musée imaginaire, lié à des plaques informatives apposées dans des lieux publics du Haut-Pays et qui renvoient vers la bibliothèque numérique. (A noter : l’écomusée alimente également une chaîne YouTube).

Découvrez plus en détail ici la genèse du projet expliquée dans un article paru dans les Actes du Colloque de Saint-Martin-Vésubie (6,7 et 8 novembre 2020) ; « Comté de Nice », 40 ans de recherches » Hors-série n°3 – Les Éditions de l’Amont , 2020 (financements du projet, partenariats, sources et contenus, etc).

♦ Captations vidéos des interventions :

La bibliothèque numérique Alpes Azur Patrimoine, par Serge Goracci

L’écomusée de la Roudoule, par Philippe Thomassin

♦ Ici le support projeté lors de l’intervention (PowerPoint)

 

D’autres interventions ont complété cette demi-journée de rencontre :

– Une présentation par Emmanuelle Rauzy des actualités du Centre régional Sudoc-PS Paca/Nice. A voir : captation vidéo, à lire : support projeté (pdf).

– Une présentation par Géraldine Geoffroy des nouveautés qui sont venues enrichir et améliorer l’application Unicas/Presse locale ancienne. A voir : captation vidéo, à lire : support projeté (pdf).

– Un résumé par Rocio Calvo-Dominguez du travail d’amélioration des données qui a été mené à l’automne 2020 grâce à cette application, et du travail qui reste à mener. A voir : captation vidéo, à lire : support projeté (pdf).

 

Toute l’équipe remercie chaleureusement tous les intervenants, ainsi que tous les collègues des établissements du réseau qui ont pu se déplacer pour assister à cette riche journée !

8e rencontre du Centre du réseau Sudoc-PS Paca/Nice. Campus UCA Valrose, 22 novembre 2021 (Photo A. Pandelé)

 

La Médiathèque Chalucet à Toulon

Extérieur Médiathèque Chalucet, Toulon (© Tous droits réservés)

Lumineuse et accueillante, voilà les premiers qualificatifs que l’on pourrait donner à la médiathèque Chalucet, tête du réseau des médiathèques de Toulon. Située dans un éco-quartier récemment rénové et inaugurée en janvier 2020, l’équipe du Sudoc-PS a eu le plaisir de visiter ses nouveaux locaux et se rapprocher de l’équipe des bibliothécaires qui coordonne la gestion et le signalement des périodiques, notamment dans le Sudoc.

Médiathèque Chalucet, Toulon (© Tous droits réservés)

 La médiathèque Chalucet est un bâtiment de 3 étages, à la fois moderne et ancien, avec poutres apparentes, attenante à l’ancienne chapelle transformée en salle d’exposition et structurée autour d’un escalier desservant différents espaces (espace Actualités, espace Image et son, Jeunesse, Auto-formation, Cinérama, salle dédiée aux jeux de société, salle réservée aux jeux vidéos, etc).

Les périodiques sont répartis dans tous ces espaces, en fonction de thèmes dédiés. On compte 270 abonnements à la médiathèque Chalucet et environ 680 titres vivants pour l’ensemble des médiathèques du réseau.

La médiathèque Chalucet ne possède pas de magasins sur place, mais une réserve patrimoniale et des magasins spécifiques situés dans la zone d’activités en périphérie de la ville. En l’absence de magasins et avant le déménagement des collections dans le nouveau bâtiment, un important désherbage a eu lieu, notamment concernant les périodiques. Un travail de mise à jour des collections de périodiques est en cours via l’application Colodus, afin que le catalogue du Sudoc soit à jour.

La médiathèque accueille également au sein de l’un de ses espaces les collections de l’École Supérieure d’Art et Design Toulon Provence Méditerranée.

La politique documentaire s’articule autour de nombreux projets dont celui de numériser et restaurer certains fonds anciens (fonds Philibert, fonds du Maghreb).

Toute proche de la médiathèque, la bibliothèque du Musée d’Art, rénovée récemment (ancienne salle d’étude de la bibliothèque municipale de Toulon, avec tout le charme de ses boiseries anciennes) abrite plusieurs fonds documentaires : histoire et culture sur la Provence, histoire et civilisations du Maghreb (fonds Philibert), histoire des Beaux-Arts, ainsi qu’un cabinet de curiosités, espace muséographique exposant des objets issus des collections du Musée d’Art.

Nous remercions chaleureusement toute l’équipe de la médiathèque Chalucet de Toulon pour son accueil et cette visite instructive.

Bibliothèque du Musée d’Art , Toulon (© Tous droits réservés)

 

8e Journée du réseau SUDOC-PS Paca/Nice, le lundi 22 novembre 2021

Billet modifié suite au report de la rencontre, initialement prévue le 5 octobre et reportée au 22 novembre 2021.


A vos agendas ! Après une année « blanche » due à la situation sanitaire, nous préparons la 8e rencontre annuelle du réseau Sudoc-PS Paca/Nice. Elle est prévue le lundi 22 novembre 2021, sur une demi-journée cette année : de 13h30 à 16h30. La rencontre est actuellement prévue en présentiel, mais elle pourra se transformer en visio-conférence selon l’évolution de la situation sanitaire. Par ailleurs, les consignes actuelles nous imposent en tant qu’organisateurs de vérifier le jour de la rencontre que tous les participants sont en possession d’un pass sanitaire valide.

Le programme prévisionnel est le suivant :

13h30-14h : accueil café/thé

14h-15h15 : présentation d’une bibliothèque numérique régionale : Alpes Azur Patrimoine

15h15-15h35 : pause

15h40 – 15h50 : actualités du Sudoc-PS

15h50-16h10 : nouveautés sur l’application Unicas/Presse locale ancienne

16h10-16h30 : résumé et perspectives du travail d’amélioration des données mené à l’automne 2020 en lien avec l’application Unicas/Presse locale ancienne

Pour des raisons d’organisation que vous comprendrez, il nous est important de connaître rapidement le nombre de personnes qui souhaitent participer à cette demi-journée, afin d’adapter au mieux les conditions d’accueil en respectant les consignes sanitaires en vigueur (sachant qu’elles sont susceptibles d’évoluer jusqu’au 22 novembre). Aussi, merci d’enregistrer votre inscription via ce lien avant le 8 novembre.

Nous avons prévu de nous réunir dans le Parc Valrose, 28 avenue Valrose à Nice (campus Sciences d’Université Côte d’Azur), dans la très belle Salle des Actes du Grand Château.

Plan Campus Valrose

Comment venir ?

Privilégiez les transports en commun (tramway arrêt Valrose Université), qui peuvent être couplés avec un stationnement dans les parkings Parc Azur reliés aux lignes de tramway. Si vous êtes obligés de venir en voiture jusqu’à Valrose, merci de vous signaler pour que nous puissions essayer de trouver une solution de stationnement dans le parc (le stationnement dans le quartier étant très compliqué).

Plans Lignes d’Azur

Grand château, Parc Valrose

 

Visite du Centre de documentation du Musée archéologique de Nice (juillet 2021)

Cimiez, Nice. Photo E. Rauzy

Le 1er juillet 2021, l’équipe Sudoc-PS a visité la bibliothèque du Musée archéologique de Nice/Cimiez. C’est la responsable de la bibliothèque, Audrey Recouly, qui nous a servi de guide pour cette découverte passionnante d’une bibliothèque spécialisée ainsi que du musée.

Le fonds du centre documentaire a été constitué dans les années 1950 quand les fouilles ont commencé dans le site archéologique de Cemenelum, sur la colline de Cimiez. Dans les années 1960, la bibliothèque se trouvait dans la villa des Arènes, l’actuel musée Matisse.

Ce fonds de documentation très riche se destine avant tout à être un outil de travail pour le personnel du musée, ainsi que pour les chercheurs. Dans cette optique, la plupart des nouvelles acquisitions sont en lien avec les collections du musée et participent à la valorisation, la médiation, et la conservation préventive de celles-ci.

Audrey Recouly assure différentes missions au sein du musée : outre la gestion de la bibliothèque du Musée archéologique (en plus de celle du Musée de préhistoire de Terra Amata), elle s’occupe également des collections du musée. Elle constitue des dossiers d’objets (avec la fiche d’inventaire, les photos, les informations sur les restaurations, les expositions et les articles qui parlent de l’objet en question – ou des objets qui ont un lien avec celui-ci), des dossiers d’acquisitions et des dossiers documentaires. Elle crée les cartels qui accompagnent les objets exposés. Elle assure le récolement des objets et collabore avec le Service d’Archéologie Nice Côte d’Azur. Parfois, elle peut compter sur l’aide de bénévoles ou de stagiaires (souvent des étudiants passionnés par l’histoire, l’archéologie ou la médiation culturelle). Actuellement, 6 personnes titulaires travaillent dans le musée, sans compter l’équipe de l’accueil et les gardiens.

La bibliothèque abrite environ 6000 ouvrages et une centaine de titres de périodiques liés à l’archéologie locale, l’histoire ancienne locale, les arts antiques gallo-romains, la société, la religion gréco-romaine, etc. Un fonds d’archives scientifiques des fouilles (plans, cartes, diapositives, photographies), dont le travail de classement est en cours, est également consultable.

Centre de documentation du Musée archéologique de Cimiez, Nice. Photo E. Rauzy.

Le catalogue de la bibliothèque est disponible en ligne à partir du site de la Bibliothèque municipale à vocation régionale Louis Nucéra de Nice. La salle de consultation est accessible sur rendez-vous et le centre de documentation peut aussi répondre à distance aux questions des chercheurs par mail (musee.archeologique@ville-nice.fr).  Cette bibliothèque très riche et spécialisée mériterait d’être davantage connue du public.

Pour terminer notre visite, Audrey Recouly nous a fait découvrir les collections du musée et l’exposition « Sosno squatte l’Antique »  présentée au musée jusqu’au 23 janvier 2022. Nous avons pu admirer la présentation originale de cette exposition où les objets anciens côtoient de près les créations contemporaines de Sosno (à l’intérieur, mais aussi à l’extérieur du bâtiment). En effet, Sacha Sosno s’est beaucoup inspiré de l’antiquité dans ses œuvres et a même participé à un chantier de fouilles archéologiques.

Nous remercions chaleureusement Audrey Recouly pour le temps qu’elle nous a consacré et pour ses explications détaillées et passionnantes d’un lieu à découvrir !

 

Application Unicas / Presse locale ancienne : grosse actu ! (5/5)

Car il faut bien l’avouer, depuis sa présentation lors de la 7ème journée annuelle du réseau et sa mise en production dans la foulée, l’application était un peu restée « dans son jus » : pas totalement finalisée dans sa partie documentation, soumise à quelques bugs techniques sur les visualisations en graphe, un code source indisponible etc…

Cela ne nous a pas empêché de l’utiliser, comme prévu, en tant que base de travail pour l’amélioration de la qualité des métadonnées durant les 4 derniers mois de 2020 (comme décrit dans ce précédent billet), mais une petite remise à niveau s’imposait tout de même.

Outre les améliorations portant sur l’architecture de l’application elle-même, l’interface web présente elle aussi quelques mises à jour ayant pour but d’améliorer l’expérience des utilisateurs :

  • sur les vues spécifiques dédiées aux unicas et aux titres de presse locale ancienne, les métadonnées se présentent désormais sous forme de tableaux web avec les principales fonctionnalités nécessaires à leur manipulation : des tris par colonne en cliquant leurs entêtes, des filtres par colonne sur la base d’opérateurs textuels ou par valeurs uniques, un moteur de recherche global tous champs, une fonctionnalité de regroupement par ligne (donc notice) selon un critère commun, la possibilité d’export Excel etc…
  • le changement de librairie graphique pour les visualisations en réseau a permis de stabiliser la page dédiée et d’améliorer la lisibilité des graphes produits, permettant au passage d’afficher des vues intéressantes sur les collections du CR, par exemple cette visualisation des localisations de titres de presse locale conservés (et souvent co-conservés sur plusieurs bibliothèques).

  • Côté documentation enfin, notamment pour expliciter les modalités de redistribution par API des données stockées dans la base de données en graphe et faciliter leur éventuelle réutilisation dans d’autres contextes ou applications, cette nouvelle page a été ajoutée, qui décrit la structures et fonctions de l’API selon un standard Open source très largement connu et utilisé par les développeurs.

Concernant le code de l’application proprement dit, sa mise à disposition en open source était une spécification incontournable pour nous dès le début, à la fois par philosophie et pour tous les avantages induits par l’ouverture des codes (relecture, processus collectif d’amélioration, réutilisations… ). L’Abes s’étant de son côté lancé depuis plusieurs mois dans une politique de développement (au sens informatique du terme) centrée entre autres sur la mise en open source de leurs codes et l’impulsion d’une dynamique de co-construction avec les membres du réseau Sudoc, il nous est donc apparu naturel de libérer le code source de l’application en le déposant sur l’espace Github de l’Abes, le rendant accessible dans une version documentée ici : https://github.com/abes-esr/sudocps-graph-app. En accord avec l’Abes, nous avons d’ailleurs accompagné ce dépôt par la publication d’un billet sur Punktokomo, le blog technique créé et maintenu par l’Abes.

Enfin, en bonne place parmi les objectifs nous ayant guidé(e)s pour la réalisation et le développement de l’application, et en corollaire du point précédent, se trouve également la possibilité pour les autres Centres du réseau Sudoc-PS de reprendre à leur compte autant le workflow d’alimentation de la base de données que le code informatique de l’application, afin de pouvoir relativement facilement déployer leur propre version basée sur les données de leur périmètre. Et effectivement, le CR voisin PACA/AIx-Marseille, emmené par notre collègue du SCD de l’AMU Axelle Clarisse, nous a récemment contacté en ce sens, aboutissant dans une première étape à la mise en ligne d’un prototype exploitant les unicas et les titres de presse locale du CR Sudoc-PS marseillais, utile de leur côté afin d’avoir un premier aperçu de leurs données sans avoir à se lancer dans une procédure d’installation en dur, et indispensable pour nous afin de nous permettre de vérifier et ajuster la reproductibilité du dispositif.

Et puis dans la région PACA, Nice et Marseille qui collaborent, c’est assez remarquable pour être remarqué !

 

 

Le centre de documentation du Musée Matisse, à Nice

Photo Archives Musée Matisse

Le centre de documentation du Musée Matisse (Nice) est né en 1993 en même temps que l’aile contemporaine du musée. Il accueille depuis février 2021 une nouvelle responsable, Alix Agret. C’est l’occasion pour nous de reprendre contact et de mettre en lumière ce lieu.

La bibliothèque, située au dernier étage du musée, est un lieu atypique et en pleine restructuration. Elle fait partie du réseau des bibliothèques associées de la ville de Nice.

Ce centre de documentation se compose de différents espaces (une bibliothèque, un centre documentaire et une photothèque) et comprend une vaste mezzanine circulaire. La bibliothèque a pour vocation d’être un lieu de recherche accessible aux chercheurs, étudiants et amateurs (sur rendez-vous) mais aussi, à terme, de devenir le cœur d’une politique de programmation scientifique ambitieuse (cycles de conférence, échanges avec les chercheurs « matissiens » à l’échelle internationale).

La bibliothèque du musée Matisse a toujours entretenu une vocation pédagogique en accord avec le souhait du peintre de voir s’ouvrir un musée facilitant la compréhension de son travail. Outre une cinquantaine de livres de sa collection personnelle, la bibliothèque abrite plus de 8000 ouvrages d’histoire de l’art et sciences humaines. Elle comprend une section spécifiquement dédiée au peintre mais aussi un riche ensemble sur l’art du 19ème au 21ème siècles.

Le fonds photographique est riche de 350 tirages des plus grands photographes comme Brassaï, Cartier-Bresson ou Hélène Adant.

Il s’agit aujourd’hui de développer le rayonnement de cette riche documentation au-delà du cercle des initiés du peintre Henri Matisse. Ainsi, le site internet du musée se veut une plateforme, régulièrement actualisée, de ressources documentaires en français et en anglais. Un projet de numérisation des archives du centre documentaire (dossiers thématiques, dossiers sur la collection du musée, revue de presse) est également en cours.

L’ensemble du fonds documentaire, monographies et périodiques est signalé dans le catalogue de la BMVR de Nice. On compte environ 90 titres de périodiques dont une dizaine de titres vivants, signalés dans le catalogue Sudoc.

En avant-première, nous vous livrons le sujet de la prochaine exposition sur laquelle travaille l’équipe du Musée : le galeriste et fils d’Henri Matisse, Pierre Matisse. Nous devrions prochainement être en capacité de visiter ce lieu et découvrir cette exposition, prévue du 11 juin au 30 septembre 2021 !

Photo Archives Musée Matisse

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