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Visite des Archives diocésaines et du Centre diocésain d’art sacré

Le 22 février 2021, l’équipe Sudoc-PS a eu le privilège de découvrir les locaux des Archives diocésaines et du Centre diocésain d’art sacré de Nice.

La plupart des Niçois connaissent l’église Sainte-Jeanne-d’Arc et son clocher blanc élancé, proche des quartiers de Valrose et de l’avenue Borriglione. Mais rares sont ceux qui savent ce qui se trouve dans l’entre-sol, dans l’ancienne crypte…

Archives diocésaines. Photo E. Rauzy

Nous rentrons par la rue Vincent Fossat à l’arrière de l’église. Quelques marches à descendre et nous nous retrouvons dans la salle de consultation avec le bureau d’accueil des Archives diocésaines. Nous sommes accueillies par Gilles Bouis, archiviste et bibliothécaire diocésain, et Élise Carbou-Hansson, bibliothécaire à la BMVR de Nice. Gilles Bouis est le seul salarié qui travaille ici (et à la bibliothèque diocésaine). Il est aidé par des bénévoles quelques demi-journées par semaine.

Cela fait 20 ans que les archives du diocèse de Nice sont installées à cet endroit, mais le manque de place commence à se faire ressentir : les rayonnages sont saturés et il faut continuer d’accueillir et conserver le patrimoine diocésain. De plus, la rénovation de la bibliothèque diocésaine située face à la mer, dans la Maison du Séminaire (bd Franck Pilatte à Nice) est envisagée. Il faut donc trouver un espace pour héberger ses collections le temps des travaux. Ces raisons ont motivé Gilles Bouis pour faire aboutir auprès du diocèse le projet de rénovation et d’agrandissement des espaces sous l’église.

Les travaux financés par le diocèse (à peu près 1 million d’euros) sont terminés aujourd’hui et nous ne pouvons qu’admirer le résultat de ce chantier difficile car soumis à des contraintes particulières (dues notamment au fait que l’église a été classée monument historique en 1992). L’un des éléments qui nous marque pendant la visite est l’harmonieuse cohabitation du moderne et de l’ancien : les murs blancs (sauf aux endroits où on aperçoit les vestiges de l’ancienne crypte ou le reste du décor du cinéma qui se trouvait là dans les années 1960) mettent en valeur des tableaux anciens. Sur le sol gris clair, les rayonnages mobiles bleus (1,6 km) sont prévus pour au moins 80 ans d’accroissement des collections. Les locaux respectent les dernières normes en vigueur en terme de conservation de documents et d’objets.

Une « visite guidée » des lieux réaménagés est disponible sous la forme d’une vidéo à retrouver sur YouTube.

Les meubles et les vitrines modernes abritent les objets anciens – notamment dans la salle dédiée à la paramentique (l’ensemble des vêtements, coiffes et ornements utilisés dans la liturgie chrétienne) où les parements les plus précieux sont rangés à l’abri de la lumière dans des meubles à tiroirs, protégés par du papier de soie.

Archives diocésaines. Photo E. Rauzy

A part des archives et des objets d’art sacré, 4000 ouvrages patrimoniaux sont également conservés dans ces espaces (il s’agit du fonds patrimonial de la bibliothèque diocésaine). Ces livres, imprimés avant 1811, proviennent essentiellement des bibliothèques monastiques d’Ancien Régime (franciscains, capucins de Sospel, etc.) ou de livres appartenant à des évêques. Certains ont été cachés par des particuliers pendant la Révolution. Le fonds se trouvait auparavant dans la bibliothèque diocésaine, dans de mauvaises conditions de stockage. Une fois nettoyés, les volumes ont été rangés ici par format avant d’être catalogués sur place par les bibliothécaires. Précisons qu’il ne s’agit pas uniquement d’ouvrages religieux, il y a aussi des sciences profanes (physique, chimie, astronomie, etc).

Pour conclure, revenons sur l’inauguration du Centre diocésain d’art sacré, le 2 octobre 2020, et sur la 1ère exposition en cours dans ce nouveau lieu, ouvert aux groupes sur rendez-vous : « Trésors du patrimoine de l’Église de Nice, archives-bibliothèque-art sacré ». Initialement programmée pour 4 mois jusqu’à fin février, elle sera prolongée, suite à la crise sanitaire. Pour plus de renseignements, veuillez écrire à archives@nice.catholique.fr.

Archives diocésaines. Photo E. Rauzy

L’exposition présente les pièces les plus précieuses en archives, bibliothèque et art sacré, comme par exemple le cartulaire de la cathédrale Notre-Dame du Château de Nice du douzième siècle. Elle témoigne de la volonté du diocèse de mettre en valeur son patrimoine et son histoire.

Félicitations à Gilles Bouis et son équipe pour le travail accompli et bon courage pour celui à venir.

Et un grand merci à Gilles et Élise pour leur accueil chaleureux et la visite passionnante de ces lieux qui méritent d’être mieux connus.

 

Le Centre de documentation du Musée de la photographie Charles Nègre

Musée de la Photographie, Nice. Photo © Philippe Viglietti

Dans notre démarche de rencontre des membres du réseau Sudoc-PS PACA Nice, nous avons eu l’opportunité de visiter le 2 juillet dernier le Centre de Documentation du Musée de la Photographie Charles Nègre, à Nice. Le Musée a déménagé il y a 3 ans Place Pierre Gautier, jouxtant le Cour Saleya de Nice. C’est l’occasion de découvrir ce nouveau lieu et espace dédié à la photographie en général, ainsi qu’à la documentation spécialisée dans ce domaine.

Le Centre de documentation du Musée fait partie du réseau Sudoc-PS depuis 2008. Sonia Duchatel, documentaliste et médiatrice culturelle, est à l’origine de la constitution du fonds documentaire. Elle en est responsable depuis une vingtaine d’années. Elle organise et valorise ce fonds spécialisé qui représente aujourd’hui environ 4 500 ouvrages et dictionnaires, et 50 titres de périodiques anciens ou plus modernes comme Photographie MagazineCamera International ou encore Le Photographe et Réponses Photo.

Contiguë à la galerie de l’étage, la bibliothèque possède une salle dédiée, ouverte au public sur rendez-vous. Les amateurs de photos, les étudiants et les chercheurs dans le domaine sollicitent Sonia pour des recherches, qu’elle effectue à l’aide du logiciel de gestion de bases de données File Maker Pro. Sur place, le public peut lire, photocopier ou scanner des documents.

Au-delà de son travail de médiatrice culturelle, par lequel Sonia reçoit des classes, elle travaille aussi avec l’équipe du musée sur les recherches documentaires liées aux 3 expositions annuelles. Par ailleurs, un projet de refonte du site web est également en cours.

Jusqu’au 30 août 2020, ne manquez pas l’exposition Jacques Borgetto. Si près du ciel, le Tibet.

La Galerie attenante au musée est consacrée à la création régionale photographique, en alternance avec les expositions réalisées à partir des collections du Musée. Jusqu’au 20 septembre 2020 vous pourrez y voir l’exposition Marc Pollini : Islande, île noire.

Musée de la Photographie, Place Pierre Gautier, Nice. Photo © Philippe Viglietti

 

Visite du Centre de documentation du Palais Lascaris à Nice (juin 2020)

Palais Lascaris, chambre d'apparat. Crédit : Ville de Nice, photothèque du Palais Lascaris

Palais Lascaris, chambre d’apparat. Crédit : Ville de Nice, photothèque du Palais Lascaris

L’équipe du Centre régional Sudoc-PS est heureuse de reprendre ses activités, ainsi que l’animation du réseau et du blog, par la visite du Centre de documentation du Palais Lascaris situé au cœur du Vieux Nice. Nous avons retrouvé sur place notre collègue Christophe Sarale, ainsi qu’Elise Carbou (BMVR).

Christophe Sarale gère le centre de documentation du Palais Lascaris depuis 5 ans. Celui-ci est ouvert au public sur rendez-vous. Les collections sont informatisées (catalogue à retrouver sur la page des bibliothèques associées de la BMVR de Nice) et comprennent environ 5000 notices. Elles se composent de plusieurs fonds documentaires, le principal concernant le patrimoine local et régional (histoire, géographie, ethnographie). On y trouve des ouvrages sur Nice, les Alpes-Maritimes, la Provence et quelques régions italiennes.

Autre fonds important du Centre de documentation : des ouvrages concernant le baroque en général, et plus particulièrement l’art des 17ème et 18ème siècles. Le Centre entretient également un fonds consacré à la musique mêlant ouvrages, partitions, photographies, et CD. Enfin, il existe des collections diverses comprenant à la fois des documents sur les thématiques du textile, du costume, du mobilier, etc, mais aussi des plaques photographiques, des lithographies, des gravures… qui entrent en résonance avec les collections du musée.

Centre de documentation du Palais Lascaris (photo E. Rauzy)

Le Centre de documentation du Palais Lascaris est un outil de travail privilégié dans la préparation et l’élaboration des expositions du musée. Ainsi, Christophe Sarale intervient dans la mise à jour des dossiers d’œuvres. Ces dossiers sont d’ailleurs à disposition du public sur demande, pour des recherches. Par ailleurs, les collègues sur place alimentent plusieurs bases professionnelles internes et nationales (Micromusée, Joconde…).

Le Centre compte en tout 160 références de périodiques, notamment anciens et spécialisés dans le régional, avec une dizaine de titres vivants. Certains sont dépouillés et des mots-clés sont saisis dans une base de données constituée en interne.

L’équipe du musée vient de finaliser 2 expositions à ne pas manquer :  « Si le cougourdon m’était conté… » (à voir jusqu’en octobre 2020), et « De la cour à la ville : cent portraits pour un siècle sous les règnes de Louis XV et Louis XVI» (jusqu’au 30 juin 2021).

Le musée et le centre de documentation vivent grâce à une équipe de 5 personnes (Conservateur de musée, secrétaire, médiatrice, chargé de collection et chargé de documentation), épaulée par une équipe de surveillance et d’accueil ainsi qu’un agent technique.

Nous remercions Christophe Sarale pour ses explications et sa visite de ce lieu empreint de majesté et d’une grande richesse.

 

La Médiathèque de Cannes

La Médiathèque de Cannes et son parc. Photo E. Rauzy

En février l’équipe Sudoc-PS s’est rendue à la Médiathèque de Cannes pour découvrir le lieu et former les collègues sur place à l’outil de signalement Colodus.

La médiathèque est installée dans la somptueuse Villa Rothschild qui fut construite entre 1881 et 1882 pour la baronne Betty de Rothschild, selon les plans de l’architecte Charles Baron. Un magnifique parc aux essences rares entoure la villa.

Pendant la Seconde guerre mondiale, l’endroit a été réquisitionné par les troupes allemandes. En 1947 la ville de Cannes achète la villa pour y installer la bibliothèque municipale, qui deviendra médiathèque. Le parc et la villa ont été classés au titre des Monuments historiques en 1991 et inscrits à l’inventaire général du patrimoine culturel. Aujourd’hui, les terrasses et jardins de la médiathèque peuvent être loués pour l’organisation de réceptions ou d’évènements culturels.

A l’intérieur de la villa, les anciens salons de réception, au rez-de-chaussée, sont devenus les salles de lecture et les appartements privés à l’étage abritent la discothèque, la vidéothèque et les bureaux. De vastes magasins ont été aménagés au sous-sol.

Les documentaires et ouvrages de littérature sont prêtables pendant 4 semaines pour les inscrits. Dans la salle de lecture, les ouvrages dans toutes les disciplines et les ouvrages généraux (dictionnaires, encyclopédies) sont en consultation gratuite sur place. La presse d’actualité et de loisirs (à peu près 100 abonnements vivants) se trouve à l’est du bâtiment, dans le jardin d’hiver. Certains titres sont prêtables, hormis les 2 derniers numéros. La médiathèque possède également les journaux officiels depuis 1928 sur microfiches et les périodiques locaux du XIXème et début du XXème siècle sur microfilms.

Une soixantaine de places de travail sont disponibles au rez-de-chaussée (avec la connexion wifi). En effet, de nombreux étudiants profitent de ces lieux chaleureux pour réviser. En outre, un espace public numérique de 15 postes est ouvert aux usagers inscrits. Et il ne faut pas oublier la section jeunesse avec un petit local pour organiser des ateliers.

A la vidéothèque, plus de 9000 films peuvent être empruntés ou visionnés dans la salle de projection sur grand écran (pour les titres avec des droits de consultation). Quant à la discothèque, elle est ouverte deux jours par semaine et organise une fois par mois des concerts de « jeunes talents » en collaboration avec la Maison des jeunes et de la culture (MJC) Picaud.

L’espace Presse de la Médiathèque de Cannes. Photo E. Rauzy

Au sous-sol, la réserve des livres précieux abrite des ouvrages qui font la fierté de la médiathèque : l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, Description de l’Égypte, des livres d’artistes (Arman, Nivèse), etc.

La médiathèque fait partie d’un réseau : en plus de la Médiathèque Noailles, il y a aussi d’autres bibliothèques de quartiers (Médiathèque Ranguin, Médiathèque de la Verrerie, Bibliothèque – Médiathèque Romain Gary, Bibliothèque de la Frayère et le Médiabus). Une cinquantaine de personnes travaillent dans ces structures, dont 25 à la Médiathèque Noailles.

Nous remercions vivement Katia Pavigna, Mireille Grandhomme et le reste de l’équipe pour leur accueil chaleureux et la visite des lieux. Nous espérons qu’ils pourront mettre à profit leur formation Colodus en travaillant sur la mise à jour des états de collection de leurs périodiques dans le Sudoc.

 

La bibliothèque du Muséum d’Histoire naturelle de Nice

C’est avec plaisir et curiosité que nous avons découvert cette bibliothèque spécialisée au sein du Muséum d’Histoire naturelle de Nice. Une petite équipe travaille à rendre cette bibliothèque vivante, organisée et précieuse.

Joëlle Defaÿ est LA spécialiste des collections. Bénévole retraitée, elle connaît sur le bout des doigts l’organisation et le classement de cette bibliothèque dont les collections les plus anciennes datent de 1840-1850. On peut prendre rendez-vous avec elle afin d’accéder aux collections.

Jean-Nicolas Magnan-Berchier est actuellement responsable du catalogue de la BMVR. Il vient chaque jeudi matin au Muséum s’occuper uniquement des périodiques : bulletinage et signalement dans Aloès (le SIGB de la BMVR de Nice) ainsi que dans Colodus. Jean-Nicolas a travaillé par le passé au Muséum d’Histoire naturelle de Marseille et son approche et sa connaissance de ces collections spécifiques sont très utiles.

Olivier Gerriet est le responsable des collections du Musée. Fin connaisseur et utilisateur de la bibliothèque, il édite avec Joëlle Defaÿ deux revues :

Les Annales du Muséum d’Histoire Naturelle (issn 0336-4917) : imprimée à 150 exemplaires, cette revue traite essentiellement de géologie et d’histoire locale.

Biocosme mésogéen (issn 0762-6428) : imprimée à 650 exemplaires, son thème principal est l’écologie du pourtour méditerranéen.

Revues éditées par le Muséum d’histoire naturelle de Nice [photo A. Pandelé]

Les collections de périodiques de cette bibliothèque sont pour l’essentiel issues d’un système de dons et d’échanges avec des revues de biologie et de géologie du monde entier : on compte environ 150 échanges. Pour le reste, un budget est accordé pour des abonnements courants à une vingtaine de revues.

Par ailleurs, Lætitia Rodmacq (en charge de la bibliothèque de botanique) et Michèle Gonin ont pour mission le catalogage et le référencement des livres respectivement de botanique et ouvrages particuliers.

On compte plus de 100 000 ouvrages et tirés-à-part, dont un fonds important donné par un chercheur concernant les espèces de Mayotte, Madagascar, et Futuna.

 

Découvrez l’Espace de l’Art Concret à Mouans-Sartoux

Espace de l’art concret (Photo Sudoc-PS)

L’équipe Sudoc-PS a visité fin mars un établissement intéressé par l’intégration au réseau Sudoc-PS : la bibliothèque de l’Espace de l’art concret à Mouans-Sartoux. Nous avons été accueillis par Christine Jouffroy, chargée du fonds documentaire.

L’Espace de l’Art Concret (l’eac) a vu le jour grâce à la générosité de deux collectionneurs suisses : Gottfried Honegger et Sybil Albers. Commençant à collectionner des œuvres d’art dans les années 1960, ils mettent leur collection à disposition du public à partir de 1990, dans le château de Mouans-Sartoux.  Au début des années 2000, ils poursuivent leur action philanthrope en faisant le choix de donner leur collection à l’État français. A cette occasion, un nouveau bâtiment est construit à proximité du château du XVe siècle, dans l’enceinte du parc. Il est inauguré en 2004. A la donation Albers-Honegger s’ajoutent les donations d’Aurélie Nemours, de Gilbert Browstone et de plusieurs autres artistes. La collection compte plus de 700 œuvres représentatives des multiples tendances de l’art concret et l’abstraction géométrique.

Selon les vœux de Gottfried Honegger, l’eac n’est pas seulement un lieu de conservation et de valorisation des œuvres, mais également un lieu de recherche, de rencontre, d’éducation et de sensibilisation à l’art de notre temps. Dans cette optique, l’eac organise des ateliers pédagogiques et permet également aux artistes de résider et créer sur place.

Le fonds documentaire de l’eac est constitué d’environ 10 000 ouvrages et se veut exhaustif concernant l’abstraction géométrique. Mais il cherche à s’élargir aux arts plastiques dans toute leur diversité y compris dans le domaine de l’architecture, de la photographie, de la mode, du design etc.

Au départ il a été constitué avec les monographies et les catalogues d’expositions acquis par Sybil Albers et Gottfried Honegger. Par la suite il s’est enrichi par les dons d’artistes et des acquisitions régulières (notamment lors de la préparation de nouvelles expositions). A partir de 2004, une politique d’échanges de publications a été mise en place avec les centres de documentation, les centres d’art, les fondations et les écoles d’art.

A part les ouvrages généraux sur l’art des XXe et XXIe siècles et les catalogues d’expositions, le fonds contient aussi des livres d’artistes, des ouvrages rares et précieux, des documents audio-visuels et des abonnements de presse spécialisée (L’Œil, Journal des Arts, Art Forum, Art Press, etc.).

Christine Jouffroy constitue en outre des dossiers documentaires sur des artistes de la collection Albers-Honegger. Ils contiennent, entre autres, les dossiers de presse et les dossiers pédagogiques d’expositions monographiques, la biographie, la bibliographie, la filmographie, les articles de presse collectés – en bref toutes sources documentaires disponibles sur l’artiste. Elle consacre quelques heures par jour à la bibliothèque partageant son temps de travail pour l’accueil du public et la médiation avec le reste de l’équipe. Actuellement, 14 personnes travaillent à l’eac.

Le catalogue des collection de l’eac est informatisé, on peut faire des recherches via le catalogue de la médiathèque de Mouans-Sartoux. En passant par la recherche avancée, il est possible de sélectionner directement le site de l’Espace de l’art concret. Le fonds est ouvert à tout public sur rendez-vous (en s’adressant à christine@espacedelartconcret.fr ) et consultable uniquement sur place.

Nous remercions chaleureusement Christine Jouffroy pour son accueil et espérons travailler bientôt avec la bibliothèque de l’eac dans le réseau Sudoc-PS.

Le château de Mouans-Sartoux, qui accueille l’Espace de l’art concret dans son parc (photo Sudoc-PS)

 

Le Centre Régional de Documentation Occitane

L’équipe Sudoc-PS a visité le Centre Régional de Documentation Occitane (CRDO) à la Médiathèque de Mouans-Sartoux en février. Nous avons été accueillis par Michel Gourdon, principal initiateur de la création du fonds occitan et son responsable actuel.

Le CRDO a été créé en 1981. Il est géré par le Centre d’Activités culturelles occitanes, association créée à Mouans-Sartoux en 1977, dont la vocation est la reconnaissance et la mise en valeur de l’identité culturelle occitane. Si vous l’ignoriez, l’occitan est une langue romane qui regroupe six grands dialectes : l’auvergnat, le gascon, le languedocien, le limousin, le provençal et le vivaro-alpin. Il est parlé dans le tiers sud de la France, les Vallées occitanes et Guardia Piemontaise en Italie, le Val d’Aran en Espagne.

Parçans e regions d’Occitània. Pèir Eravathnauta [CC BY-SA 4.0]

Le CRDO regroupe la documentation sur le domaine occitan de Bordeaux à Nice et également les vallées occitanes d’Italie. Les fonds sont actuellement hébergés dans les locaux de la Médiathèque de Mouans-Sartoux : les ouvrages édités après 1960 sont en accès direct dans la salle (classement Dewey) ; les ouvrages anciens, les périodiques et les photos sont conservés dans les réserves et consultables sur rendez-vous en contactant Michel Gourdon. La totalité du fonds est en consultation sur place et les collections sont décrites via le logiciel Filemaker et consultables en ligne via ce lien.

Le fonds du CRDO est composé de :

  • Plus de 7000 ouvrages, publiés entre XVIIème siècle et aujourd’hui, aux thématiques variées (littérature, histoire, géographie, sociologie, ethnologie, art, pastoralisme, généalogie, etc.)
  • 746 titres de périodiques, en occitan, catalan, piémontais ou français. La plupart des titres ont été dépouillés et font l’objet d’une fiche bibliographique dans le fichier général du CRDO.
  • 3500 photos anciennes (1890-1960) sur l’ensemble du département des Alpes-Maritimes, le Var et les Alpes de Haute Provence.
  • Un fichier de plus de 30 000 toponymes du département des Alpes-Maritimes. Les noms de lieux ont été recueillis dans les documents d’archives (XII – XIXème siècle) ou dans les enquêtes orales. Le fichier est régulièrement enrichi de nouveaux toponymes relevés au fil des recherches.
  • Un fichier d’auteurs occitans (près de 420 auteurs) avec, pour chaque auteur, une fiche avec la photo, une courte biographie et la liste de ses principaux ouvrages et articles publiés dans les revues.

Ce fonds très riche a pu être créé grâce à l’aide de la commune, de la région, du CNL (Centre national du livre) et, bien sûr, aux dons de particuliers (Claude Barsotti, Gérard Gouiran, Paul Castela, Sylvain Joseph, Michel Gourdon et autres).

Un grand merci à Michel Gourdon qui nous a chaleureusement accueilli et a partagé avec nous sa passion pour l’histoire locale, si importante dans un monde toujours plus tourné vers l’avenir et la modernité.

Centre Régional de Documentation Occitane. Photo E. Rauzy.

 

Le Centre de documentation de l’Institut européen de Nice

Centre de documentation de l’Institut européen. Photo E. Rauzy

Dans le cadre de nos visites aux établissements du réseau Sudoc-PS, notre équipe a visité fin janvier le Centre de documentation de l’Institut européen, 81 rue de France à Nice.

Le Centre de documentation comprend un fonds spécialisé dans les relations internationales, l’intégration européenne, et le fédéralisme. Les étudiants ont à leur disposition plus de 6 000 ouvrages, de nombreux périodiques d’actualité, des périodiques en ligne, des mémoires d’étudiants, ainsi que des dossiers thématiques en ligne.

L’IE·EI, Institut européen·European Institute, est un département du CIFE (Centre international de formation européenne), établissement d’enseignement supérieur privé enregistré auprès de l’Académie de Nice.

Cet établissement s’attache à :

  • L’excellence académique
  • La professionnalisation
  • L’interdisciplinarité
  • Le multiculturalisme
  • La tolérance
  • Étudier et vivre en Europe : le cursus des étudiants est partagé entre Nice, Canterbury, Berlin, Rome, Istanbul ou Tunis (selon la filière choisie).

La 1ère promotion date de 1964, à Nice. Depuis, environ 2000 étudiants venus d’une centaine de pays ont obtenu leur diplôme. Ils sont désormais au service d’institutions européennes, d’organisations internationales, d’organisations non gouvernementales, d’universités, d’administrations publiques et d’entreprises.

Le Diplôme des Hautes Études Européennes et Internationales (DHEEI) s’adresse à des étudiants ayant terminé un 1er cycle d’études (Bac+3) et son objectif est de donner une vision des problèmes politiques, sociaux, économiques et culturels du monde d’aujourd’hui. Il est accessible sur dossier. Pour chaque filière, le programme d’études dure 1 an (avec production d’un mémoire) et se déroule dans plusieurs villes européennes. Les étudiants sont souvent inscrits dans la bibliothèque des campus qu’ils sont amenés à fréquenter durant leur cursus.

 

La Bibliothèque spécialisée du Musée d’Anthropologie préhistorique de Monaco

L’équipe du Sudoc-PS a visité la Bibliothèque spécialisée du Musée d’Anthropologie préhistorique (M.A.P.) de Monaco en décembre 2018. Cette bibliothèque fait partie du réseau depuis les origines, dans les années ’80. Nous avons été accueillis par François Burle[1] et Elena Rossoni-Notter[2] qui ont eu l’amabilité de rédiger un texte de présentation de leur établissement, retraçant son histoire de 1902 à 2018.

Mapmc [CC BY-SA 4.0], from Wikimedia Commons

La Bibliothèque du Musée d’Anthropologie préhistorique voit le jour à Monaco en même temps que le premier Musée d’Anthropologie préhistorique, fondé officiellement en 1902 sous l’impulsion du Prince Albert Ier. Spécialisée, sa fonction principale consiste à conserver et mettre à disposition des demandeurs (e.g. chercheurs internationaux, scientifiques et étudiants) toutes les publications en lien avec les recherches en Préhistoire-Archéologie.

Depuis sa création, de nombreux ouvrages sont venus enrichir le fonds existant. La bibliothèque inventorie à ce jour un fonds précieux, des monographies internationales, des actes de colloques et de congrès, des publications scientifiques, des périodiques, des revues et des magazines sur la recherche scientifique (français et étrangers), la géologie, la spéléologie, l’archéologie et la préhistoire, ainsi que des périodiques et des magazines sur l’actualité culturelle de Monaco.

Le M.A.P. est par ailleurs éditeur depuis 1954 ; il publie chaque année un bulletin scientifique constitué d’articles multilingues de référence, soumis à un comité de lecture international (reviewer).

Un système d’échange d’ouvrages a été mis en place avec des bibliothèques, des universités, des laboratoires et des associations afin de diffuser ces revues (n°58 en 2018) et Hors-séries (n=7). La Bibliothèque du Musée comptabilise à ce jour 134 institutions abonnées (i.e. 31 françaises et 103 internationales) en plus de ses ventes auprès de libraires et de particuliers.

En parallèle des travaux récents d’inventaire, de classification de conservation et de (re)conditionnement, un intérêt particulier a été apporté à la numérisation des ouvrages précieux/ anciens et autres documents-archives, à des fins de sauvegarde et de consultation. Une grande partie des bulletins du M.A.P. (premiers numéros) ont en ce sens également fait l’objet de numérisation.

Bulletin MAP No 58

Le M.A.P. accueille tous étudiants et stagiaires intéressés par la recherche, la communication/médiation et les archives.

[1] Commis-Archiviste, Musée d’Anthropologie préhistorique de Monaco, 56 bis bd du Jardin exotique, 98 000 Monaco, fburle@gouv.mc

[2] Directeur, Chercheur-Archéologue, Musée d’Anthropologie préhistorique de Monaco, 56 bis bd du Jardin exotique, 98 000 Monaco, erossoni-notter@gouv.mc

 

Le Centre de recherche et de ressources du sport, au Musée du Sport de Nice

Musée National du Sport (photo E. Rauzy)

Le Musée national du Sport a été créé en 1963. A l’origine basé à Paris, il est maintenant installé à Nice depuis 2014, sous le stade Allianz Riviera (6 boulevard des Jardiniers). Ce musée comprend également un Centre de recherche et de ressources du sport, à disposition du public.

Ce centre de documentation est ouvert sur rendez-vous aux chercheurs et au grand public. Il dispose d’une grande salle de travail pour la consultation des documents (sur place uniquement). Les demandes de recherches envoyées par mail sont également traitées.

Le Centre a pour missions principales :

  • la collecte et la conservation de la documentation et des archives du sport,
  • la valorisation de ce patrimoine sportif (expositions, publications),
  • la promotion et la diffusion de la recherche sur le fait sportif (publications et colloques).

Les collections développent tout particulièrement les thématiques de l’histoire du sport français du XIXème siècle à nos jours, et la sociologie du sport.

Quelques chiffres :

  • 18 000 ouvrages
  • 1100 périodiques (équivalent à 150 000 fascicules), dont quelques abonnements en cours
  • 100 000 photographies
  • 1000 films anciens

Un important travail de rétroconversion et d’inventaire des fonds a été mené à bien avant le déménagement à Nice, pendant plusieurs mois. Plusieurs bases de données internes décrivent les collections d’ouvrages, de périodiques, de photos. Un magasin entier est consacré à la conservation des documents, dans de très bonnes conditions physiques et matérielles (boîtes de conservation).

Musée National du Sport – Magasins (photo E. Rauzy)

Une politique d’acquisition est menée tous les 3 ans. De nombreux dons sont présents dans les collections, notamment provenant de collectionneurs et de fonds d’archives privés (exemple : bibliothèque personnelle de Renaud de Laborderie, journaliste français spécialisé dans la Formule 1).

En projet :

  • La réalisation et mise en ligne d’un portail documentaire pour mieux faire connaître les collections auprès du public et les mettre en valeur.
  • Des projets de numérisations ont été menées à bien en collaboration avec la BNF, et d’autres sont en cours.
  • Un travail de désherbage est à l’étude.

Merci à toute l’équipe du Centre, entreprenante et dynamique, pour cette belle découverte. Ce service de documentation participera très bientôt à notre réseau de bibliothèques Sudoc-PS (signature de convention en cours). Nous lui souhaitons la bienvenue et espérons que cette nouvelle collaboration sera fructueuse.

Musée National du Sport – Salle de consultation (photo E. Rauzy)

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