Nouvelles du réseau
Le Centre de documentation du Musée de la photographie Charles Nègre
Dans notre démarche de rencontre des membres du réseau Sudoc-PS PACA Nice, nous avons eu l’opportunité de visiter le 2 juillet dernier le Centre de Documentation du Musée de la Photographie Charles Nègre, à Nice. Le Musée a déménagé il y a 3 ans Place Pierre Gautier, jouxtant le Cour Saleya de Nice. C’est l’occasion de découvrir ce nouveau lieu et espace dédié à la photographie en général, ainsi qu’à la documentation spécialisée dans ce domaine.
Le Centre de documentation du Musée fait partie du réseau Sudoc-PS depuis 2008. Sonia Duchatel, documentaliste et médiatrice culturelle, est à l’origine de la constitution du fonds documentaire. Elle en est responsable depuis une vingtaine d’années. Elle organise et valorise ce fonds spécialisé qui représente aujourd’hui environ 4 500 ouvrages et dictionnaires, et 50 titres de périodiques anciens ou plus modernes comme Photographie Magazine, Camera International ou encore Le Photographe et Réponses Photo.
Contiguë à la galerie de l’étage, la bibliothèque possède une salle dédiée, ouverte au public sur rendez-vous. Les amateurs de photos, les étudiants et les chercheurs dans le domaine sollicitent Sonia pour des recherches, qu’elle effectue à l’aide du logiciel de gestion de bases de données File Maker Pro. Sur place, le public peut lire, photocopier ou scanner des documents.
Au-delà de son travail de médiatrice culturelle, par lequel Sonia reçoit des classes, elle travaille aussi avec l’équipe du musée sur les recherches documentaires liées aux 3 expositions annuelles. Par ailleurs, un projet de refonte du site web est également en cours.
Jusqu’au 30 août 2020, ne manquez pas l’exposition Jacques Borgetto. Si près du ciel, le Tibet.
La Galerie attenante au musée est consacrée à la création régionale photographique, en alternance avec les expositions réalisées à partir des collections du Musée. Jusqu’au 20 septembre 2020 vous pourrez y voir l’exposition Marc Pollini : Islande, île noire.
Visite du Centre de documentation du Palais Lascaris à Nice (juin 2020)
L’équipe du Centre régional Sudoc-PS est heureuse de reprendre ses activités, ainsi que l’animation du réseau et du blog, par la visite du Centre de documentation du Palais Lascaris situé au cœur du Vieux Nice. Nous avons retrouvé sur place notre collègue Christophe Sarale, ainsi qu’Elise Carbou (BMVR).
Christophe Sarale gère le centre de documentation du Palais Lascaris depuis 5 ans. Celui-ci est ouvert au public sur rendez-vous. Les collections sont informatisées (catalogue à retrouver sur la page des bibliothèques associées de la BMVR de Nice) et comprennent environ 5000 notices. Elles se composent de plusieurs fonds documentaires, le principal concernant le patrimoine local et régional (histoire, géographie, ethnographie). On y trouve des ouvrages sur Nice, les Alpes-Maritimes, la Provence et quelques régions italiennes.
Autre fonds important du Centre de documentation : des ouvrages concernant le baroque en général, et plus particulièrement l’art des 17ème et 18ème siècles. Le Centre entretient également un fonds consacré à la musique mêlant ouvrages, partitions, photographies, et CD. Enfin, il existe des collections diverses comprenant à la fois des documents sur les thématiques du textile, du costume, du mobilier, etc, mais aussi des plaques photographiques, des lithographies, des gravures… qui entrent en résonance avec les collections du musée.
Le Centre de documentation du Palais Lascaris est un outil de travail privilégié dans la préparation et l’élaboration des expositions du musée. Ainsi, Christophe Sarale intervient dans la mise à jour des dossiers d’œuvres. Ces dossiers sont d’ailleurs à disposition du public sur demande, pour des recherches. Par ailleurs, les collègues sur place alimentent plusieurs bases professionnelles internes et nationales (Micromusée, Joconde…).
Le Centre compte en tout 160 références de périodiques, notamment anciens et spécialisés dans le régional, avec une dizaine de titres vivants. Certains sont dépouillés et des mots-clés sont saisis dans une base de données constituée en interne.
L’équipe du musée vient de finaliser 2 expositions à ne pas manquer : « Si le cougourdon m’était conté… » (à voir jusqu’en octobre 2020), et « De la cour à la ville : cent portraits pour un siècle sous les règnes de Louis XV et Louis XVI» (jusqu’au 30 juin 2021).
Le musée et le centre de documentation vivent grâce à une équipe de 5 personnes (Conservateur de musée, secrétaire, médiatrice, chargé de collection et chargé de documentation), épaulée par une équipe de surveillance et d’accueil ainsi qu’un agent technique.
Nous remercions Christophe Sarale pour ses explications et sa visite de ce lieu empreint de majesté et d’une grande richesse.
La Médiathèque de Cannes
En février l’équipe Sudoc-PS s’est rendue à la Médiathèque de Cannes pour découvrir le lieu et former les collègues sur place à l’outil de signalement Colodus.
La médiathèque est installée dans la somptueuse Villa Rothschild qui fut construite entre 1881 et 1882 pour la baronne Betty de Rothschild, selon les plans de l’architecte Charles Baron. Un magnifique parc aux essences rares entoure la villa.
Pendant la Seconde guerre mondiale, l’endroit a été réquisitionné par les troupes allemandes. En 1947 la ville de Cannes achète la villa pour y installer la bibliothèque municipale, qui deviendra médiathèque. Le parc et la villa ont été classés au titre des Monuments historiques en 1991 et inscrits à l’inventaire général du patrimoine culturel. Aujourd’hui, les terrasses et jardins de la médiathèque peuvent être loués pour l’organisation de réceptions ou d’évènements culturels.
A l’intérieur de la villa, les anciens salons de réception, au rez-de-chaussée, sont devenus les salles de lecture et les appartements privés à l’étage abritent la discothèque, la vidéothèque et les bureaux. De vastes magasins ont été aménagés au sous-sol.
Les documentaires et ouvrages de littérature sont prêtables pendant 4 semaines pour les inscrits. Dans la salle de lecture, les ouvrages dans toutes les disciplines et les ouvrages généraux (dictionnaires, encyclopédies) sont en consultation gratuite sur place. La presse d’actualité et de loisirs (à peu près 100 abonnements vivants) se trouve à l’est du bâtiment, dans le jardin d’hiver. Certains titres sont prêtables, hormis les 2 derniers numéros. La médiathèque possède également les journaux officiels depuis 1928 sur microfiches et les périodiques locaux du XIXème et début du XXème siècle sur microfilms.
Une soixantaine de places de travail sont disponibles au rez-de-chaussée (avec la connexion wifi). En effet, de nombreux étudiants profitent de ces lieux chaleureux pour réviser. En outre, un espace public numérique de 15 postes est ouvert aux usagers inscrits. Et il ne faut pas oublier la section jeunesse avec un petit local pour organiser des ateliers.
A la vidéothèque, plus de 9000 films peuvent être empruntés ou visionnés dans la salle de projection sur grand écran (pour les titres avec des droits de consultation). Quant à la discothèque, elle est ouverte deux jours par semaine et organise une fois par mois des concerts de « jeunes talents » en collaboration avec la Maison des jeunes et de la culture (MJC) Picaud.
Au sous-sol, la réserve des livres précieux abrite des ouvrages qui font la fierté de la médiathèque : l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, Description de l’Égypte, des livres d’artistes (Arman, Nivèse), etc.
La médiathèque fait partie d’un réseau : en plus de la Médiathèque Noailles, il y a aussi d’autres bibliothèques de quartiers (Médiathèque Ranguin, Médiathèque de la Verrerie, Bibliothèque – Médiathèque Romain Gary, Bibliothèque de la Frayère et le Médiabus). Une cinquantaine de personnes travaillent dans ces structures, dont 25 à la Médiathèque Noailles.
Nous remercions vivement Katia Pavigna, Mireille Grandhomme et le reste de l’équipe pour leur accueil chaleureux et la visite des lieux. Nous espérons qu’ils pourront mettre à profit leur formation Colodus en travaillant sur la mise à jour des états de collection de leurs périodiques dans le Sudoc.
La bibliothèque du Muséum d’Histoire naturelle de Nice
C’est avec plaisir et curiosité que nous avons découvert cette bibliothèque spécialisée au sein du Muséum d’Histoire naturelle de Nice. Une petite équipe travaille à rendre cette bibliothèque vivante, organisée et précieuse.
Joëlle Defaÿ est LA spécialiste des collections. Bénévole retraitée, elle connaît sur le bout des doigts l’organisation et le classement de cette bibliothèque dont les collections les plus anciennes datent de 1840-1850. On peut prendre rendez-vous avec elle afin d’accéder aux collections.
Jean-Nicolas Magnan-Berchier est actuellement responsable du catalogue de la BMVR. Il vient chaque jeudi matin au Muséum s’occuper uniquement des périodiques : bulletinage et signalement dans Aloès (le SIGB de la BMVR de Nice) ainsi que dans Colodus. Jean-Nicolas a travaillé par le passé au Muséum d’Histoire naturelle de Marseille et son approche et sa connaissance de ces collections spécifiques sont très utiles.
Olivier Gerriet est le responsable des collections du Musée. Fin connaisseur et utilisateur de la bibliothèque, il édite avec Joëlle Defaÿ deux revues :
– Les Annales du Muséum d’Histoire Naturelle (issn 0336-4917) : imprimée à 150 exemplaires, cette revue traite essentiellement de géologie et d’histoire locale.
– Biocosme mésogéen (issn 0762-6428) : imprimée à 650 exemplaires, son thème principal est l’écologie du pourtour méditerranéen.
Les collections de périodiques de cette bibliothèque sont pour l’essentiel issues d’un système de dons et d’échanges avec des revues de biologie et de géologie du monde entier : on compte environ 150 échanges. Pour le reste, un budget est accordé pour des abonnements courants à une vingtaine de revues.
Par ailleurs, Lætitia Rodmacq (en charge de la bibliothèque de botanique) et Michèle Gonin ont pour mission le catalogage et le référencement des livres respectivement de botanique et ouvrages particuliers.
On compte plus de 100 000 ouvrages et tirés-à-part, dont un fonds important donné par un chercheur concernant les espèces de Mayotte, Madagascar, et Futuna.
Retour sur la 7e Journée annuelle du Sudoc-PS Paca/Nice (novembre 2019)
La 7e Journée annuelle du Centre du Réseau Sudoc-PS PACA/Nice s’est déroulée le mardi 5 novembre dernier. Nous étions reçus par la Bibliothèque du Chevalier de Cessole, installée dans les locaux du Musée Masséna à Nice. Toute l’équipe sur place s’est fortement mobilisée pour organiser l’accueil des membres du réseau et nous faire découvrir ce lieu magnifique.
La bibliothèque du Chevalier de Cessole étant particulièrement riche en unicas et presse locale ancienne, les collègues ont partagé leur expérience de traitement et de valorisation de ces fonds précieux. Retrouvez ici leur présentation des collections de périodiques et leur travail de recensement. Elles repèrent également les titres qui pourraient faire l’objet d’une numérisation, par exemple la revue Mediterranea. Cette belle revue a été plus spécifiquement présentée par notre collègue Dominique Laredo (SCD de Nice) qui a publié à ce sujet un article accessible en ligne.
L’application Unicas/Presse locale ancienne, développée par notre collègue Géraldine Geoffroy et le Centre du Réseau Sudoc-PS, a été dévoilée aux participants. Cet outil de visualisation et d’amélioration des données de signalement est désormais accessible en ligne. Une page dédiée sur notre blog résume toutes les informations la concernant. Retrouvez aussi ici la présentation de Géraldine Geoffroy sur la genèse de l’appli et son fonctionnement.
Les participants ont pu manipuler ce nouvel outil d’exploration des données au cours d’un atelier. Nous en avons profité pour noter les suggestions d’améliorations, toujours les bienvenues (n’hésitez pas à nous contacter par mail).
Au cours de la journée, les participants ont également bénéficié de 2 visites guidées pour découvrir les trésors de la bibliothèque du Chevalier de Cessole, ainsi que les collections permanentes du Musée Masséna qui l’héberge.
Notre enquête de satisfaction est toujours accessible en ligne. Merci à celles/ceux qui l’ont déjà complétée pour vos commentaires utiles et positifs, et vos souhaits de thématiques à aborder pour une prochaine Journée Sudoc-PS.
Toute l’équipe du Centre du Réseau Sudoc-PS Paca/Nice remercie les collègues qui nous ont accueillis si chaleureusement. La journée a rassemblé 62 participants venus de 30 établissements des Alpes-Maritimes, du Var et de Monaco. Nous espérons vous retrouver tout aussi nombreux lors de notre prochaine édition en 2020 !
L’application Unicas / Presse locale ancienne est désormais accessible
L’application Unicas/Presse locale ancienne a été dévoilée lors de la 7e Journée du réseau Sudoc-PS Paca/Nice.
Pour faciliter son accès et son utilisation, nous lui avons consacré une page spécifique sur notre blog, à côté des autres outils Colodus et Cidemis. Vous pouvez dès à présent la consulter.
Développée en interne, cette application permet d’explorer directement les données des collections de périodiques du Centre du Réseau Sudoc-PS PACA/Nice.
Elle a plusieurs finalités :
- Valoriser les collections anciennes et/ou rares des bibliothèques du CR
- Permettre aux établissements du réseau de lister leurs unicas (= les titres conservés dans un seul établissement)
- Rechercher facilement les titres de presse locale ancienne conservés dans les centres documentaires appartenant au CR
- Améliorer la qualité des données de ces collections spécifiques, en donnant à voir les manques dans les notices bibliographiques (absence d’ISSN, notamment)
- Exporter les données sous forme de tableaux Excel
- Visualiser les liens entre les bibliothèques et les collections sous forme de graphes
Enfin, des liens cliquables permettent de rebondir sur le catalogue national Sudoc, sur le site Presse locale ancienne de la BnF ou de renvoyer vers des numérisations existantes.
Suite à l’atelier de manipulation de la Journée du réseau, nous allons travailler à intégrer les améliorations suggérées.
Bonne exploration !
Pour aller plus loin : billets techniques ou « comment s’est construit l’application » :
- Mission : enrichir et faire parler les données du CR (1/5)
- Enrichir et faire parler les données du CR (2/5) : focus sur les unicas
- 3/5 : Enrichir et faire parler les données du CR : la première brique est posée !
- Enrichir et faire parler les données du CR (4/5) : passage par la case modélisation
7e Journée du réseau SUDOC-PS Paca/Nice, le mardi 5 novembre 2019
A vos agendas ! La 7e Journée des bibliothèques du réseau SUDOC-PS du Centre régional PACA/Nice aura lieu le mardi 5 novembre 2019, de 9h à 16h. Vous êtes cordialement invité·e·s à participer à cette journée d’information et d’échanges sur les actualités du Centre Régional et nos pratiques professionnelles.
Cette année c’est la Bibliothèque du Chevalier de Cessole qui nous accueille, au sein du Musée Masséna, 65 rue de France à Nice. La journée se partagera entre informations professionnelles, ateliers pratiques, et visites guidées. Afin de faciliter l’organisation de cette rencontre, merci de bien vouloir confirmer votre participation en complétant le formulaire d’inscription en ligne avant le 6 octobre.
Déroulement de la journée :
9h00 : Accueil des participants à la Villa Masséna autour d’un petit-déjeuner.
9h30 : Début des interventions, introduction de la Journée.
10h00 : Intervention autour du traitement des périodiques de la Bibliothèque du Chevalier de Cessole et du projet de numérisation de la revue Mediterranea.
10h30 : Démonstration de l’application du Sudoc-PS pour la visualisation des données et le signalement des unicas et de la presse locale ancienne.
11h15 : Pause café
11h30 – 12h15 : 3 groupes en alternance participeront aux activités suivantes :
* Atelier de manipulation de l’application Unicas/Presse locale ancienne
* Visite guidée de la Bibliothèque du Chevalier de Cessole et ses réserves
* Visite guidée du Musée Masséna et ses collections permanentes
12h30 – 14h : Pause déjeuner (buffet offert).
14h-14h45, puis 15h-15h45 : reprise des 3 groupes du matin en alternance : atelier de manipulation de l’application, et visites guidées. Au fil de la journée chaque groupe suivra l’atelier de manipulation et les 2 visites.
16h : Fin de la Journée.
◊ Accès en transports publics : tramway ligne 2, arrêt Alsace-Lorraine. Parking (payant) : Palais Masséna. Voir ici l’ensemble des transports en commun disponibles aux alentours.
◊ N’hésitez pas à nous contacter pour toute demande de renseignements complémentaires.
Découvrez l’Espace de l’Art Concret à Mouans-Sartoux
L’équipe Sudoc-PS a visité fin mars un établissement intéressé par l’intégration au réseau Sudoc-PS : la bibliothèque de l’Espace de l’art concret à Mouans-Sartoux. Nous avons été accueillis par Christine Jouffroy, chargée du fonds documentaire.
L’Espace de l’Art Concret (l’eac) a vu le jour grâce à la générosité de deux collectionneurs suisses : Gottfried Honegger et Sybil Albers. Commençant à collectionner des œuvres d’art dans les années 1960, ils mettent leur collection à disposition du public à partir de 1990, dans le château de Mouans-Sartoux. Au début des années 2000, ils poursuivent leur action philanthrope en faisant le choix de donner leur collection à l’État français. A cette occasion, un nouveau bâtiment est construit à proximité du château du XVe siècle, dans l’enceinte du parc. Il est inauguré en 2004. A la donation Albers-Honegger s’ajoutent les donations d’Aurélie Nemours, de Gilbert Browstone et de plusieurs autres artistes. La collection compte plus de 700 œuvres représentatives des multiples tendances de l’art concret et l’abstraction géométrique.
Selon les vœux de Gottfried Honegger, l’eac n’est pas seulement un lieu de conservation et de valorisation des œuvres, mais également un lieu de recherche, de rencontre, d’éducation et de sensibilisation à l’art de notre temps. Dans cette optique, l’eac organise des ateliers pédagogiques et permet également aux artistes de résider et créer sur place.
Le fonds documentaire de l’eac est constitué d’environ 10 000 ouvrages et se veut exhaustif concernant l’abstraction géométrique. Mais il cherche à s’élargir aux arts plastiques dans toute leur diversité y compris dans le domaine de l’architecture, de la photographie, de la mode, du design etc.
Au départ il a été constitué avec les monographies et les catalogues d’expositions acquis par Sybil Albers et Gottfried Honegger. Par la suite il s’est enrichi par les dons d’artistes et des acquisitions régulières (notamment lors de la préparation de nouvelles expositions). A partir de 2004, une politique d’échanges de publications a été mise en place avec les centres de documentation, les centres d’art, les fondations et les écoles d’art.
A part les ouvrages généraux sur l’art des XXe et XXIe siècles et les catalogues d’expositions, le fonds contient aussi des livres d’artistes, des ouvrages rares et précieux, des documents audio-visuels et des abonnements de presse spécialisée (L’Œil, Journal des Arts, Art Forum, Art Press, etc.).
Christine Jouffroy constitue en outre des dossiers documentaires sur des artistes de la collection Albers-Honegger. Ils contiennent, entre autres, les dossiers de presse et les dossiers pédagogiques d’expositions monographiques, la biographie, la bibliographie, la filmographie, les articles de presse collectés – en bref toutes sources documentaires disponibles sur l’artiste. Elle consacre quelques heures par jour à la bibliothèque partageant son temps de travail pour l’accueil du public et la médiation avec le reste de l’équipe. Actuellement, 14 personnes travaillent à l’eac.
Le catalogue des collection de l’eac est informatisé, on peut faire des recherches via le catalogue de la médiathèque de Mouans-Sartoux. En passant par la recherche avancée, il est possible de sélectionner directement le site de l’Espace de l’art concret. Le fonds est ouvert à tout public sur rendez-vous (en s’adressant à christine@espacedelartconcret.fr ) et consultable uniquement sur place.
Nous remercions chaleureusement Christine Jouffroy pour son accueil et espérons travailler bientôt avec la bibliothèque de l’eac dans le réseau Sudoc-PS.
Le rapport d’activité 2018

Hupao « Dreaming of the Tiger », Spring in Hangzhou, China. Crédits : Sh1019 [Wikimedia Commons, CC BY-SA 3.0].
Les points forts présentés dans ce rapport sont :
- La 6e Journée annuelle du Réseau : organisée à la Bibliothèque Louis Nucéra (BMVR) à Nice le 6 novembre 2018, elle a réuni 54 participants venus de 28 bibliothèques du réseau.
- L’équipe du Centre Régional a profité de cette journée de rencontre pour présenter une première version de l’outil d’analyse des collections (partie sur les unica), répondant aux objectifs annoncés dans la convention 2018-2020 avec l’ABES. Une table ronde autour de 3 projets régionaux de numérisation de collections était également organisée.
- Grâce à l’utilisation de Colodus par les bibliothèques du réseau, le chiffre des nouveaux titres de périodiques localisés par notre réseau dans le Sudoc est en hausse de 15 %. Le signalement des unica a augmenté de 3 %.
- L’outil Cidemis va prendre une importance toute particulière prochainement dans le cadre de notre projet de valorisation des collections du réseau. En effet nous allons enrichir les notices bibliographiques du catalogue national Sudoc avec les données produites par le réseau, et notamment attribuer un numéro ISSN à chaque notice de périodique qui entre dans notre cadre de travail.
Le rapport présente également les objectifs pour l’année 2 de la convention 2018-2020 signée entre le CR et l’Abes, et notamment les prochaines étapes du projet de valorisation et visualisation des données du CR.
Merci à toutes et à tous pour votre participation active au réseau Sudoc-PS PACA/Nice !
Le Centre Régional de Documentation Occitane
L’équipe Sudoc-PS a visité le Centre Régional de Documentation Occitane (CRDO) à la Médiathèque de Mouans-Sartoux en février. Nous avons été accueillis par Michel Gourdon, principal initiateur de la création du fonds occitan et son responsable actuel.
Le CRDO a été créé en 1981. Il est géré par le Centre d’Activités culturelles occitanes, association créée à Mouans-Sartoux en 1977, dont la vocation est la reconnaissance et la mise en valeur de l’identité culturelle occitane. Si vous l’ignoriez, l’occitan est une langue romane qui regroupe six grands dialectes : l’auvergnat, le gascon, le languedocien, le limousin, le provençal et le vivaro-alpin. Il est parlé dans le tiers sud de la France, les Vallées occitanes et Guardia Piemontaise en Italie, le Val d’Aran en Espagne.
Le CRDO regroupe la documentation sur le domaine occitan de Bordeaux à Nice et également les vallées occitanes d’Italie. Les fonds sont actuellement hébergés dans les locaux de la Médiathèque de Mouans-Sartoux : les ouvrages édités après 1960 sont en accès direct dans la salle (classement Dewey) ; les ouvrages anciens, les périodiques et les photos sont conservés dans les réserves et consultables sur rendez-vous en contactant Michel Gourdon. La totalité du fonds est en consultation sur place et les collections sont décrites via le logiciel Filemaker et consultables en ligne via ce lien.
Le fonds du CRDO est composé de :
- Plus de 7000 ouvrages, publiés entre XVIIème siècle et aujourd’hui, aux thématiques variées (littérature, histoire, géographie, sociologie, ethnologie, art, pastoralisme, généalogie, etc.)
- 746 titres de périodiques, en occitan, catalan, piémontais ou français. La plupart des titres ont été dépouillés et font l’objet d’une fiche bibliographique dans le fichier général du CRDO.
- 3500 photos anciennes (1890-1960) sur l’ensemble du département des Alpes-Maritimes, le Var et les Alpes de Haute Provence.
- Un fichier de plus de 30 000 toponymes du département des Alpes-Maritimes. Les noms de lieux ont été recueillis dans les documents d’archives (XII – XIXème siècle) ou dans les enquêtes orales. Le fichier est régulièrement enrichi de nouveaux toponymes relevés au fil des recherches.
- Un fichier d’auteurs occitans (près de 420 auteurs) avec, pour chaque auteur, une fiche avec la photo, une courte biographie et la liste de ses principaux ouvrages et articles publiés dans les revues.
Ce fonds très riche a pu être créé grâce à l’aide de la commune, de la région, du CNL (Centre national du livre) et, bien sûr, aux dons de particuliers (Claude Barsotti, Gérard Gouiran, Paul Castela, Sylvain Joseph, Michel Gourdon et autres).
Un grand merci à Michel Gourdon qui nous a chaleureusement accueilli et a partagé avec nous sa passion pour l’histoire locale, si importante dans un monde toujours plus tourné vers l’avenir et la modernité.