Nouvelles du réseau

 

8e Journée du réseau SUDOC-PS Paca/Nice, le lundi 22 novembre 2021

Billet modifié suite au report de la rencontre, initialement prévue le 5 octobre et reportée au 22 novembre 2021.


A vos agendas ! Après une année « blanche » due à la situation sanitaire, nous préparons la 8e rencontre annuelle du réseau Sudoc-PS Paca/Nice. Elle est prévue le lundi 22 novembre 2021, sur une demi-journée cette année : de 13h30 à 16h30. La rencontre est actuellement prévue en présentiel, mais elle pourra se transformer en visio-conférence selon l’évolution de la situation sanitaire. Par ailleurs, les consignes actuelles nous imposent en tant qu’organisateurs de vérifier le jour de la rencontre que tous les participants sont en possession d’un pass sanitaire valide.

Le programme prévisionnel est le suivant :

13h30-14h : accueil café/thé

14h-15h15 : présentation d’une bibliothèque numérique régionale : Alpes Azur Patrimoine

15h15-15h35 : pause

15h40 – 15h50 : actualités du Sudoc-PS

15h50-16h10 : nouveautés sur l’application Unicas/Presse locale ancienne

16h10-16h30 : résumé et perspectives du travail d’amélioration des données mené à l’automne 2020 en lien avec l’application Unicas/Presse locale ancienne

Pour des raisons d’organisation que vous comprendrez, il nous est important de connaître rapidement le nombre de personnes qui souhaitent participer à cette demi-journée, afin d’adapter au mieux les conditions d’accueil en respectant les consignes sanitaires en vigueur (sachant qu’elles sont susceptibles d’évoluer jusqu’au 22 novembre). Aussi, merci d’enregistrer votre inscription via ce lien avant le 8 novembre.

Nous avons prévu de nous réunir dans le Parc Valrose, 28 avenue Valrose à Nice (campus Sciences d’Université Côte d’Azur), dans la très belle Salle des Actes du Grand Château.

Plan Campus Valrose

Comment venir ?

Privilégiez les transports en commun (tramway arrêt Valrose Université), qui peuvent être couplés avec un stationnement dans les parkings Parc Azur reliés aux lignes de tramway. Si vous êtes obligés de venir en voiture jusqu’à Valrose, merci de vous signaler pour que nous puissions essayer de trouver une solution de stationnement dans le parc (le stationnement dans le quartier étant très compliqué).

Plans Lignes d’Azur

Grand château, Parc Valrose

 

Visite du Centre de documentation du Musée archéologique de Nice (juillet 2021)

Cimiez, Nice. Photo E. Rauzy

Le 1er juillet 2021, l’équipe Sudoc-PS a visité la bibliothèque du Musée archéologique de Nice/Cimiez. C’est la responsable de la bibliothèque, Audrey Recouly, qui nous a servi de guide pour cette découverte passionnante d’une bibliothèque spécialisée ainsi que du musée.

Le fonds du centre documentaire a été constitué dans les années 1950 quand les fouilles ont commencé dans le site archéologique de Cemenelum, sur la colline de Cimiez. Dans les années 1960, la bibliothèque se trouvait dans la villa des Arènes, l’actuel musée Matisse.

Ce fonds de documentation très riche se destine avant tout à être un outil de travail pour le personnel du musée, ainsi que pour les chercheurs. Dans cette optique, la plupart des nouvelles acquisitions sont en lien avec les collections du musée et participent à la valorisation, la médiation, et la conservation préventive de celles-ci.

Audrey Recouly assure différentes missions au sein du musée : outre la gestion de la bibliothèque du Musée archéologique (en plus de celle du Musée de préhistoire de Terra Amata), elle s’occupe également des collections du musée. Elle constitue des dossiers d’objets (avec la fiche d’inventaire, les photos, les informations sur les restaurations, les expositions et les articles qui parlent de l’objet en question – ou des objets qui ont un lien avec celui-ci), des dossiers d’acquisitions et des dossiers documentaires. Elle crée les cartels qui accompagnent les objets exposés. Elle assure le récolement des objets et collabore avec le Service d’Archéologie Nice Côte d’Azur. Parfois, elle peut compter sur l’aide de bénévoles ou de stagiaires (souvent des étudiants passionnés par l’histoire, l’archéologie ou la médiation culturelle). Actuellement, 6 personnes titulaires travaillent dans le musée, sans compter l’équipe de l’accueil et les gardiens.

La bibliothèque abrite environ 6000 ouvrages et une centaine de titres de périodiques liés à l’archéologie locale, l’histoire ancienne locale, les arts antiques gallo-romains, la société, la religion gréco-romaine, etc. Un fonds d’archives scientifiques des fouilles (plans, cartes, diapositives, photographies), dont le travail de classement est en cours, est également consultable.

Centre de documentation du Musée archéologique de Cimiez, Nice. Photo E. Rauzy.

Le catalogue de la bibliothèque est disponible en ligne à partir du site de la Bibliothèque municipale à vocation régionale Louis Nucéra de Nice. La salle de consultation est accessible sur rendez-vous et le centre de documentation peut aussi répondre à distance aux questions des chercheurs par mail (musee.archeologique@ville-nice.fr).  Cette bibliothèque très riche et spécialisée mériterait d’être davantage connue du public.

Pour terminer notre visite, Audrey Recouly nous a fait découvrir les collections du musée et l’exposition « Sosno squatte l’Antique »  présentée au musée jusqu’au 23 janvier 2022. Nous avons pu admirer la présentation originale de cette exposition où les objets anciens côtoient de près les créations contemporaines de Sosno (à l’intérieur, mais aussi à l’extérieur du bâtiment). En effet, Sacha Sosno s’est beaucoup inspiré de l’antiquité dans ses œuvres et a même participé à un chantier de fouilles archéologiques.

Nous remercions chaleureusement Audrey Recouly pour le temps qu’elle nous a consacré et pour ses explications détaillées et passionnantes d’un lieu à découvrir !

 

Application Unicas / Presse locale ancienne : grosse actu ! (5/5)

Car il faut bien l’avouer, depuis sa présentation lors de la 7ème journée annuelle du réseau et sa mise en production dans la foulée, l’application était un peu restée « dans son jus » : pas totalement finalisée dans sa partie documentation, soumise à quelques bugs techniques sur les visualisations en graphe, un code source indisponible etc…

Cela ne nous a pas empêché de l’utiliser, comme prévu, en tant que base de travail pour l’amélioration de la qualité des métadonnées durant les 4 derniers mois de 2020 (comme décrit dans ce précédent billet), mais une petite remise à niveau s’imposait tout de même.

Outre les améliorations portant sur l’architecture de l’application elle-même, l’interface web présente elle aussi quelques mises à jour ayant pour but d’améliorer l’expérience des utilisateurs :

  • sur les vues spécifiques dédiées aux unicas et aux titres de presse locale ancienne, les métadonnées se présentent désormais sous forme de tableaux web avec les principales fonctionnalités nécessaires à leur manipulation : des tris par colonne en cliquant leurs entêtes, des filtres par colonne sur la base d’opérateurs textuels ou par valeurs uniques, un moteur de recherche global tous champs, une fonctionnalité de regroupement par ligne (donc notice) selon un critère commun, la possibilité d’export Excel etc…
  • le changement de librairie graphique pour les visualisations en réseau a permis de stabiliser la page dédiée et d’améliorer la lisibilité des graphes produits, permettant au passage d’afficher des vues intéressantes sur les collections du CR, par exemple cette visualisation des localisations de titres de presse locale conservés (et souvent co-conservés sur plusieurs bibliothèques).

  • Côté documentation enfin, notamment pour expliciter les modalités de redistribution par API des données stockées dans la base de données en graphe et faciliter leur éventuelle réutilisation dans d’autres contextes ou applications, cette nouvelle page a été ajoutée, qui décrit la structures et fonctions de l’API selon un standard Open source très largement connu et utilisé par les développeurs.

Concernant le code de l’application proprement dit, sa mise à disposition en open source était une spécification incontournable pour nous dès le début, à la fois par philosophie et pour tous les avantages induits par l’ouverture des codes (relecture, processus collectif d’amélioration, réutilisations… ). L’Abes s’étant de son côté lancé depuis plusieurs mois dans une politique de développement (au sens informatique du terme) centrée entre autres sur la mise en open source de leurs codes et l’impulsion d’une dynamique de co-construction avec les membres du réseau Sudoc, il nous est donc apparu naturel de libérer le code source de l’application en le déposant sur l’espace Github de l’Abes, le rendant accessible dans une version documentée ici : https://github.com/abes-esr/sudocps-graph-app. En accord avec l’Abes, nous avons d’ailleurs accompagné ce dépôt par la publication d’un billet sur Punktokomo, le blog technique créé et maintenu par l’Abes.

Enfin, en bonne place parmi les objectifs nous ayant guidé(e)s pour la réalisation et le développement de l’application, et en corollaire du point précédent, se trouve également la possibilité pour les autres Centres du réseau Sudoc-PS de reprendre à leur compte autant le workflow d’alimentation de la base de données que le code informatique de l’application, afin de pouvoir relativement facilement déployer leur propre version basée sur les données de leur périmètre. Et effectivement, le CR voisin PACA/AIx-Marseille, emmené par notre collègue du SCD de l’AMU Axelle Clarisse, nous a récemment contacté en ce sens, aboutissant dans une première étape à la mise en ligne d’un prototype exploitant les unicas et les titres de presse locale du CR Sudoc-PS marseillais, utile de leur côté afin d’avoir un premier aperçu de leurs données sans avoir à se lancer dans une procédure d’installation en dur, et indispensable pour nous afin de nous permettre de vérifier et ajuster la reproductibilité du dispositif.

Et puis dans la région PACA, Nice et Marseille qui collaborent, c’est assez remarquable pour être remarqué !

 

 

Le centre de documentation du Musée Matisse, à Nice

Photo Archives Musée Matisse

Le centre de documentation du Musée Matisse (Nice) est né en 1993 en même temps que l’aile contemporaine du musée. Il accueille depuis février 2021 une nouvelle responsable, Alix Agret. C’est l’occasion pour nous de reprendre contact et de mettre en lumière ce lieu.

La bibliothèque, située au dernier étage du musée, est un lieu atypique et en pleine restructuration. Elle fait partie du réseau des bibliothèques associées de la ville de Nice.

Ce centre de documentation se compose de différents espaces (une bibliothèque, un centre documentaire et une photothèque) et comprend une vaste mezzanine circulaire. La bibliothèque a pour vocation d’être un lieu de recherche accessible aux chercheurs, étudiants et amateurs (sur rendez-vous) mais aussi, à terme, de devenir le cœur d’une politique de programmation scientifique ambitieuse (cycles de conférence, échanges avec les chercheurs « matissiens » à l’échelle internationale).

La bibliothèque du musée Matisse a toujours entretenu une vocation pédagogique en accord avec le souhait du peintre de voir s’ouvrir un musée facilitant la compréhension de son travail. Outre une cinquantaine de livres de sa collection personnelle, la bibliothèque abrite plus de 8000 ouvrages d’histoire de l’art et sciences humaines. Elle comprend une section spécifiquement dédiée au peintre mais aussi un riche ensemble sur l’art du 19ème au 21ème siècles.

Le fonds photographique est riche de 350 tirages des plus grands photographes comme Brassaï, Cartier-Bresson ou Hélène Adant.

Il s’agit aujourd’hui de développer le rayonnement de cette riche documentation au-delà du cercle des initiés du peintre Henri Matisse. Ainsi, le site internet du musée se veut une plateforme, régulièrement actualisée, de ressources documentaires en français et en anglais. Un projet de numérisation des archives du centre documentaire (dossiers thématiques, dossiers sur la collection du musée, revue de presse) est également en cours.

L’ensemble du fonds documentaire, monographies et périodiques est signalé dans le catalogue de la BMVR de Nice. On compte environ 90 titres de périodiques dont une dizaine de titres vivants, signalés dans le catalogue Sudoc.

En avant-première, nous vous livrons le sujet de la prochaine exposition sur laquelle travaille l’équipe du Musée : le galeriste et fils d’Henri Matisse, Pierre Matisse. Nous devrions prochainement être en capacité de visiter ce lieu et découvrir cette exposition, prévue du 11 juin au 30 septembre 2021 !

Photo Archives Musée Matisse

 

Visite des Archives diocésaines et du Centre diocésain d’art sacré

Le 22 février 2021, l’équipe Sudoc-PS a eu le privilège de découvrir les locaux des Archives diocésaines et du Centre diocésain d’art sacré de Nice.

La plupart des Niçois connaissent l’église Sainte-Jeanne-d’Arc et son clocher blanc élancé, proche des quartiers de Valrose et de l’avenue Borriglione. Mais rares sont ceux qui savent ce qui se trouve dans l’entre-sol, dans l’ancienne crypte…

Archives diocésaines. Photo E. Rauzy

Nous rentrons par la rue Vincent Fossat à l’arrière de l’église. Quelques marches à descendre et nous nous retrouvons dans la salle de consultation avec le bureau d’accueil des Archives diocésaines. Nous sommes accueillies par Gilles Bouis, archiviste et bibliothécaire diocésain, et Élise Carbou-Hansson, bibliothécaire à la BMVR de Nice. Gilles Bouis est le seul salarié qui travaille ici (et à la bibliothèque diocésaine). Il est aidé par des bénévoles quelques demi-journées par semaine.

Cela fait 20 ans que les archives du diocèse de Nice sont installées à cet endroit, mais le manque de place commence à se faire ressentir : les rayonnages sont saturés et il faut continuer d’accueillir et conserver le patrimoine diocésain. De plus, la rénovation de la bibliothèque diocésaine située face à la mer, dans la Maison du Séminaire (bd Franck Pilatte à Nice) est envisagée. Il faut donc trouver un espace pour héberger ses collections le temps des travaux. Ces raisons ont motivé Gilles Bouis pour faire aboutir auprès du diocèse le projet de rénovation et d’agrandissement des espaces sous l’église.

Les travaux financés par le diocèse (à peu près 1 million d’euros) sont terminés aujourd’hui et nous ne pouvons qu’admirer le résultat de ce chantier difficile car soumis à des contraintes particulières (dues notamment au fait que l’église a été classée monument historique en 1992). L’un des éléments qui nous marque pendant la visite est l’harmonieuse cohabitation du moderne et de l’ancien : les murs blancs (sauf aux endroits où on aperçoit les vestiges de l’ancienne crypte ou le reste du décor du cinéma qui se trouvait là dans les années 1960) mettent en valeur des tableaux anciens. Sur le sol gris clair, les rayonnages mobiles bleus (1,6 km) sont prévus pour au moins 80 ans d’accroissement des collections. Les locaux respectent les dernières normes en vigueur en terme de conservation de documents et d’objets.

Une « visite guidée » des lieux réaménagés est disponible sous la forme d’une vidéo à retrouver sur YouTube.

Les meubles et les vitrines modernes abritent les objets anciens – notamment dans la salle dédiée à la paramentique (l’ensemble des vêtements, coiffes et ornements utilisés dans la liturgie chrétienne) où les parements les plus précieux sont rangés à l’abri de la lumière dans des meubles à tiroirs, protégés par du papier de soie.

Archives diocésaines. Photo E. Rauzy

A part des archives et des objets d’art sacré, 4000 ouvrages patrimoniaux sont également conservés dans ces espaces (il s’agit du fonds patrimonial de la bibliothèque diocésaine). Ces livres, imprimés avant 1811, proviennent essentiellement des bibliothèques monastiques d’Ancien Régime (franciscains, capucins de Sospel, etc.) ou de livres appartenant à des évêques. Certains ont été cachés par des particuliers pendant la Révolution. Le fonds se trouvait auparavant dans la bibliothèque diocésaine, dans de mauvaises conditions de stockage. Une fois nettoyés, les volumes ont été rangés ici par format avant d’être catalogués sur place par les bibliothécaires. Précisons qu’il ne s’agit pas uniquement d’ouvrages religieux, il y a aussi des sciences profanes (physique, chimie, astronomie, etc).

Pour conclure, revenons sur l’inauguration du Centre diocésain d’art sacré, le 2 octobre 2020, et sur la 1ère exposition en cours dans ce nouveau lieu, ouvert aux groupes sur rendez-vous : « Trésors du patrimoine de l’Église de Nice, archives-bibliothèque-art sacré ». Initialement programmée pour 4 mois jusqu’à fin février, elle sera prolongée, suite à la crise sanitaire. Pour plus de renseignements, veuillez écrire à archives@nice.catholique.fr.

Archives diocésaines. Photo E. Rauzy

L’exposition présente les pièces les plus précieuses en archives, bibliothèque et art sacré, comme par exemple le cartulaire de la cathédrale Notre-Dame du Château de Nice du douzième siècle. Elle témoigne de la volonté du diocèse de mettre en valeur son patrimoine et son histoire.

Félicitations à Gilles Bouis et son équipe pour le travail accompli et bon courage pour celui à venir.

Et un grand merci à Gilles et Élise pour leur accueil chaleureux et la visite passionnante de ces lieux qui méritent d’être mieux connus.

 

Convention sur objectifs 2021-2023 du Sudoc-PS Paca/Nice

Tous les 3 ans le Centre du Réseau Sudoc-PS Paca/Nice sollicite le renouvellement de sa convention avec l’Abes. Il s’agit de présenter les projets que nous souhaitons porter au niveau local pour les 3 prochaines années et de demander la subvention qui nous permettra de les réaliser. Nous avons le plaisir de vous annoncer que la convention sur objectifs 2021-2023 a été validée !

Les projets que nous souhaitons mener à bien s’inscrivent dans la continuité du précédent conventionnement. A nouveau, nous retrouvons 2 axes principaux :

  • un axe « Animation » qui vise à diffuser les informations et promouvoir les outils de l’ABES, former et accompagner les collègues dans le signalement de leurs ressources continues, favoriser les contacts entre les membres, et prospecter de nouveaux établissement pour élargir le périmètre du réseau. Concernant plus spécifiquement notre blog, une refonte complète est prévue dès 2021 pour une évolution vers un site web.
  • un axe « Valorisation des collections » avec 3 projets liés : dans un premier temps, s’appuyer sur l’application Unica/Presse locale ancienne développée en interne pour poursuivre le travail d’amélioration des données bibliographiques et du signalement des collections du réseau. La subvention accordée permet en 2021 d’embaucher à nouveau un.e contractuel.le de niveau B pendant 4 mois pour ce travail en collaboration avec les établissements du réseau. Puis, dans un deuxième temps (2022-2023), nous prévoyons de réaliser une enquête d’intérêt autour d’un éventuel dispositif de conservation partagée local (périmètre du CR, titres de presse locale et régionale), et d’étudier l’opportunité de numériser certains titres de ce corpus.

Retrouvez les détails des actions prévues et leurs indicateurs dans la convention triennale validée par l’Abes.

Pour aller plus loin, l’Abes a rédigé son propre bilan du conventionnement 2021-2023 pour l’ensemble des CR de France.

Bored? Try fractals / ill. Pictoscribe (via Flickr, CC BY-NC-ND 2.0)

Bilan du travail d’amélioration sur les titres unica et la presse locale ancienne

A seated man reading a newspaper / engraving by C.W. Sharpe. Credit: Wellcome Library, London. CC BY 4.0, via Wikimedia Commons.

De septembre à décembre 2020, grâce à une subvention conséquente de l’Abes qui a permis l’embauche d’une collègue sur cette mission spécifique, un important travail d’amélioration a pu être réalisé sur la qualité des données bibliographiques et du signalement des collections du réseau Sudoc-PS Paca/Nice.

Le travail s’est concentré sur un corpus identifié comme prioritaire : les titres unica et la presse locale ancienne. Il s’est appuyé sur l’application Unicas/Presse locale ancienne développée en interne par Géraldine Geoffroy (SCD/BU d’Université Côte d’Azur) et présentée au réseau lors de notre Journée annuelle en novembre 2019.

Nous avons souhaité partagé avec vous le bilan des ces 4 mois de travail :

  • Collaboration active des membres du réseau sollicités afin de fournir des justificatifs nécessaires à l’amélioration/correction des données, ou à l’envoi de demandes de création d’un numéro ISSN (38 demandes de création envoyées, en France ou à l’international).
  • Mise à jour des données de localisations (25 nouvelles localisations, et 106 délocalisations suite à des désherbages ou des déplacements de collections qui n’avaient pas été signalés auparavant)
  • Amélioration des notices bibliographiques : relocalisation sur notice avec ISSN (lorsqu’elle existe, sinon demande de création), ajout systématique d’une indexation matière, dédoublonnages (79 notices supprimées), création de 245 notices d’autorités (principalement des collectivités), etc.
  • Travail de correction spécifique des notices signalées comme problématiques par l’Abes (zones 309 du format MARC)
  • Collaboration avec la Bibliothèque nationale de France (BnF), notamment pour l’exploitation des données de la base Presse locale ancienne.

En septembre, le réseau possédait 1122 titres unica ; il y en a 771 aujourd’hui. Cette forte baisse correspond au travail qualitatif effectué cet automne et, semble-t-il, à une localisation plus systématique de la BnF dans Sudoc.fr.

Le bilan de ces 4 mois de travail nous semble donc très positif, et nous avons maintenant une meilleure vision des chantiers restant à aborder ou à finaliser. L’Abes ayant alloué une subvention dans le cadre de la nouvelle convention triennale ce travail pourra être poursuivi, probablement à l’automne 2021. Les membres du réseau seront alors à nouveau sollicités, et nous serons heureux d’une réponse aussi efficace que celle reçue cette année. Encore merci pour votre collaboration dans ce travail qui n’aurait pu être mené à bien sans vous !

 

Le Centre de documentation du Musée de la photographie Charles Nègre

Musée de la Photographie, Nice. Photo © Philippe Viglietti

Dans notre démarche de rencontre des membres du réseau Sudoc-PS PACA Nice, nous avons eu l’opportunité de visiter le 2 juillet dernier le Centre de Documentation du Musée de la Photographie Charles Nègre, à Nice. Le Musée a déménagé il y a 3 ans Place Pierre Gautier, jouxtant le Cour Saleya de Nice. C’est l’occasion de découvrir ce nouveau lieu et espace dédié à la photographie en général, ainsi qu’à la documentation spécialisée dans ce domaine.

Le Centre de documentation du Musée fait partie du réseau Sudoc-PS depuis 2008. Sonia Duchatel, documentaliste et médiatrice culturelle, est à l’origine de la constitution du fonds documentaire. Elle en est responsable depuis une vingtaine d’années. Elle organise et valorise ce fonds spécialisé qui représente aujourd’hui environ 4 500 ouvrages et dictionnaires, et 50 titres de périodiques anciens ou plus modernes comme Photographie MagazineCamera International ou encore Le Photographe et Réponses Photo.

Contiguë à la galerie de l’étage, la bibliothèque possède une salle dédiée, ouverte au public sur rendez-vous. Les amateurs de photos, les étudiants et les chercheurs dans le domaine sollicitent Sonia pour des recherches, qu’elle effectue à l’aide du logiciel de gestion de bases de données File Maker Pro. Sur place, le public peut lire, photocopier ou scanner des documents.

Au-delà de son travail de médiatrice culturelle, par lequel Sonia reçoit des classes, elle travaille aussi avec l’équipe du musée sur les recherches documentaires liées aux 3 expositions annuelles. Par ailleurs, un projet de refonte du site web est également en cours.

Jusqu’au 30 août 2020, ne manquez pas l’exposition Jacques Borgetto. Si près du ciel, le Tibet.

La Galerie attenante au musée est consacrée à la création régionale photographique, en alternance avec les expositions réalisées à partir des collections du Musée. Jusqu’au 20 septembre 2020 vous pourrez y voir l’exposition Marc Pollini : Islande, île noire.

Musée de la Photographie, Place Pierre Gautier, Nice. Photo © Philippe Viglietti

 

Visite du Centre de documentation du Palais Lascaris à Nice (juin 2020)

Palais Lascaris, chambre d'apparat. Crédit : Ville de Nice, photothèque du Palais Lascaris

Palais Lascaris, chambre d’apparat. Crédit : Ville de Nice, photothèque du Palais Lascaris

L’équipe du Centre régional Sudoc-PS est heureuse de reprendre ses activités, ainsi que l’animation du réseau et du blog, par la visite du Centre de documentation du Palais Lascaris situé au cœur du Vieux Nice. Nous avons retrouvé sur place notre collègue Christophe Sarale, ainsi qu’Elise Carbou (BMVR).

Christophe Sarale gère le centre de documentation du Palais Lascaris depuis 5 ans. Celui-ci est ouvert au public sur rendez-vous. Les collections sont informatisées (catalogue à retrouver sur la page des bibliothèques associées de la BMVR de Nice) et comprennent environ 5000 notices. Elles se composent de plusieurs fonds documentaires, le principal concernant le patrimoine local et régional (histoire, géographie, ethnographie). On y trouve des ouvrages sur Nice, les Alpes-Maritimes, la Provence et quelques régions italiennes.

Autre fonds important du Centre de documentation : des ouvrages concernant le baroque en général, et plus particulièrement l’art des 17ème et 18ème siècles. Le Centre entretient également un fonds consacré à la musique mêlant ouvrages, partitions, photographies, et CD. Enfin, il existe des collections diverses comprenant à la fois des documents sur les thématiques du textile, du costume, du mobilier, etc, mais aussi des plaques photographiques, des lithographies, des gravures… qui entrent en résonance avec les collections du musée.

Centre de documentation du Palais Lascaris (photo E. Rauzy)

Le Centre de documentation du Palais Lascaris est un outil de travail privilégié dans la préparation et l’élaboration des expositions du musée. Ainsi, Christophe Sarale intervient dans la mise à jour des dossiers d’œuvres. Ces dossiers sont d’ailleurs à disposition du public sur demande, pour des recherches. Par ailleurs, les collègues sur place alimentent plusieurs bases professionnelles internes et nationales (Micromusée, Joconde…).

Le Centre compte en tout 160 références de périodiques, notamment anciens et spécialisés dans le régional, avec une dizaine de titres vivants. Certains sont dépouillés et des mots-clés sont saisis dans une base de données constituée en interne.

L’équipe du musée vient de finaliser 2 expositions à ne pas manquer :  « Si le cougourdon m’était conté… » (à voir jusqu’en octobre 2020), et « De la cour à la ville : cent portraits pour un siècle sous les règnes de Louis XV et Louis XVI» (jusqu’au 30 juin 2021).

Le musée et le centre de documentation vivent grâce à une équipe de 5 personnes (Conservateur de musée, secrétaire, médiatrice, chargé de collection et chargé de documentation), épaulée par une équipe de surveillance et d’accueil ainsi qu’un agent technique.

Nous remercions Christophe Sarale pour ses explications et sa visite de ce lieu empreint de majesté et d’une grande richesse.

 

La Médiathèque de Cannes

La Médiathèque de Cannes et son parc. Photo E. Rauzy

En février l’équipe Sudoc-PS s’est rendue à la Médiathèque de Cannes pour découvrir le lieu et former les collègues sur place à l’outil de signalement Colodus.

La médiathèque est installée dans la somptueuse Villa Rothschild qui fut construite entre 1881 et 1882 pour la baronne Betty de Rothschild, selon les plans de l’architecte Charles Baron. Un magnifique parc aux essences rares entoure la villa.

Pendant la Seconde guerre mondiale, l’endroit a été réquisitionné par les troupes allemandes. En 1947 la ville de Cannes achète la villa pour y installer la bibliothèque municipale, qui deviendra médiathèque. Le parc et la villa ont été classés au titre des Monuments historiques en 1991 et inscrits à l’inventaire général du patrimoine culturel. Aujourd’hui, les terrasses et jardins de la médiathèque peuvent être loués pour l’organisation de réceptions ou d’évènements culturels.

A l’intérieur de la villa, les anciens salons de réception, au rez-de-chaussée, sont devenus les salles de lecture et les appartements privés à l’étage abritent la discothèque, la vidéothèque et les bureaux. De vastes magasins ont été aménagés au sous-sol.

Les documentaires et ouvrages de littérature sont prêtables pendant 4 semaines pour les inscrits. Dans la salle de lecture, les ouvrages dans toutes les disciplines et les ouvrages généraux (dictionnaires, encyclopédies) sont en consultation gratuite sur place. La presse d’actualité et de loisirs (à peu près 100 abonnements vivants) se trouve à l’est du bâtiment, dans le jardin d’hiver. Certains titres sont prêtables, hormis les 2 derniers numéros. La médiathèque possède également les journaux officiels depuis 1928 sur microfiches et les périodiques locaux du XIXème et début du XXème siècle sur microfilms.

Une soixantaine de places de travail sont disponibles au rez-de-chaussée (avec la connexion wifi). En effet, de nombreux étudiants profitent de ces lieux chaleureux pour réviser. En outre, un espace public numérique de 15 postes est ouvert aux usagers inscrits. Et il ne faut pas oublier la section jeunesse avec un petit local pour organiser des ateliers.

A la vidéothèque, plus de 9000 films peuvent être empruntés ou visionnés dans la salle de projection sur grand écran (pour les titres avec des droits de consultation). Quant à la discothèque, elle est ouverte deux jours par semaine et organise une fois par mois des concerts de « jeunes talents » en collaboration avec la Maison des jeunes et de la culture (MJC) Picaud.

L’espace Presse de la Médiathèque de Cannes. Photo E. Rauzy

Au sous-sol, la réserve des livres précieux abrite des ouvrages qui font la fierté de la médiathèque : l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, Description de l’Égypte, des livres d’artistes (Arman, Nivèse), etc.

La médiathèque fait partie d’un réseau : en plus de la Médiathèque Noailles, il y a aussi d’autres bibliothèques de quartiers (Médiathèque Ranguin, Médiathèque de la Verrerie, Bibliothèque – Médiathèque Romain Gary, Bibliothèque de la Frayère et le Médiabus). Une cinquantaine de personnes travaillent dans ces structures, dont 25 à la Médiathèque Noailles.

Nous remercions vivement Katia Pavigna, Mireille Grandhomme et le reste de l’équipe pour leur accueil chaleureux et la visite des lieux. Nous espérons qu’ils pourront mettre à profit leur formation Colodus en travaillant sur la mise à jour des états de collection de leurs périodiques dans le Sudoc.

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