Les jeunes chercheur.e.s et les réseaux sociaux : entretien avec Flavien Bouttet

Neurones a eu le plaisir de rencontrer récemment Flavien Bouttet, enseignant-chercheur contractuel à l’UFR STAPS de Nice depuis septembre 2016. Très présent sur les réseaux sociaux en tant que jeune chercheur, nous voulions mieux connaître sa démarche et ses motivations.

Flavien Bouttet, sur Twitter même à la plage (photo F. Bouttet)

 

Neurones : Quel est votre parcours d’études et professionnel ?

Flavien Bouttet : Après une licence en STAPS spécialité APAS à Orléans (Activité Physique Adaptée et Santé), puis un double master à Strasbourg (Master professionnel en APAS et recherche en Sociologie et Histoire du sport), j’ai poursuivi en thèse avec l’obtention d’un contrat doctoral au sein de l’équipe de recherche « Sport et sciences sociales ». J’ai ensuite eu un contrat d’ATER (Attaché Temporaire d’Enseignement et de Recherche), pendant deux ans, toujours à Strasbourg. Ça m’a permis de finir ma thèse dans de bonnes conditions. Depuis septembre 2016, et jusqu’à la fin de l’année, je suis enseignant contractuel à l’UFR Staps de Nice. J’enseigne la sociologie en tronc commun et dans la filière management du sport.

J’ai donc soutenu ma thèse intitulée Organiser la pratique sportive des personnes handicapées : Entrepreneurs et dynamiques institutionnelles dans la construction de l’action fédérale en novembre 2015. L’objectif principal était de comprendre comment les fédérations unisports et multisports affinitaires, avec leurs acteurs, s’engageaient pour développer l’offre de pratique pour les personnes handicapées.

Dans la continuité de ces travaux, j’ai obtenu cette année une bourse de l’Académie Nationale Olympique Française. J’ai d’ailleurs découvert l’appel à projet sur Twitter par le biais d’un maître de conférences qui en parlait. La bourse me permet de travailler sur le sujet de la mise en accessibilité des équipements sportifs dans les Alpes-Maritimes et, si j’ai le temps, sur toute la région PACA. C’est avec ce projet que j’ai intégré l’équipe du LAMHESS (laboratoire motricité humaine éducation sport santé) cet hiver, en tant que chercheur associé.

N : En parlant de Twitter, nous souhaitions évoquer avec vous votre utilisation des réseaux sociaux. Pouvez-vous nous en parler ?

FB : Je suis sur ce réseau social depuis les Jeux Paralympiques de 2012 à Londres. J’y étais comme observateur et je voulais parler de mon expérience lors de ces Jeux, partager des images, des choses sur l’organisation ou l’accessibilité. Ensuite, je me suis rendu compte que Twitter m’aidait à entrer en contact avec certains acteurs du monde sportif ou du monde du handicap. Aujourd’hui, j’ai notamment des contacts réguliers avec des personnes handicapées militantes qui sont quasiment devenues dans certains cas des ami.e.s et qui me poussent à m’interroger sur mon positionnement de chercheur.

Et puis, je me suis rendu compte qu’il y avait énormément de jeunes chercheur.e.s (des chercheur.e.s qui n’ont pas de poste de titulaire), notamment en sociologie et de façon générale dans les sciences humaines et sociales. Or, à Strasbourg, en début de thèse, j’avais assez peu de contacts avec d’autres doctorant.e.s. Twitter m’a donc apporté une sorte de « socialisation doctorale ». J’ai ainsi pu échanger (et c’est toujours le cas) sur le quotidien des doctorant.e.s et docteur.e.s : la vie dans les labos, les questions administratives, les relations avec le directeur ou la directrice, la rédaction de la thèse, d’articles, les relations aux revues, etc. Au-delà de ces enjeux, j’ai aussi créé des liens avec plein d’autres enseignant.e.s et chercheur.e.s pour discuter de certains sujets liés à mes travaux et mes cours, pour échanger des ressources, etc.

N : Twitter est-il un moyen pour diffuser ses travaux ?

FB : Les résultats de travaux sont en fait assez peu diffusés sur Twitter dans le sens où les chercheur.e.s ne passent pas leur temps à tweeter leurs publications. On parle en revanche beaucoup des publications des autres. Sur nos travaux, on évoque des questionnements en cours, des enjeux méthodologiques ou théoriques. Après, il y a désormais la possibilité « d’épingler un tweet ». C’est parfois utilisé pour signaler sa dernière publication dans une revue ou sur un blog.

De nombreux blogs sont relayés, mobilisés sur Twitter. Ça contribue à jouer un rôle de diffusion des résultats de la recherche. Les blogs se développent de plus en plus dans la communauté scientifique. On peut le voir avec la plateforme hypothèse.org par exemple. Parfois, des labos ou des groupes de chercheur.e.s construisent une sorte de petite revue en ligne et parlent d’éléments d’une recherche en cours, ou de quelques résultats. Il y a aussi des chercheur.e.s qui individuellement parlent de leurs recherches, des outils qu’ils mobilisent ou de leur quotidien de chercheur (notamment chez les doctorant.e.s). Il y a presque autant d’approches qu’il y a de blogs.

Par exemple, avec Mélanie Perez (doctorante dans la laboratoire SANTESIH à Montpellier), on a monté un carnet sur la plateforme hypothèses. On l’a fait dans le cadre de notre mandat au sein du conseil d’administration de la Société de sociologie du sport de langue française. L’objectif est de construire un espace de recherche et de ressources pour les jeunes chercheur.e.s en sciences sociales du sport. Cet espace évoque notamment la question de la qualification aux fonctions de maître de conférences et des recrutements pour les des jeunes chercheur.e.s (nous parlons notamment des logiques du Conseil National des Universités). On s’intéresse aussi aux parcours des jeunes chercheur.e.s  après la thèse. Est-ce qu’ils rejoignent la recherche publique, privée, le monde associatif ? Il y a une difficulté récurrente à connaître leur degré d’intégration dans la vie professionnelle. Nous cherchons à pallier ce manque en complément d’autres enquêtes menées dans d’autres collectifs, et notamment certains collectifs de précaires de l’ESR.  Je signale au passage que la 3SLF organise un congrès à Arras du 7 au 9 juin 2017 autour du thème « Débattre des usages sociaux des savoirs en sociologie du sport, du corps et de l’EPS ».

N : Pour revenir à Twitter, votre compte présente une phrase introductive : « docteur précaire ». Twitter est-il un lieu militant pour vous ?

FB : La formule « docteur précaire » est un peu un message de colère. Cette année j’enseigne et je fais de la recherche, je suis sous contrat, mais comme beaucoup d’autres jeunes chercheur.e.s, je n’ai aucune certitude pour l’avenir. Le nombre de postes à l’université baisse chaque année (alors que le nombre d’étudiants augmente). Il y a de plus en plus de contractuel.le.s. Les doctorant.e.s et docteur.e.s font un travail majeur tant en matière de recherche que d’enseignement et peinent à être reconnu.e.s , à avoir des conditions de vie dignes. Le statut de docteur est aussi peu reconnu en dehors de l’université. Il y a une vraie méconnaissance de ce que peut apporter un.e chercheur.e en sciences sociales dans une administration ou une entreprise, alors que c’est facilement démontrable. Beaucoup se retrouvent ainsi dans des situations complexes. Twitter sert alors de porte-voix. C’est un moyen parmi d’autres pour faire émerger et diffuser des revendications et mettre en évidence les conditions de vie et de travail précaires des jeunes chercheur.e.s. Le relais de certains Tumblr comme Ruines d’Universités permet parfois aussi d’intéresser certains médias aux problématiques de l’université (qui dépassent les précaires dans ce cas).  D’ailleurs, on retrouve aussi @precairesESR qui est le compte du collectif national des précaires de l’enseignement supérieur et de la recherche, qui s’est monté l’an dernier pour essayer de construire une mobilisation collective et nationale sur ces sujets.

N : Vous avez également participé à un échange avec les utilisateurs de Twitter via le compte « En direct du Labo » ?

FB : Beaucoup de personnes évoquent une bulle qu’on se crée sur Twitter où on se met à échanger avec des gens finalement très proches de nous (un peu comme dans le reste de la vie…). @Endirectdulabo est un compte fondé par Sebastien Carassou, doctorant en astrophysique. Il accueille un chercheur (souvent non titulaire) pour présenter ses travaux et parler de ses conditions de travail à un public relativement large (le compte est suivi par 6500 personnes). J’ai eu envie de participer pour parler de mes recherches récentes et échanger sur l’accessibilité des pratiques sportives tant avec des spécialistes qu’avec des non-spécialistes. Ça m’a aussi permis de présenter la recherche en STAPS avec ses enjeux pluridisciplinaires. On se rend compte qu’à l’extérieur des STAPS (y compris au sein de l’université) de nombreuses personnes ont du mal à voir ce qui est fait en matière de recherche dans nos labos. Or, je crois que ça fait partie du travail de l’enseignant-chercheur de pallier ce manque.  J’ai tendance à voir ce métier comme un engagement public qui doit dépasser les murs de l’université.  Ma semaine sur @endirectdulabo, et plus globalement mon usage de Twitter ou de la plateforme hypothèse.org participe à ce positionnement.

Les courses extrêmes : dangereuses, sans limites, fun ! Exposées à la BU STAPS du 10 avril au 12 mai 2017

 

Connaissez-vous les courses extrêmes organisées aux quatre coins de la planète ? De la Grande Muraille de Chine à l’Antarctique, elles mobilisent une catégorie de sportifs tout à fait particulière. En effet on peut « classer » la plupart des sportifs dans 3 grandes catégories. Le sportif dit « du dimanche » qui n’est pas contre l’activité, mais uniquement pour se tenir en forme et qui apprécie surtout la troisième mi-temps et regarder les jeux olympiques à la télévision. Il y a le sportif amateur, qui aime le sport et qui fait de la compétition à un niveau tout à fait honorable. Enfin il y a les sportifs professionnels : ceux qui font de l’entraînement intensif et des compétitions nationales et internationales.

Dans les courses extrêmes, c’est un peu particulier parce qu’on y trouve des sportifs entraînés, amateurs et professionnels, mais qui cherchent surtout leurs limites. Ils n’ont qu’un désir : aller le plus loin possible. Ils affrontent une nature souvent hostile, des climats difficiles dans le monde entier, mais aussi leurs propres limites physiques et psychologiques. En bonus non négligeable : une aventure humaine hors du commun, tout en traversant des paysages somptueux.

La BU de l’UFR STAPS vous présente 9 courses extrêmes, allant de la Scandinavie à Hawaï, pour des distances de 160 Km (facile !) à 330 Km (plus fun !).
Venez nombreux pour découvrir cette exposition du 10 avril au 12 mai 2017, entre 9h et 18h ! (Entrée libre)

 

Des documentaires au Learning Centre SophiaTech

Longtemps « parent pauvre » du cinéma, et exclu des circuits traditionnels, le genre documentaire prend aujourd’hui un nouvel essor. Des films comme « Être et avoir » de Nicolas Philibert ;  « Le Glaneur et la Glaneuse » d’Agnès Varda ;  « Comment j’ai détesté les maths » d’Olivier Peyon ou encore « Demain » de Cyril Dion et Mélanie Laurent gagnent de plus en plus en esthétisme et remplissent les salles obscures.

Devons-nous le rappeler, le cinéma est né sous la forme du documentaire. Les frères Lumières montraient des scènes de la vie quotidienne.

L’Arrivée d’un train en gare de La Ciotat (1985)

 

En même temps que l’invention du cinéma s’inscrit dans cette volonté de capture objective du monde, les bibliothèques se doivent d’être des vitrines de la réalité locale et des préoccupations citoyennes. Aussi, depuis toujours le documentaire interroge le monde et devient un outil de réflexion et le lieu d’expression d’une parole libre, comme l’explique Thierry Garrel réalisateur et ancien directeur de l’unité de programmes documentaires d’Arte :

« En réponse à la crise des valeurs humanistes et la fin des utopies dont il a fallu faire le deuil, le documentaire est désormais le lieu de nouvelles interrogations de l’homme par l’homme. Pas pour asseoir des certitudes mais pour reformuler à l’échelle de microcosmes humains les questions essentielles de la vie»  T. Garrel, Juste une Image, Jeu de Paume, Paris, 2000

Depuis cette année le Learning Centre SophiaTech organise des ciné-débats ouverts à tous. Ces projections sont l’occasion de s’informer, d’échanger des idées et de s’ouvrir sur le monde.

En novembre dernier, dans le cadre du Mois du film documentaire, nous diffusions le film de Nathanaël Coste et Marc de La Ménardière « En quête de Sens ». A cette occasion nous recevions Thierry Long, enseignant-chercheur en sciences humaines et sociales à l’Université Nice Sophia-Antipolis, travaillant principalement sur les questions d’éthique et d’éducation, et Damien Bazin, Maître de Conférences HDR en sciences économiques à l’université de Nice Sophia-Antipolis dont les recherches portent sur les questions de développement socialement durable et d’éthique économique.

Le 13 avril prochain nous proposons le film d’Anne Poiret « Bienvenue au Réfugistan » (2016), édifiant documentaire sur le sort des réfugiés à travers la planète. La réalisatrice s’est plongée dans la réalité de ces lieux, de ces sortes de « nations d’exilés » gérées par le Haut Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés.

Le sujet est plus que d’actualité puisqu’en vingt ans le nombre de réfugiés a été multiplié par deux, et ce documentaire interpelle une fois de plus sur la nécessité de repenser les solutions politiques à apporter aux crises migratoires. C’est au total 17 millions de personnes (soit la population des Pays-Bas) qui vivent dans ces camps, ces lieux à l’écart du monde, ni tout à fait prisons ni tout à fait ouverts, censés être provisoires.

 

« Bienvenue au Réfugistan », ARTE France, Quark Productions.

 

Le film a été primé cette année au FIGRA (Festival International du Grand Reportage d’Actualité et du Documentaire de Société) au Touquet. Le débat sera animé par Aurore Mottet, doctorante à l’URMIS, laboratoire de recherche sur les migrations et les relations interethniques.

Nous vous attendons nombreux.

Lieu : Learning Centre SophiaTech, Bâtiment Forum, 450 route des Chappes, 06410 Biot.

Championnat de France universitaire de boxe anglaise, du 29 au 31 mars 2017 (SUAPS Valrose)

Nice a l’honneur d’accueillir l’édition 2017 du Championnat de France universitaire de boxe anglaise ! 150 athlètes, hommes et femmes, sont attendus pour se défier dans des assauts individuels, des combats espoirs ou élites. Les combats seront retransmis sur deux chaînes web-TV. Ce championnat sera parrainé par le champion de France 2015 Souliman Abdourachidov.

 

 

Parallèlement aux combats, de nombreuses démonstrations d’activités en lien avec la boxe seront présentées telles que l’handiboxe ou l’aéroboxe. Le public pourra également s’initier grâce à des ateliers ouverts à tous. L’école de kiné de Nice sera présente pour soigner les boxeurs si nécessaires ! Rendez-vous au gymnase SUAPS de l’UFR Sciences.

Les BU STAPS et Sciences s’associent à l’évènement en proposant du 27 au 31 mars des expositions présentant la boxe anglaise et les différentes variétés d’activités qui lui sont liées.

6e Rencontres autour du patrimoine sportif et de la mémoire du sport, 27-29 mars 2017

La 6e édition des Rencontres autour du patrimoine sportif et de la mémoire du sport se déroulera les 27 et 28 mars 2017 aux archives départementales des Bouches du Rhône à Marseille, et le mercredi 29 mars au Musée National du Sport et à l’UFR STAPS de Nice. Cette année les thèmes abordés seront le football, les archives sportives, et les médias. Plusieurs tables rondes et conférences sont prévues.

Le programme complet est disponible ici.

La BU de l’UFR STAPS participe à l’événement en vous proposant une sélection documentaire sur ces sujets du 27 au 31 mars 2017 (entrée libre).

Bon à savoir : l’INA (Institut National de l’Audiovisuel) propose une sélection d’archives vidéos autour de différentes thématiques de la pratique sportive (compétions, équipements, le sport au féminin…). L’occasion de voir ou revoir des moments d’anthologie, ou au contraire le quotidien des pratiquants de tous âges.

Des plantes et des hommes : cultivons la diversité

Cultivons la diversité, c’est le message qui est lancé dans cette exposition à travers un certain nombre d’exemples de plantes cultivées dans le monde. C’est toute l’histoire de leur culture par l’humanité qui est abordée.

La plupart d’entre elles connaissent une phase d’industrialisation de leur production plus ou moins poussée comme la tomate, la banane, le café, le riz, le blé, tandis que d’autres sont encore emblématiques de l’agriculture familiale dans le monde comme le mil, l’igname, le fonio ou le sorgho.

Aujourd’hui, le grand enjeu est de préserver cette fabuleuse diversité et de relever le défi démographique en mariant développement, productivité et biodiversité.

Cette exposition a été réalisée par l’IRD avec le soutien du programme ARCAD et du projet AFRICROP

De mars à avril 2017, à la Bibliothèque universitaire de Sciences, Campus Valrose, 1er étage, du lundi au vendredi de 8h à 19h. Entrée libre.

Résultats de l’enquête de satisfaction en BU Sciences (octobre 2016)

Merci à toutes les personnes qui ont participé à l’enquête de satisfaction à la BU Sciences en octobre dernier ! Vous avez été nombreux/ses à répondre et cela nous aide à améliorer nos espaces et nos services dans le sens que vous attendez réellement. Les résultats complets de l’enquête sont en ligne ici.

L’équipe de la BU Sciences tient à répondre à vos demandes rapidement lorsque c’est possible. Aussi des changements vont dès à présent être mis en œuvre :

D’autres réalisations pourront être finalisées dans les mois qui viennent. En attendant n’hésitez pas à nous faire part de vos suggestions par mail. Nous sommes à votre écoute.

Enquête de satisfaction à la BU STAPS : répondez du 27 février au 10 mars 2017

La BU STAPS met en place une enquête de satisfaction du 27 février au 10 mars.  Les objectifs sont de connaître les usages de la bibliothèque, de présenter et promouvoir les services que nous proposons et savoir si vous appréciez le lieu. N’hésitez pas à donner votre avis, nous en avons besoin pour répondre au mieux à vos attentes.

 

Alors du 27 février au 10 mars évaluez en ligne votre BU STAPS et les services des BU de l’Université de Nice Sophia Antipolis, que vous les fréquentiez, utilisiez, ou non !

Répondre au questionnaire

 

En mars, venez nourrir votre cerveau !

La 19e édition de la Semaine du cerveau se déroulera du 13 au 19 mars 2017. L’amour, la musique, les couleurs, le goût et l’odorat… Mais aussi le stress, la maladie, ou encore l’alimentation… Tout ce qui influence nos émotions est exploré sous l’angle du thème général retenu cette année : « Cerveau et émotions ».

Ateliers, conférences, concerts et projections sont prévus. Des évènements sont proposés dans toute la France ! Vous pouvez consulter ici le programme des Alpes-Maritimes.

Par exemple le samedi 18 mars à Nice, un grand après-midi de conférences et d’ateliers « Un corps sain pour un cerveau sain, et vice-versa » explorera différentes expressions thérapeutiques impliquant la gestion des émotions : yoga, méditation, sophrologie, hypnose… (inscription gratuite obligatoire).

Le jeudi 16 mars à 13h, ne manquez pas l’intervention de Thomas Lorivel, de l’Institut de Pharmacologie Moléculaire et Cellulaire (IPMC), au Learning Centre sur le campus SophiaTech. Intitulée « Le cerveau a-t-il du coeur ? », elle dressera un état des lieux des connaissances actuelles autour des émotions.

La Semaine du cerveau est une manifestation grand public coordonnée par la Société des Neurosciences. Elle permet chaque année aux chercheurs de présenter au grand public les enjeux de la recherche en neurosciences.

Championnat du monde de Handball : les Experts à la BU STAPS du 10 au 29 janvier 2017

La France organise le 25e Championnat du monde de handball du 11 au 29 janvier 2017. Forte de ses 5 titres de championne du monde, l’équipe de France masculine menée par le capitaine Thierry Omeyer fait figure de favorite pour cette compétition.

Pourtant, le chemin a été long et difficile pour arriver à ces résultats. En 1985, la France était loin de l’élite et termine 19e du championnat du monde de la division B. Elle est reléguée en division C. Daniel Costantini prend alors en main l’équipe et les premiers résultats commencent à apparaître dès 1990 où l’équipe gagne son ticket pour les JO de Barcelone. Dès lors, l’équipe n’a pas cessé de monter en puissance, devenant l’équipe la plus titrée de toute l’histoire sportive française !

affiche-blog

L’exposition de la BU STAPS vous propose de découvrir l’épopée de cette équipe hors du commun. Les photographies des joueurs clés illustrent les petites histoires et les matchs les plus emblématiques !

L’événement est visible du lundi au vendredi de 9h à 18h (sauf les jeudis : 9h-13h30), du 10 janvier au 29 janvier 2017. Venez nombreux !

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